Le notaire

Voila bien une personne qu'on ne rencontre pas souvent et pourtant il intervient à chaque étape importante de la vie : contrat de mariage, achat d'une maison, testament et succession.

D'une rencontre récente avec l'un d'eux, je peux vous assurer que ce sont des personnes de bons conseils. Toujours prêt à vous aider à trouver la solution la meilleure et la mieux adaptée à votre problème.

Maître L... n'a pas hésité à nous recevoir pendant plus d'une heure pour essayer de trouver la meilleure issue à une affaire sérieuse mais pas dramatique. Nous l'avons quitté avec les bonnes idées qu'il fallait avoir, avec les bonnes questions à nous poser, bref, parfaitement informés.

Quelle que soit notre décision, nous nous reverrons un jour ou l'autre mais j'avoue que j'entrerai chez lui avec moins d'appréhension et sûr d'être bien conseillé !

Fin de carrière

Un jour un peu particulier puisque cet après-midi, nous allons fêter deux collègues de Micheline qui, arrivée à l'âge de 60 ans, prennent leur pension.

Quelques discours en perspective, quelques bons moments surtout à passer avec celles et ceux qui au cours des années ont jalonné notre vie. Et en plus, l'occasion de revoir de plus anciens encore, venus raconter leur "vie après", leurs nouveaux hobbys et leurs attentes de l'avenir.

Ah, les souvenirs ! Les barbecues de fin d'année scolaire, les voyages à Moscou, au Canada ou encore en Israël, les fous rires de l'insouciance et les instants de joie.

Que leur dire, à ces deux "nouvelles" ?

Profitez de votre temps libre pour faire ce dont vous avez envie depuis des années, laissez-vous gâter, trouvez un nouveau hobby, faites-vous plaisir, sortez, rencontrer des gens et surtout restez actives !

La quatrième de couverture

C'est ainsi que l'on appelle la dernière page d'un livre, le dos, si vous préférez. Il paraît que c'est un des points à soigner car beaucoup de personnes lisent ce qui y est écrit et décident ou non d'acheter en fonction de cette page.

Comme Micheline va sortir son livre dans les mois qui viennent et que le texte des nouvelles est figé (sans faute d'orthographe ?), nous travaillons sur cette page importante.

Il faut essayer de la rendre la plus attractive possible, sachant que l'on doit y trouver le prix et la barre code, indispensables pour tout libraire qui se respecte !

Une jolie photo de l'artiste, Micheline à Vittel (pour l'instant, mais ça peut changer), une courte description du livre et un petit extrait d'une des nouvelles. Voila de quoi mettre l'eau à la bouche du lecteur !

Tout au moins, je l'espère... Maintenant, si vous avez des idées ou des suggestions, elles seront les bienvenues.

Quant au titre, cela reste secret pour le moment !

Tourisme en Wallonie

On nous rebat les oreilles tous les jours ou presque avec le tourisme en Wallonie.

Quoi de plus intéressant que de sillonner notre belle région ? Mais, est-ce la mode des GPS qui dicte cela, soyez patient et faites le plein avant de partir, vous risquez bien de ne pas trouver votre chemin facilement !

Nous avons fait plus de vingt kilomètres dans la région de Lobbes sans trouver une seule plaque indicatrice. Et comme tout homme qui se respecte, j'ai horreur de demander mon chemin, nous avons donc tourné, passant et repassant devant des bestiaux étonnés de nous voir, au pied de l'antenne d'Anderlues de la RTBF et dans des villages dont nous ne soupçonnions même pas l'existence !

Ce n'est qu'en arrivant dans la civilisation, comme je dis lorsque j'aperçois des voies de trams ou un feu rouge que nous avons enfin respiré.

Pensez donc, j'ai prétendu avoir vu une plaque indiquant Saint Pétersbourg ! Ce que Micheline réfute... Faudrait-il que je change mes verres de lunettes ?

Rester à la maison ?

Et pourquoi pas une petite journée à traîner chez soi ?

