Plus de 300 photos

C'est ce que nous venons de recevoir de notre ami Thierry, un des organisateurs de l'Estival de dimanche dernier.

Cette année, il a fait fort ! 300 et quelques photos de qualité pour montrer aux absents combien ils ont eu tort de ne pas venir.

Toutes les conteuses, tous les conteurs ont été mitraillés et le public aussi... Que de bons souvenirs de découvrir l'un ou l'autre au détour d'un arbre, d'un petit sentier ou d'un site ! Admirer ceux que l'on n'a pas souvent l'occasion de voir tant les tentations sont nombreuses, revoir son public et ceux que l'on n'avait même pas vus !

Et en plus, s'apercevoir que certaines activités ont été vraiment suivies par énormément de monde.

Juste récompense de tout le travail réalisé avec en plus un soleil qui nous avait habitués à moins de présence les années précédentes...

Enfin débarrassé !

J'ai eu l'occasion de vous en parler plusieurs fois l'an dernier et cette année. Micheline était propriétaire d'une maison achetée en 1972 et que ses parents ont occupée pendant plus de 15 ans. Depuis 1987, elle a eu plusieurs locataires mais le dernier nous en a fait voir ! Elle avait donc décidé de vendre la maison.

Ce dernier locataire n'occupait plus la maison depuis plusieurs mois tout en continuant à payer (irrégulièrement) le loyer. La maison est donc restée sans aération pendant très longtemps. C'est ainsi que début septembre, on détectait la présence de mérule dans une des chambres. L'hiver qui fut rude n'a pas amélioré la situation et début 2008, c'est à l'opposé que l'on a commencé à apercevoir ce champignon amateur de cellulose...

Certes l'assurance est intervenue mais jamais à hauteur de la moins-value que Micheline a dû consentir pour arriver à vendre. Les acheteurs sont parfaitement au courant de l'état de la maison mais ils envisagent des travaux de grande envergure ! Ils ont pris le risque de se trouver face à un bâtiment fortement détérioré.

La vente a eu lieu hier chez notre notaire. Ouf, me voici débarrassé d'un beau poids !

Vidéo !

Hier, j'ai eu une belle surprise en regardant Facebook... Une amie venue nous voir à Surice a eu la bonne idée de me filmer aux prises avec "Le miroir" !

C'est ainsi que, pour la première fois, je me suis vu conter... Et pendant plus de 8 minutes !

Eh bien, j'ai déjà retenu une chose... Je bouge trop les bras et les mains ! Il faudra me calmer de ce côté.

Par contre, j'apprécie beaucoup certaines mimiques, certains regards ou certains gestes que je n'ai pas du tout travaillés mais qui viennent comme ça et qui sont "justes" !

Comme ce conte se trouve dans le livre écrit par mon maître es contes, Paul Fauconnier, je lui ai écrit pour qu'il regarde la vidéo... Il m'a répondu très rapidement en me précisant que l'histoire est d'origine chinoise. Encore une que l'on retrouve dans plusieurs civilisations. C'est sans doute pour cela qu'elle est appréciée partout !

En panne !

Ce midi, Micheline a "lancé" une lessive dans la machine pendant que le gigot commençait à cuire au four...

Chacun de nous se trouvait devant son ordinateur quand le courant s'est coupé ! Le premier moment d'attente a été suivi par une descente au garage pour m'apercevoir que le disjoncteur différentiel avait déclenché et qu'il était impossible de le réarmer !

Plusieurs essais infructueux m'ont amené à téléphoner à une ancien collègue pour venir m'aider. Évidemment, je suis tombé sur son répondeur auquel j'ai confié mon S.O.S.

Pris d'une subite inspiration, j'ai décidé de déclencher tous les fusibles pour mettre le différentiel hors cause, ce qui était le cas, ouf !!! Puis au fur et à mesure, j'ai pu réenclencher chaque fusible jusqu'à trouver le coupable : le circuit de la cuisine...