De temps en temps, nous nous octroyons ce plaisir. Cela permet de :
- Téléphoner aux ami(e)s.
- Lire les journaux ou magazines en retard.
- Cuisiner un peu plus que d'habitude.
- Réserver une chambre d'hôte près de chez nos amis suisses à qui nous rendrons visite pendant les vacances.
- Imprimer plein de textes pour Micheline.
- Envoyer quelques mails d'amitié.
- Ne rien faire si l'on a envie de ne rien faire.
- Regarder pousser les fleurs du jardin.
- Accueillir l'un ou l'autre visiteur.

Quand je vous disais que je traîne, non, je cours ! Mais uniquement parce que j'en ai envie.

De tout, un peu...

Comme chaque année, le 25 avril, je viens de téléphoner à mon ami Marc pour lui souhaiter une "bonne fête" et un "bon anniversaire".

Comme promis hier, je suis allé au supermarché et, miracle, les compteurs sont réparés ! Influence bénéfique de ma menace de venir moi-même pour m'en occuper ou prise de conscience du coût ? Un client heureux est un client qui revient...

L'Athénée Royal de Jumet a commandé une série de livres de Micheline pour offrir en récompense aux meilleurs élèves du concours de dictée de mercredi. Un beau cadeau pour eux et pour elle aussi !

Le muguet pousse bien dans le jardin mais je crains bien ne pas en avoir pour jeudi prochain !

Le dernier manuscrit de Micheline est prêt. Il a déjà été accepté par son éditeur, les dernières fautes d'orthographe ont été débusquées et il ne me reste plus qu'à mettre tout cela en musique. Un peu de travail en perspective, mais cela me plaît !

Le supermarché

Nouvel épisode dans la guerre de Louis contre les supermarchés C...

Depuis plusieurs jours, les "compteurs" donnant le numéro du ticket dont l'heureux possesseur a la chance de se voir servi sont en panne. Aussi bien à la charcuterie qu'à la boucherie ! Voulant éviter des frais inutiles, j'ai fait part de mon étonnement au gérant en lui faisant remarquer que la distribution des tickets ne servait à rien et que chaque client prenant un ticket le jetait immédiatement. Cet état de fait allait coûter une somme importante qui allait être répercutée sur les prix !

Je lui ai fait connaître mon analyse. Il y a donc deux solutions :
- On supprime les tickets à titre provisoire jusqu'à réparation du système. Soit en supprimant le distributeur lui-même ou en mettant un écriteau sur le dit-distributeur pour avertir de ne pas prendre de ticket.
- On répare le système.

Cette dernière solution me paraissant de loin la meilleure.

Comme il avait l'air sceptique (le gérant, pas le distributeur !), je me suis étonné du délai impressionnant qu'il fallait pour procéder à la réparation. Je lui ai même proposé mes services. Ce qu'il s'est empressé de refuser, sans connaître mes tarifs !

Et comme je suis un bon client, je lui ai promis de repasser demain pour voir comment évolue la situation...

l'écriture

Dimanche dernier, je vous avais dit que nous allions retourner à l'école...

Eh bien c'est fait ! La dictée s'est bien déroulée et les enfants ont été bien sages ! Certes, ils n'ont pas posé beaucoup de questions mais certains ont eu l'air intéressé de ce que nous leur avons raconté.

Après la dictée, Kimberley (12 ans, 13 ans en septembre, précise-t-elle) a pris le temps d'écrire quelques lignes pour nous. Voici le texte qu'elle nous a offert à la fin de la séance :

Aujourd'hui, je suis à l'école, pas là où je vais d'habitude, mais à l'Athénée Royal de Jumet.

Nous avons écouté une dame écrivain qui nous a appris beaucoup de choses et un monsieur qui écrit tous les jours.

Écrire demande beaucoup de concentration et on doit essayer de faire le moins de fautes possible, sinon, on ne sait pas écrire.

Ceci m'a aidé à aimer encore plus que je n'aimais l'écriture. Ce qui est vrai, c'est que l'écriture est un don que nous avons tous reçu.

J'adore écrire. Le jour où j'ai appris à écrire, je ne savais plus m'arrêter. Le soir, quand je rentre à la maison, j'écris des poèmes à mon copain, à ma Maman ou alors j'écris ce que je pense, comme maintenant !

Un grand merci à Madame la Préfète et aux différents instituteurs et professeurs que nous avons rencontrés avec beaucoup de plaisir et surtout merci à Kimberley !

La panne...

La panne vicieuse qui vous surprend au moment où vous y attendez le moins !

C'est ce qui m'est arrivé hier soir en rentrant de l'impro. J'ai tenté d'accéder à Internet mais en vain. Voo refusait tout service et c'est donc le cœur gros et tout rougissant que j'ai été dormir...

Je voulais vous parler de la performance de notre Ministre Daerden face aux caméras du monde entier !

Quand va-t-on empêcher ce monsieur de faire rire de notre pays. Et que je te raconte la dernière du Ministre belge et que je te le montre, passablement imbibé, fêtant la victoire du Standard. Les radios et télés étrangères et même Internet s'en donnent à cœur joie pour nous faire part de la dernière histoire belge.

Elle ne me plaît pas cette histoire, j'en ai un peu marre de devoir justifier que je vis dans un pays sérieux et que tous mes compatriotes ne sont pas alcooliques, débiles ou Ministre. Dans le cas de ce personnage, les trois mots étant synonymes !

Encore heureux que le Standard ne gagne pas le championnat tous les ans !

Sur ce, à votre santé !!!

Standard Champion !

Tout vient à point à qui sait attendre !

Le Standard de Liège, qui a toujours été le club de mon cœur, est champion de Belgique de foot. Depuis 25 ans, les supporters attendaient ce moment et apparemment, ils ont fêté cela dignement.

En 1961, j'ai moi aussi assisté au sacre de cette équipe dans le stade de Sclessin. J'y étais allé avec mon Papa et le match n'avait guère laissé place au suspens... 7-0 après un match fou !

Le lendemain dans les journaux, il y avait à peine une photo par but marqué ! La télévision avait bien donné un résumé et quelques images d'après-match.

Aujourd'hui en l'an 2008, on nous rebat les oreilles depuis hier soir, nous montrant et nous remontrant les deux buts, les festivités, la foule dans les rues, les ministres, femmes et hommes politiques plus ou moins enthousiastes et même l'évêque de Liège, mais sans attribut cardinalesque ! Il est vrai que pour un évêque, assister à un match entre les mauves et les rouges, cela doit donner des idées, surtout quand ce sont les rouges qui gagnent...

Je retourne à l'école...

Mercredi, j'accompagnerai Micheline à l'école !

Nous avons été invités à venir parler de notre passion, l'écriture, à des enfants d'environ douze ans. Nous leur lirons même quelques lignes extraites de nos œuvres complètes!

Si pour Micheline, cela ne pose pas de problème, je me demande si je vais leur parler de ce blog ? C'est vrai qu'il constitue un récit un peu (beaucoup ?) décousu des dernières semaines que je viens de vivre. En passant allégrement des supermarchés à l'Hôtel de Ville de Charleroi, du cinéma à l'expo 58, de la petite anecdote au grand principe philosophique...

Puis nous passerons au plat de résistance : une dictée directement tirée du livre "Contes à travers les saisons". Et si les professeurs considèrent que ce texte est trop long, Micheline s'est engagée à raconter la fin !

J'espère que les deux heures qui nous sont accordées ne deviendront pas deux heures de terreur pour les têtes blondes que nous aurons en face de nous. Sinon, comme le mardi soir, on improvisera...

99 ans et 364 jours.

C'est le titre de la pièce que je suis en train d'écrire. Vous vous souvenez que suite à la demande d'Eduardo, j'avais entamé ce travail qui me plaisait beaucoup (voir mes articles du 21 janvier et du 22 février).

Hier, j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs personnes qui sont en train de répéter ma pièce ! Quelle surprise de voir ainsi en chair et en os les personnages que j'ai inventés ! Et fait curieux, aucun ne ressemble à ce que j'avais imaginé...

Francine, la tenancière du café, Sœur Claire, la religieuse (dans le style de celle apparaissant avec Louis de Funès) m'ont surpris. Dans le bon sens du terme, bien sûr.

Décidément, il faudra que j'aille assister à une répétition pour me faire une idée vraie de la situation ! Rencontrer ainsi un personnage sorti de son imagination, parler avec lui est une expérience unique. Sœur Claire avait même poussé l'originalité jusqu'à venir en cornette, il ne manquait que la "deux chevaux" !