Il ne m'a pas fallu plus de trois minutes pour trouver le coupable, un câble alimentant l'éclairage du four de la cuisinière (à gaz !) qui était blessé et mort plus qu'à moitié (merci Monsieur Hugo !), je l'ai coupé en amont de la partie abimée. Et j'ai enfin mangé mon gigot qui était excellent !

Réparation ? Quand le four sera froid !

Fosses-la-Ville

Une jolie petite ville pas trop loin de Charleroi où nous avions rendez-vous hier midi avec nos amis rémois pour le dernier repas de leur séjour en Belgique.

Pour joindre l'utile à l'agréable, nous avions décidé, Micheline et moi, d'aller faire un petit tour à pied dans la cité des Chinels. En plus, Micheline voulait acheter quelques "gobelets à bosses" pour renouveler son stock de petits cadeaux !

Quelle ne fut pas notre surprise de rencontrer sur la jolie place du marché une voiture bien connue immatriculée "51" et ses occupants qui avaient eu la même idée...

Face à la statue, nous leur avons donc raconté la légende des deux bossus puis nos pas nous ont menés jusqu'à la collégiale Saint Feuillen avec sa tour romane du Xe siècle. Cet édifice est entouré de belles maisons bien fleuries avec enseignes, vitraux...

Ce n'est qu'après cet apéritif culturel que nous avons eu droit au repas !

Estival 2009

Un dimanche ensoleillé, des spectateurs en grand nombre, une excellente ambiance que fallait-il de plus ?

Des conteurs en pagaille, dans tous les coins du superbe parc de la Vignette. Des connus, des pas connus, des femmes, des hommes, des bons, des très bons mais toutes et tous décidés à émerveiller leur public.

Quatre lieux :
Sous le noyer (en bien mauvais état) où les petits enfants sont venus en masse.
Sur la butte, réservée aux anciens lauréats du concours de Noël.
Sous la tente berbère, superbement décorée mais un peu chaude et dans le théâtre de verdure, les pros, toujours accessibles malgré tout et attirant de nombreux auditeurs rapidement conquis.

Pour sa première intervention, Micheline avait décidé de modifier son répertoire en présentant toute une série de conte de Nasrédine et elle a recueilli le fruit de son travail en étant bien applaudie par son public.

Quant à moi, ma première prestation a été "normale"... J'appréhendais la seconde qui était prévue à 19h40 (j'étais le dernier en lice) et ce fut magique. J'ai rarement eu autant de public, des conteurs, des conteuses, des organisateurs de la journée et quelques groupies de qualité. À 20h15, j'étais toujours là ! Comme le temps passe vite quand on se sent bien...

Félicien Rops

Un musée de Namur enfin accessible aux personnes handicapées qui se déplacent en chaise ! C'est ce que nous cherchions pour notre amie Maryvonne.

Le temps maussade et changeant que nous avons subi ce matin a guidé nos pas vers la rue Fumal. Pour un prix modique (vu notre grand âge !) nous avons pu admirer quelques-unes des plus belles œuvres de Félicien Rops, né à Namur en 1833.

Dans des salles assez obscures on trouve pêle-mêle des peintures, des gravures, des dessins, très souvent commentés de la main de l'artiste d'une écriture minuscule... et parfois agrémentés d'un détail repris dans l'original mais que l'artiste a voulu "retravailler" une dernière fois par soucis de précision.

Parti à Paris, il a illustré des livres de Baudelaire, Gautier, Verlaine, Mallarmé ou encore Musset. Certaines œuvres qui sont d'un érotisme sulfureux lui ont valu d'être détesté par les bourgeois bien pensants de l'époque.

Souvent le dessin est remarquable et les caricatures féroces. Un maître !

Nous contons bientôt !

On se prépare tout doucement pour l'Estival du Conte de ce dimanche. Mais avant cela, nous avons eu le plaisir de revoir nos amis rémois, qui seront de la fête.