Les actrices rencontrées sont avides de connaître la suite. Patience, Mesdames et Mesdemoiselles. L'artiste travaille...

L'Expo 58 (suite)

En relisant mon article d'hier, je m'aperçois que je n'ai pas parlé d'une chose importante : La flèche du génie civil.

Une prodigieuse réalisation de la Belgique... Une structure tout en béton armé avec une flèche de 80 mètres en porte-à-faux. La pointe se trouvait à plus de 36 mètres de hauteur. C'était une véritable révolution pour l'époque.

Cet ouvrage supportait une passerelle qui se trouvait à quelques mètres au-dessus d'une carte géante de Belgique à l'échelle 1/35000

En 1970, quand des imbéciles ont décidé de la supprimer sous prétexte qu'elle menaçait ruine, il a fallu s'y reprendre à deux fois pour la dynamiter ! Je ne crois pas qu'on ait jamais dit qu'elle gênait quoi que ce soit ! Mais, probablement y avait-il quelque argent à gagner en la faisant disparaître...

Pourquoi dans notre petit pays ne prend-on pas plus soin des belles choses ? Pendant des années, on néglige l'entretien "normal" des bâtiments puis on paie cent fois plus pour les remettre en état ou alors on les détruit.

L'Expo 58

Comme promis à une fidèle lectrice...

Ah l'Expo 58 ! Un véritable éveil au monde et aux autres.

Quelle expédition pour y aller : Faire Liège-Bruxelles en train puis prendre le tram (le 51, si j'ai bonne mémoire !), passer au guichet et, pour 30 francs (20 pour les moins de 12 ans), entrer...

Des souvenirs plein les yeux :

- L'Atomium, sa forme de cube posé sur un coin, tenant en équilibre comme par miracle et son ascenseur, le plus rapide d'Europe.
- Le pavillon de l'URSS et le premier Spoutnik qui faisait rêver.
- En face, le pavillon des USA et ses "soft ice cream", les premières que je mangeais...
- Le pavillon français merveille d'équilibre.
- Les Pays-bas et la machine à faire des vagues.
- Le Brésil où mon Père a pu regoûter au "maté" de son enfance passée là-bas.
- Le pavillon anglais de forme si particulière avec à l'intérieur, les bijoux de la couronne.
- Le pavillon du chocolat Côte d'or où un robot éléphant présentait le "Dessert 58", toujours apprécié en 2008.
- Le pavillon espagnol et la découverte du génie de Salvador Dali.

Et des anecdotes plus personnelles :

- La mine miniature animée que l'on a mise en marche pour moi.
- Les pâtissiers du pavillon français qui "réparaient" des gâteaux à peine entamés pour les représenter plus tard, "tout frais" !
- Les pieds dans l'eau des fontaines, les tartines mangées assis dans l'herbe avec ma Mère, la chaleur, la foule et cette impression que le monde est là, devant soi.

Si cela vous interpelle, rendez-vous ici

J'avais 12 ans, je m'en souviens comme si c'était hier !

Les commentaires

Souvent, je rencontre des ami(e)s qui me disent avoir envoyé un commentaire et ne le voient pas apparaître.

Encore un mystère de l'informatique, un de plus !

Sachez que, jusqu'à présent, je n'ai censuré aucun commentaire. Si ce n'est celui d'un inconnu me proposant de parler de son blog... Donc, si dans des délais raisonnables, vous ne trouvez pas votre prose, n'hésitez pas à me le faire savoir par mail en m'envoyant le message que vous désirez voir sur mon blog. Je m'engage à le faire paraître sous votre nom et en corrigeant les fautes d'orthographe éventuelles !

Un rêve, non ? Faire les questions, les réponses, les commentaires, les critiques et tout cela en faisant croire que le monde entier lit et apprécie ce blog...

De plus, si vous avez une idée d'article que je pourrais écrire, faites-la moi connaître, cette idée. Si elle me plaît, je la publierai en citant votre nom. Par exemple : Sur une idée de X !

Les téléviseurs modernes

Un de nos bons amis est à la recherche d'un nouveau téléviseur.

Modernité oblige, il est décidé à acheter un "LCD" de près de 80 centimètres de diagonale. De quoi le changer beaucoup de son vieil appareil qui menace ruine, un peu plus tous les jours.

Le premier vendeur qu'il est allé voir lui a proposé un appareil de 1200 € avec les derniers perfectionnements. Comme il trouvait cela un peu cher, il est venu faire appel à mes services...

Quel beau problème ! S'y retrouver dans la jungle des nouveautés plus ou moins utiles (souvent moins que plus), dans les connexions aux noms compliqués et dans les résolutions d'écran. Et je ne vous parle pas des HD et autres appellations barbares.

Puisqu'il faudra bien faire un choix, j'ai suggéré de faire appel à un vendeur sérieux (en l'occurrence un petit indépendant que je connais) et d'aller le voir pour qu'il nous aide. Le rendez-vous est pris. Nous aurons sûrement plein de questions et j'espère que nous aurons autant de réponses !

Une question

Cela fait longtemps que je me pose la question.

Vous regardez toutes et tous des films à la télé. À la fin du film, commence à défiler un générique interminable qui vous donne le nom de toutes les personnes qui ont collaboré de près ou souvent de loin à la parfaite réussite du chef-d’œuvre que vous venez de regarder.

Est-ce que quelqu'un(e) parmi vous arrive à lire quoi que ce soit de cette litanie ? C'est écrit trop petit et en plus, comme ça défile vite on n'arrive à rien lire. Pourtant toutes nos chaînes télé prennent un malin plaisir à ne jamais couper ce générique.

Pourquoi ? Est-ce obligatoire ? À quoi ça sert ?

Voici quelques pistes de réponse, j'attends vos commentaires :
- Cela permet de passer aux toilettes et d'être revenu pour la pub qui suit.
- Cela flatte l'ego des personnes citées.
- Une subtile raison technique empêche de couper le film juste après le mot "FIN".
- Les télés s'en fichent.

Un dimanche

Il n'est pas huit heures et je suis déjà levé. Il faut dire que nous ne nous sommes pas couchés trop tard hier soir !

Un dimanche bien gris s'annonce. La circulation dans les rues est pratiquement nulle et seuls quelques chants d'oiseaux agrémentent un peu le tableau sonore. Les jardins sont tristes et mouillés. Seules quelques tulipes bien minces se dressent au milieu des parterres bien vides.

Qu'allons nous faire aujourd'hui ? Pas grand chose, je le sens !

La journée va être rythmée par la visite chez le boulanger et les pistolets du déjeuner, la préparation du repas de midi et, comme on n'a rien prévu, on va sûrement entamer les réserves. Rassurez-vous... Micheline a prévu de quoi soutenir un siège de plusieurs semaines !

Cet après-midi, ce sera peut-être une petite visite à faire ou à recevoir ou simplement un peu de lecture ou d'écriture...

Pourtant, rien ne dit que ce dimanche sera aussi calme que prévu. Un de ces petits incidents de la vie risque peut-être de changer cette journée quelconque en une journée exaltante.

Et puis demain, il faudra aller au magasin pour reconstituer les stocks !

Circulation

Depuis que nous sommes pensionnés, Micheline et moi, nous avons souvent l'occasion de nous promener en voiture sur les routes de notre royaume.

Depuis plusieurs années, la circulation sur nos autoroutes est devenue de plus en plus dense. Si vous allez de Charleroi à Liège, c'est une file ininterrompue de camions qui s'étend sur plus de 100 kilomètres.

Maintenant, cela est même monnaie courante le samedi. Pas plus tard que ce matin (vers 10 heures), il était presqu'impossible de rouler vers l'Est sur la bande de droite de l'autoroute de Wallonie tant elle était occupée par les poids lourds. Et vers 17 heures, c'était identique dans l'autre sens !

Où vont donc tous ces camions et d'où viennent-ils ? Certes, il y a des transports internationaux venant de plus en plus loin : Il n'est pas rare de voir des camions immatriculés en Ukraine ou en Lithuanie. Quant aux transporteurs des pays voisins, ils profitent allégrement de la gratuité de nos autoroutes pour simplement traverser notre pays et filer vers leurs destinations lointaines.

Il ne nous reste plus que le dimanche pour profiter (un peu plus) de nos infrastructures routières sans être trop "agressés" par ces mastodontes. Pour combien de temps encore ?...

Est-ce que le vendredi est particulier ?