Une rencontre d'échange de petits cadeaux qui s'est déroulée dans leur hôtel à Wépion. Cette fois, honneur aux dames, Maryvonne a reçu un foulard de soie et... des bâtons de chocolat Galler. Quant aux présents destinés à Jean-Pierre, il est désormais propriétaire d'un (tout petit) pot à lait de porcelaine blanche, d'une boîte de sirop de Liège, d'un pot de Pickels (régime oblige !) ainsi que de trois stylos feutre à pointe fine, de quoi dessiner...

C'est toujours une grande joie de se trouver avec eux et de partager un bon repas. La soirée n'a pas dérogé à la tradition puisque nous avons eu droit à un succulent menu sur les hauteurs de Malonne. Notre courte route a été arrosée de belle façon par une pluie battante mais le jeu en valait la chandelle.

Et demain samedi, on remet cela...

Une bonne question

Le 19 janvier 2008, je publiais sur ce blog un texte émouvant de Gabriel Garcia Marquez... Aujourd'hui, je reçois un commentaire à propos de cela me demandant d'où vient ce texte ?

Eh bien Chère Ariane, je n'en sais rien !

La seule chose de sûr c'est qu'il a été écrit alors que son auteur se savait atteint d'une maladie incurable et qu'il constitue donc une sorte de testament au monde.

J'avoue que je ne me souviens même pas qui me l'avait fait connaître mais que ce texte m'a suffisamment interpellé pour que je décide d'en faire profiter ceux qui lisent ce blog.

Une seule petite phrase pour vous donner envie de le relire en entier...

"J’ai appris qu’un homme a seulement le droit d’en regarder un autre en bas quand il faut l’aider à se relever."

Ma santé

Aujourd'hui, j'avais rendez-vous chez l'urologue pour la traditionnelle visite de contrôle de mes problèmes de prostate !

Que le bon peuple se rassure, tout va bien, la maladie semble être sous contrôle et la prise de sang semestrielle donne des résultats parfaits aux yeux du spécialiste...

Par contre, je ne comprends pas comment on n'a pas encore résolu le problème de l'accueil à l'hôpital. Vous arrivez, il vous faut attendre devant trois guichets pris d'assaut. Arrive votre tour, vous annoncez le nom du médecin et la préposée (souriante malgré tout) vous imprime tous les papiers nécessaires, vous réclame le prix de la consultation et garde votre carte SIS en otage. Lorsque vous arrivez dans la salle d'attente, il s'est déjà passé plus de 20 minutes depuis votre arrivée. Le médecin vous reçoit avec près d'une heure de retard et à la sortie, re-belote, vous devez patienter devant le même guichet pour récupérer votre carte...

Je trouve que les responsables de l'hôpital devraient plancher sur ce problème qui est sûrement source de mauvaise humeur, de retard et de perte de temps pour tout le monde. Et comme le temps c'est de l'argent...

Je ne l'ai pas vu...

Et pourtant cela faisait plusieurs jours que l'on en parlait dans tous les médias. Le grand saint bernard ou à défaut le petit saint bernard allait orienter tout le tour de France.

Vous savez, moi, quand on parle de saint bernard, grand ou petit, je n'ai qu'un nom à prononcer : "Avatar" ! Ceux qui me fréquentent en d'autres lieux que ce blog connaissent très bien celui qui m'accompagne dans tous mes délires...

Avatar, créé dans mon imagination pour m'accompagner, me protéger, me donner des idées ou encore répondre aux questions... Avatar, devenu plus vivant qu'un chien quelconque, se charge de bien des boulots !

C'est en vain que j'ai cherché sa noble silhouette sur les pentes des cols suisses, italiens et français !

Connaissant la modestie de la bête, il a dû se cacher dans le public au bord des routes. Mais il me semble l'avoir aussi aperçu dans la tribune royale cet après-midi !