Je me pose cette question parce que ce vendredi, nous avons eu la mauvaise idée d'aller dans un hypermarché situé en France, près de Maubeuge. Pour ne pas le citer, Auchan à Louvroil.

Est-ce la proximité du week-end, les vacances scolaires ou simplement la bêtise des gens mais ce fut dur, très dur.

En commençant par la vieille dame qui cherche un produit introuvable dans le rayon où vous devez justement aller, en passant par la famille de quatre adultes discutant au milieu d'une allée bien encombrée. Et je ne vous parle pas des inévitables couples mère/fille qui sévissent là aussi (un jour, je vous en parlerai de ces nouveaux Dupondt des grandes surfaces) ou encore la jeune femme laissant son caddie en plein milieu du rayon fromage (un des plus fréquentés)pour répondre à un coup de fil important. Toute cette faune multipliée par la grandeur du magasin qui est énorme et la diversité des caddies de toutes les formes et de toutes les dimensions.

Si vous ajoutez le bonhomme qui hésite pendant trois minutes entre les bouteilles de Vittel ou de Contrexéville et le gamin perdu qui hurle après sa mère, vous comprendrez que nous nous sommes vite sauvés de cet endroit.

Le seul bon moment a été la caisse où une charmante demoiselle en uniforme rouge a parfaitement négocié notre passage en faisant preuve d'une célérité remarquable. Il y a des caissières belges qui devraient aller suivre quelques leçons en France...

Le coiffeur...

Depuis la retraite de mon coiffeur, je vais toujours au même endroit mais maintenant, pour me faire coiffer par une charmante jeune femme.

J'avoue que j'ai un peu de difficulté à me laisser faire mais avec le temps, je crois que je vais m'y habituer. Diable, depuis plus de cinquante ans, j'ai toujours eu recours aux services d'hommes plus ou moins jeunes, plus ou moins sympathiques, j'allais écrire plus ou moins "hommes", pour me couper les cheveux !

Coiffeur de quartier, puis italien, coiffeur de luxe chez qui j'avais tellement mes habitudes que j'attendais d'aller jusqu'à Liège pour me faire coiffer.

Le plus extraordinaire a été, sans aucun doute, un coiffeur muet à Téhéran (Eh oui, quand on reste plusieurs mois quelques part, il faut trouver...), le fait qu'il soit muet n'a pas changé grand chose puisque je ne parlais pas le Persan !

La seule chose dont je me souviens c'est qu'il désinfectait ses outils en les aspergeant d'essence à laquelle il mettait le feu ! (En 1974, l'essence était vraiment très bon marché là-bas).

En 2008, l'essence est trop chère pour se permettre de telles excès. Ma coiffeuse y a renoncé depuis bien longtemps...

À quelle sauce...

Les propriétaires des grandes surfaces belges sont-ils raisonnables ? À entendre certaines de leurs vendeuses, je commence à en douter. On vient de nous annoncer que le rayon fromage d'une des grandes surfaces près de chez moi va probablement être sacrifié sur l'autel du profit.

Selon le vieux principe, une personne en moins = un salaire en moins, on va donc priver des centaines de clients d'un rayon "fromages" de qualité pour le remplacer par des produits emballés sous cellophane.

Quand donc les "patrons" comprendront-ils qu'ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils se trouvent ? Supprimez des emplois, Messieurs, mais les clients, qui sont plus intelligents que vous ne le croyez, auront vite fait leur choix. Et ce sera à votre tour de vous plaindre.

Notre génération va-t-elle sombrer dans le misérabilisme et le n'importe quoi ? Moi, je réponds NON !

S'il n'y a plus moyen de trouver un bon fromage là-bas, nous irons autre part. Là où de vrais artisans proposent des produits de qualité et vous servent encore avec le sourire.

En attendant, le personnel n'est guère motivé. Et là-haut, dans les bureaux, la Direction des Ressources Humaines se demande pourquoi !

Quand ça fonctionne...

... Il faut le dire.

Aujourd'hui, nous venons de recevoir une lettre en provenance de Gembloux.

Rien d'extraordinaire, me direz-vous. Eh bien si ! Cette lettre a été postée hier.

Premier miracle : une lettre arrivant à destination en moins de 24 heures.

Second miracle : la lettre venait d'une administration et répondait à une lettre déposée samedi sous la porte du bureau en question.

Vous voyez que mes menaces d'aller poster mon courrier à Taïwan portent déjà leurs fruits et que le simple fait de "penser" à parler de l'administration dans une prochaine rubrique de ce blog permet de résoudre bien des problèmes.

Ce qui m'encourage d'autant plus à "râler" sur ce qui ne va pas !

L'usine

Prépensionné depuis huit ans, il m'arrive encore d'aller faire un tour à "l'usine". Il faut dire que j'y ai passé 31 ans de ma vie et que j'y ai pas mal de souvenirs. Et uniquement des bons souvenirs. Les mauvais ont disparu de ma mémoire !

Souvenirs de réussite, de découvertes, de travaux intensifs se terminant parfois très tard, de déplacements proches et lointains (Iran, USA, Finlande ou Israël), de fous-rires, de lourds moments d'attente suivis de joie profonde mais aussi d'émotions dues à la perte d'un ami. La vie, quoi...

Aujourd'hui, la plupart des visages que je vois lors de mes visites me sont inconnus. Seuls quelques collègues plus jeunes sont encore là et ils semblent ne pas trop être ennuyés de me revoir (je l'espère !).

Pour les nouveaux venus, je ne suis sans doute qu'un "inconnu" qui hante les couloirs à la recherche de la sortie !

La plupart de mes collègues, partis eux aussi, ne reviennent jamais. Ils n'apprécient guère les rencontres qu'ils pourraient y faire ou alors ils ont peur ! Moi, j'aime bien et de temps en temps, je peux encore donner un conseil de vieux sage...

Ouvert le dimanche

Je me demande comment faisaient certaines personnes, il y a peu ?

Depuis quelques année, un petit supermarché ouvre ses portes, tous les dimanches matin, pas trop loin de la maison.

Ce matin, nous y sommes allés pour acheter quelques tranches de jambon. De quoi préparer un croque-monsieur pour le repas de midi et utiliser le pain "en trop" que le Papa de Micheline nous a donné. C'est que nous n'aimons guère gaspiller !

Parking plein et des clients comme un vendredi soir, si pas plus. On croirait que tout le quartier s'est donné rendez-vous. Ouf, il n'y a "que" six clients avant moi à la charcuterie, je suis servi rapidement et avec le sourire !

Aux caisses (toutes ouvertes, ce qui n'arrivent jamais en semaine) le petit peuple se traîne derrière son caddie. Passe encore de rencontrer de jeunes couples venus faire leurs achats de la semaine mais on trouve aussi des habitués de la semaine, pensionnés de profession qui viennent faire quelques courses probablement inutiles ou encore la famille italienne "squattant" à elle seule tout un rayon : six adultes pour un panier à peine rempli que la plus vieille tient à bout de bras ! Et je me demande même s'il n'y avait pas encore l'un ou l'autre bambino perdu entre les fruits et la boulangerie que l'on cherchait du regard...

De mon temps, on allait à la messe le dimanche. Mais il y a longtemps que Dieu, Jehova ou Vishnou ont été remplacés par Carrefour, Makro ou Lidl !

La terre est ronde...

Et le monde est petit... C'est ainsi que si vous ne marchez pas à la même vitesse qu'une autre personne, vous aurez toutes les chances de la revoir.

Cette aventure passionnante m'est arrivée à Namur, aujourd'hui. Un cuisinier (et un bon !) avait disparu du paysage gastronomique de la Capitale de la Wallonie. Aujourd'hui, nous l'avons retrouvé dans un restaurant où il remplace un ami hospitalisé...

Pascal nous a raconté son parcours après sa "disparition". Il a été engagé comme cuisinier dans un restaurant situé à Séoul, en Corée du Sud. Il paraît que là-bas, la cuisine belge est fort appréciée et que les riches Coréens n'hésitent pas à dépenser plusieurs centaines d'euros pour aller faire un repas "à la Belge".

Un an passé dans cette ville immense (12 millions d'habitants) mais approvisionnée comme n'importe quelle ville européenne et disposant de ressources propres au pays (poissons, légumes...). Une plume de plus à son chapeau ou plutôt à sa toque !