Aurait-il le don d'ubiquité ?

1969

Cette date du 20 juillet 1969 me rappelle des souvenirs d'une journée de rêve. Jugez plutôt, il y a moins de deux mois que j'ai entamé ma carrière professionnelle comme ingénieur au Labo Espace de la division électronique ACEC, je n'ai pas encore 23 ans et je vais assister à la chose la plus extraordinaire de ma jeune vie, voir l'homme mettre le pied sur la lune.

Mes Parents sont dans le sud de la France et je ne les ai pas accompagnés puisque cette année, je n'ai pas droit à des vacances...

Le vendredi, je suis revenu de Charleroi vers Liège pour passer le week-end dans ma maison natale de la rue César Franck. Michel, mon meilleur ami, m'a demandé de venir passer la soirée de dimanche et la nuit à regarder la télévision en noir et blanc que nous possédions. Son Père, professeur de psychologie, nous tiendra compagnie...

En début de soirée, nous avons pu entendre Albert Ducrocq crier "l'homme est à la lune" sur Europe n°1 au moment où le Lem s'est posé sur le sol lunaire. Et la longue attente commence, on raconte que la NASA a demandé à ses astronautes de dormir avant de sortir... Comme si un homme dans une telle situation pouvait fermer ne serait-ce qu'un oeil !

Puis vers 3-4 heures du matin, on a aperçu une très mauvaise image montrant Armstrong descendant l'échelle. Les premiers pas de l'homme sur la lune, après Tintin, bien sûr !

Et je me souviens toujours de la phrase prononcée par le Père de Michel : "J'ai vu Lindberg traverser l'Atlantique et aujourd'hui, l'homme sur le lune, je peux mourir..."

Deux événements qui pour lui résumaient parfaitement sa vie au XXe siècle.

Après plus de 20 ans...

Depuis quelques jours, j'ai retrouvé la trace d'un ami bruxellois perdu de vue depuis plus de 20 ans. Les hasards de la vie ont fait que nous avons suivi notre chemin sans jamais plus nous rencontrer.

1965, je crois bien que c'est en 1965 que nous sommes devenus amis. Nos parents respectifs avaient choisi le même hôtel de Blankenberge pour quelques jours de détente aux vacances de Pâques et comme nous avions à peu près le même âge et la même passion de l'électronique, c'est tout naturellement que nous avons sympathisé.

Que de souvenirs de ces séjours annuels à la côte, des fous-rires, des rencontres, des batailles de boules de neige (eh oui, à Pâques !), la soirée que nous organisions à l'hôtel où petits et grands se dépensaient sans compter pour chanter, danser, faire de la magie et faire rire les clients.

Pas la grâce d'Internet, j'ai retrouvé sa trace. Il est toujours un peu artiste, un peu magicien et fait toujours rire les gens... Ce matin, nous avons eu une longue conversation au téléphone pendant laquelle nous nous sommes racontés notre vie pendant ces 20 dernières années.

Un peu nostalgique ? Non, heureux de l'avoir retrouvé !

Les Chinois arrêtent !

Nos amis étrangers sont souvent remerciés de leur gentillesse par un cadeau "belge" que Micheline et moi leur offrons avec plaisir. Cette année, ils ont reçu soit une figurine représentant un Chinel de Fosses-la-Ville, soit un Gilles de Binche ou encore un joli porte-clés avec un petit Gilles.

Depuis quelques mois, les "Gilles" sont de plus en plus difficiles à trouver dans les magasins de Charleroi. Et pour cause... la commerçante nous a appris qu'elle devait acheter les porte-clés par 288 (24 douzaines).

Quant aux grands modèles, on n'en voit plus. Pour résoudre le problème, nous avons donc décidé d'aller à Binche à la recherche des Gilles, ce qui est un comble. Après un bref passage à l'Office du Tourisme, nous nous sommes dirigés vers le Musée du Masque. Et là, surprise, il y avait tout ce qu'il nous faut !