C'est fait !

Le 3 mars, je vous avais parlé de mon tailleur qui a maintenant pignon sur avenue à Mont-sur-Marchienne.

Ma première visite avait été plutôt une visite de curiosité pour faire connaissance avec ce nouveau magasin et y prendre mes habitudes.

Aujourd'hui, je me suis présenté en tant que client. J'avais besoin d'un pantalon genre jeans pour remplacer celui avec lequel je traîne depuis plus d'un an ! Rassurez-vous, on le passe de temps en temps dans la machine à laver !

Un choix de couleurs et de tissus a permis de trouver un exemplaire correspondant à mes goûts et à ceux de Micheline.

Et comme j'ai appris au commerçant que je parlais de son magasin sur mon blog, il a été étonné et m'a demandé son adresse.

C'est fait et en prime, un article complet, ça va sûrement doper les ventes des Champs Élysées !

Bis repetita...

Les anciens (ceux qui parlaient latin) le disaient déjà : "Bis repetita placent", ce que je ne vous ferai pas l'injure de traduire par : "Les choses répétées plaisent".

C'est ainsi que l'on vous fait aimer le yaourt, les aliments pour chien, les hommes politiques et même Dieu, si vous y croyez...

Et bien pour vous plaire, je vais encore revenir sur mardi soir. Je vous invite à aller sur le blog de Patrice et d'y lire ce que lui en pense.

J'en connais plus d'un et plus d'une qui regrettent déjà leur absence. Ce qui est passé est passé et nul ne pourra nous enlever ces instants de bonheur de notre tête.

Il n'y a plus qu'à espérer en vivre de meilleurs encore (si, c'est possible), cela ne dépend que de nous et c'est pour cela que C'EST POSSIBLE !

PS : j'ai bien écrit "si, c'est possible" et non pas "si c'est possible", la nuance est de taille...

Impros de rêve

Soirée de rêve, hier, à l'impro. Pourtant cela devait être un entraînement comme les autres...

Eduardo nous a laissé carte blanche la plupart du temps. Très peu de consignes et chacun(e) en a profité. Déjà, à l'échauffement avec lequel nous débutons nos séances, il nous a invités à inventer de nouveaux trucs. Fini le four à micro-ondes, finie la montgolfière, vive le spaghetti bolognese, vive l'éléphant... ! Cela commençait fort...

Quelques moments à garder en mémoire : Une abécédaire de grande classe avec Cathy et Sabine, une vaudeville endiablée de plus de dix minutes avec pratiquement toute l'équipe, un zapping à deux avec changements de personnes entre chaque scène, Micheline en sadique nazie (on a filmé !), Christophe en singe, Patrice en mort vivant. J'en passe et probablement des meilleures... comme le ping-pong entre Christophe et Patrice.

La fusillade de fin a permis à tous de se surpasser avec, par exemple, Dominique aux prises avec le mot 'orgasme' ou Micheline avec le mot 'crime', qui s'avance prudemment pour finir par écraser rageusement une bestiole avec le pied !

Après le debriefing, nous avons fêté les anniversaires de Dominique et de Micheline en bavardant longtemps de tout et de rien. Le temps a passé vite, trop vite, comme toujours dans ces cas-là et nous nous sommes séparés à plus de minuit.

Des soirées comme cela, j'en veux bien tous les mardis ! Merci, tout simplement, merci !

Premier avril

Aujourd'hui, je m'attendais à trouver de bons "poissons d'avril" dans la presse, à la télé ou même à la radio.

Rien, il n'y avait rien.

Deux ou trois bêtises dans le genre : la durée des matchs de foot va passer à 70 minutes, Daerden rachète des morceaux d'autoroutes à la Flandre ou encore un élargissement du gouvernement Leterme.

Il n'y a donc plus aucun journaliste capable de concocter un gag de qualité.

De mon temps, mon bon Monsieur, les gens savaient encore rire et s'amuser des petits riens. Et surtout on riait encore de bon cœur.

En 2008, on croirait que tout le monde est triste et qu'il faut attendre la dernière blague sur Internet pour rire.

Ce soir, notre entraînement d'impro va sans doute nous permettre de passer quelques bons moments. Nous en serons les acteurs et en même temps les spectateurs...