Avec quand même un gros bémol, les figurines en résine sont fabriquées en Chine et le fabricant a décidé d'arrêter la fabrication pour cause de tremblement de terre, paraît-il ! Nous avons donc fait quelques provisions pour les futurs cadeaux en attendant que notre folklore soit mieux apprécié en Chine !

"L’opéra Kun Qu" est-il connu en Belgique ? Il est pourtant parmi les premiers chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité, comme le Carnaval de Binche ! Alors, vous voyez Binche, vu de Pékin...

Prémonition ?

Avant hier, j'avais intitulé mon article "Noël approche..." Et bien, j'avais raison.

Depuis aujourd'hui, nous avons reçu le thème du concours de contes de Surice (finale fin décembre !) : Terre, ah terre !

Un beau thème qui est suffisamment large pour permettre à chaque auteur de trouver des idées. Preuve, j'en ai déjà quelques-unes...

Comme d'habitude, nous allons écrire beaucoup de textes. De quoi abreuver notre "comité de lecture international" qui votera pour départager nos contes et nous donnera un avis impartial que nous suivons toujours.

Qui gagnera cette année ? Micheline a vraiment une très grosse avance (1997-1998-2000-2002-2003 et 2008) sur moi (2004) mais je n'ai pas dit mon dernier mot ! L'idéal serait que nous nous retrouvions sélectionnés tous les deux !

Un nouveau challenge ?

Micheline a un papa moderne !

Je vous l'avais raconté il y a quelques jours, le papa de Micheline a franchi le pas, il s'est acheté un téléviseur écran plat !

Une excellente idée car ce genre d'engin est extrêmement convivial et facile à utiliser.

En moins d'un quart d'heure, le nouvel appareil était installé, mis en service et avait mémorisé toutes les chaînes reçues, y compris quatre programmes télé numériques et quelques station radio numériques également.

Comme d'habitude, le seul problème a été un problème de connecteur. Et vous vous retrouvez bêtement avec deux connecteurs femelles l'un en face de l'autre ! L'homosexualité n'étant pas encore admise en télévision, il nous a fallu démonter un connecteur mâle d'un autre vieux câble pour remplacer l'intruse !

Rendons hommage à la commerçante venue installer, elle a déduit le prix du connecteur du prix total !

Quant à la qualité d'image, il n'y a pas photo comme on dit, c'est superbe !

Noël approche !

La Ville de Charleroi vient d'envoyer un appel d'offre à Micheline pour quatre prestations de conteuse pour les enfants de Charleroi, pendant les fêtes de Noël prochain.

Si elle n'a pas hésité longtemps avant de répondre par l'affirmative, restait le problème du prix...

Combien demander pour une telle prestation ? En général, nous travaillons bénévolement pour le plaisir de nous faire connaître de nos auditeurs. Si le déplacement est long (nous sommes déjà allés conter à Quiévrain !), nous demandons pour que l'on paie les frais de déplacement. Lors de la nuit blanche du patrimoine en septembre dernier, notre bonne ville de Charleroi avait reçu quelque argent et nous avons donc été payés pour notre prestation. Mais ici, c'est Micheline qui doit décider de son tarif !

Un petit coup de fil à une conteuse plus "professionnelle" que nous s'est révélé indispensable et Micheline a donc pu envoyer son offre de service assortie d'un cadeau : si une séance supplémentaire est demandée, elle sera gratuite !

Si avec un tel argument, elle n'est pas engagée...

Je les ai reçus !

Je viens de recevoir les livres édités au Canada avec mon conte "les Mouches de Noé". Après un voyage digne des grandes épopées transatlantiques (juste une dizaine de jours de moins que le voyage de Christophe Colomb !), le colis est arrivé ce matin dans une petite camionnette rouge de la Poste.

Moyennant la somme de 10€, je suis donc entré en possession de ce chef d'oeuvre. Un petit livre, pas très épais mais à la couverture glacée du plus joli effet :

Le conte, qui a été un peu étoffé pour être conforme au règlement du concours, est agrémenté d'un joli dessin représentant l'arche sur les flots avec Madame Noé, les oiseaux, d'autres animaux et même les mouches...

Me voici donc parmi les auteurs édités, titre que j'enviais beaucoup à Micheline !

La tentation

Lorsque vous possédez un ordinateur, vous avez la possibilité de mémoriser un tas de documents plus ou moins importants et la tentation est grande de tout garder !

Méfiez-vous cependant car votre chère machine gardera précieusement tout ce que vous lui demandez mais vous ne saurez plus à quel endroit vous les avez placés. Car c'est vous et vous seul qui décidez de l'emplacement !

Il vous faudra donc créer des tas de dossiers pour classer tous les fichiers puis d'autres dossiers plus grands pour classer les petits dossiers et ainsi de suite jusqu'à ce que votre ordinateur tombe en panne et que le disque dur soit irrécupérable !

C'est à ce moment-là que vous prendrez conscience que la plupart des documents n'étaient guère aussi importants que vous ne le pensiez...

Quant à tout imprimer, cela ne fera que déplacer le problème !

Le pas est franchi...

Le 30 décembre dernier, je vous parlais des nouveaux téléviseurs. Et bien c'est fait, le papa de Micheline a accepté de remplacer son vieux téléviseur en bien mauvais état par un appareil moderne. Et même mieux, il a accepté de venir lui-même le choisir.

Quelques kilomètres à faire et nous étions dans le magasin qu'il connaît bien. Évidemment, il y avait un choix important mais qui s'est vite réduit au vu des exigences du client !

Un petit écran, une marque connue, un prix attractif (pas plus cher que dans un grand magasin spécialisé de Charleroi) et la promesse d'une livraison rapide avec, en plus, un tout nouveau câble de liaison qui permettra de "liquider" l'ancien qui ne tenait plus guère que par un grand mystère et des bouts d'sparadrap (merci Yves Duteil) !!!

Gageons que la semaine prochaine, il nous fera admirer sa nouvelle acquisition et ne jurera plus que par les écrans plats !

Un oubli...

Cela n'arrive pas souvent mais hier, j'ai oublié mon traditionnel article sur ce blog !

Oh, rassurez-vous, il y a une bonne explication : Micheline a participé à un concours de conte sur le thème de la Belgique et pour avoir une chance d'être publiée dans la Libre Belgique, il faut que l'on vote pour elle...

Depuis hier soir, nous envoyons donc des messages un peu partout dans le monde en demandant à nos amis de donner leur suffrage à "Histoire d'un recommencement", un conte signé sous le pseudonyme de Milou.

C'est bien gai de voir que, de partout, des ami(e)s lui envoient un petit mot pour annoncer qu'ils (ou elles) ont rempli leur devoir électoral !

Merci à vous qui lui témoignez ainsi une amitié qu'elle apprécie à sa juste valeur. Et à cet après-midi pour l'article suivant... Ce qui compensera "l'oubli" d'hier !

Repos...

Après une journée bien remplie comme celle d'hier, on se retrouve souvent étrangement trop calme !

On est toujours dans l'ambiance et le (petit) stress de décevoir les amis visiteurs, de ne rien oublier pour leur rendre la vie agréable. Pourtant, on sait qu'ils sont déjà loin, peut-être en train de se remémorer les bons souvenirs, de reparler de l'un ou l'autre détail particulièrement important à leurs yeux et que nous n'avons peut-être même pas remarqué mais qui a fait que leur voyage a été réussi !

L'histoire de la cloche du beffroi de Thuin, le témoignage poignant d'un sauveteur au Cazier, un recoin d'une ancienne cellule de carmélite, la photo de Khaldeï, ma préférée de tout le musée...

Mais on a beau revenir en arrière, rien n'a semblé poser problème et la journée a été parfaite ! Demain est un autre jour...

Une journée pleine...

En vrac... Les ruines de l'Abbaye d'Aulne, Thuin et son beffroi, Le Bois du Cazier, un dîner fromage et tradition, le Musée de la Photographie, un repas délicieux dans un restaurant de la Ville Haute...

C'était le programme de ce jeudi avec nos amis suisses. C'est que nous n'avions que ce jour pour tout voir !

Comme ils logeaient près de l'Abbaye d'Aulne, le matin en allant les chercher, nous avons rapidement fait le tour de l'ensemble grandiose du site. Puis, nous avons décidé de leur montrer Thuin, ses jardins suspendus, ses bords de Sambre et son beffroi qui les a fort impressionnés par sa grandeur et son aspect.

La suite a été plus classique. Le Bois du Cazier et le Musée de la photo. Ces deux lieux que nous aimons partager avec nos amis visiteurs "étrangers" (non Carolos, pour résumer !). Des très longues visites tant les questions étaient nombreuses et surtout tant leur intérêt était grand.

Le Musée du verre, le tour du site où nous avons pu entendre sonner la cloche Mariae Mater Orphanorum (pour entretien), la salle des pendus et d'autres lieux chargés de souvenir. "Notre" musée de la photo, son remarquable bâtiment et ses expositions de qualité les a également conquis.

Et pour terminer cette belle mais fatigante journée, nous avons été faire un excellent repas "Côté Terroir". Apéritif (une Orval pour notre ami Léon !), poelée de pétoncles, filet de sébaste ou épaule d'agneau, dessert et café, bref un bon moment de gastronomie.

Bon voyage de retour, chers amis et à la prochaine rencontre !

Débarquement en Normandie

S'il y a bien des plages connues partout dans la monde, ce sont celles de Normandie. Le 6 juin 1944, les alliés y débarquaient pour libérer l'Europe de l'envahisseur nazi.

Omaha Beach, Utah, Juno, Sword... des noms qui nous rappellent que des hommes sont morts pour que nous soyons libres.

Quoi de plus naturel que d'aller voir ces endroits où l'histoire s'est écrite il y a 65 ans. Rassurez-vous, il ne reste plus grand chose de cette époque excepté une partie du port artificiel d'Arromanches qui fut construit en 16 jours ! Constitués de vieux bateaux coulés sur place et de caissons en béton immergés aux bons endroits, il a permis de débarquer des milliers de tonnes de matériel par jour.

Les autres sites sont étrangement calmes et sereins. Seuls quelques blindés abandonnés là parsèment encore la ligne de front et la route qui sillonne ces endroits est étroite et sinueuse, passant du bord de mer à l'arrière-pays.

Des monuments, des cimetières et des stèles relatant l'un ou l'autre exploit guerrier, voilà les derniers vestiges de ces journées qui ont préparé la fin de la guerre.

Lieux de mémoires, lieux à ne jamais oublier !

Saint-Malo en Ille-et-Vilaine

Saint-Malo, le nom de cette ville fait résonner en tout jeune garçon, le nom de Surcouf et des corsaires !

Le tour des remparts est une chose à ne pas manquer car il vous permet d'admirer la ville, la mer et les nombreuses petites îles aux alentours. Au centre de la ville close, on peut voir la cathédrale dont le clocher domine les toits.

Au gré de la promenade, vous y trouverez des statues d'hommes célèbres comme Jacques Cartier, Surcouf ou encore Chateaubriand dont la tombe située sur l'île du Grand Bé est accessible à marée basse.

Saint-Malo est également un port important qui voyait partir les bateaux pour la pêche au large de Terre-Neuve. Aujourd'hui, c'est par milliers que les Anglais arrivent en France par ce port.

La ville close a été fort détruite pendant la dernière guerre et reconstruite à l'identique. Si les commerces et restaurants ne manquent pas, ils sont toujours respectueux du style et de l'esthétique.

Dinan dans les Côtes d'Armor

Une bien jolie ville entourée de remparts, Dinan est construite sur une colline et domine la Rance qui coule 75 mètres plus bas avant de se jeter dans la mer pas très loin de là !

On y trouve une remarquable basilique de style roman où nous avons pu admirer l’ombrellino (sorte de parasol rouge et jaune) et le tintinnabule (clochette sur un support), deux signes qui ne trompent pas le spécialiste : il s'agit bien d'une basilique ! Commencée au XIIe siècle, elle n'a cessé d'être transformée et est toujours inachevée... Le couvercle en cuivre des fonts baptismaux a été fabriqué à Dinant en Belgique qui est jumelée avec sa presque homonyme.

La montée entre le port et la vieille ville est abrupte et malheur à celui qui a oublié d'acheter son pain et qui doit remonter la côte !

Des ruelles serpentent en tout sens et chaque coin apporte une surprise au voyageur curieux : vieille maison à pignons de bois, enseigne d'un autre siècle, arcade fleurie...

Une belle surprise de plus et des souvenirs à emmagasiner !

Rennes en Ille-et-Vilaine

Connaissez-vous la cité judiciaire de Rennes ? Un bâtiment un peu futuriste dans lequel nous avions rendez-vous... Notre amie y travaille et c'est donc là-bas que nous devions la rencontrer ! Après une fouille du sac de Micheline (le garde en rit encore) et un passage sous un portique de détection, nous avons accédé à son bureau où elle nous a accueillis.

Elle nous a rapidement ramené chez elle où nous avons pu nous détendre et nous rafraîchir en attendant le retour du travail des deux forçats ! Quel plaisir de revoir ces excellents amis rencontrés en 1995 en Sicile et que nous voyons trop peu souvent (4 fois en 14 ans !).

Un superbe appartement que nous avons squatté avec leur bénédiction. Tout avait été prévu pour le bien-être des visiteurs, une chambre douillette, un frigo plein, des livres, de quoi grignoter... Un vrai conte de fée.

Nous avons passé une excellente soirée à nous remémorer les heures passées ensemble : notre "prestation" au théâtre grec de Ségeste où nous leur avons offert quelques passages d'Électre de Sophocle, nos escapades à Bruxelles et à Paris et leur présence pour fêter mes 60 ans ! Rien que des moments de bonheur et de joie.

Ils n'ont pas changé nos amis Bretons, toujours les mêmes ! Comme je leur ai dit : "Avec vous, on se quitte, on se revoit cinq ans après et on reprend la conversation là où on l'avait arrêtée !"

Ils ont été comblés de nos cadeaux et désormais un Chinel de Fosses-la-Ville orne une de leurs nombreuses vitrines, un livre sur les Gilles de Binche a trouvé place dans une bibliothèque et ils se sont régalés de chocolats belges et de 'cuberdons' !

Vannes dans le Morbihan

De retour de vacances, je sens que je vais être assailli de questions. Où ? Avec qui ? Comment ?

Commençons donc par le commencement. Nous sommes partis en Bretagne rendre visite à plusieurs personnes : une correspondante Internet de Micheline et des amis très chers rencontrés il y a 14 ans lors d'un circuit en Sicile.

Première étape, Vannes. Notre visite à Blanche et à Roland, son mari, nous a permis de revoir ces personnes si accueillantes que nous avions déjà vues, il y a deux ans. Cette année, la chaleur étouffante de cette fin juin les a obligés à rester chez eux et c'est donc au cours d'excellents repas que nous avons pu parler longuement des activités littéraires des deux dames, de tout et de rien !

Nous avons visité quelques beaux coins du Golfe du Morbihan et le souvenir de la plage de sable de Port Navalo, les pieds au bord de l'eau ou encore des hortensias superbes qui poussent dans cette région resteront longtemps dans notre mémoire et dans notre album photo :