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Louis


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jeudi 31 décembre 2009

Réveillon

Le 31 décembre dernier, j'avais écrit de belles phrases concernant l'année qui se terminait. Je ne peux que me répéter en retraçant quelques dates de 2009.

L'impro, bien sûr, et ses soirées de rêve par le simple jeu de deux personnes.

Les contes, sûrement, par la grâce d'une double finale à Surice, précédée de séances de répétition animées par Philippe Casterman et un Estival du Conte sous le soleil. Ou encore une journée du Patrimoine à Louvain-la-Neuve.

Des rencontres en mai à Vittel avec des archères helvètes, à Namur avec des amis français venus passer quelques bonnes heures dans la capitale wallonne. En juin, à Vannes et à Rennes sous un soleil de plomb.

Ou encore ma décision folle de présenter un manuscrit chez Chloé des Lys.

Et concluons comme l'année dernière...

Bref, tout ce qui rend plus fort, plus grand et plus ouvert aux autres. Merci d’être ainsi passé dans ma vie et d’y avoir laissé une empreinte indélébile.

Bonne année à toutes et à tous !

mercredi 30 décembre 2009

C'était la dernière séance...

Il faut les laisser parler, avais-je dit à Micheline à propos des enfants qui viendraient nous écouter lors de ces cinq après-midis.

Nous avons été servis aujourd'hui ! A la moindre question, les réponses fusaient et les suggestions pour "arranger" les contes à leur manière aussi !

Définitivement, Petit Papa Noël est premier au hit-parade et de loin... Tout le monde, y compris les adultes, a poussé la chansonnette avec nous. Une belle manière de faire participer les spectateurs !

Quelles leçons tirer de cette expérience ?

- Pas besoin de bien connaître son texte.
- Ne pas dépasser 45 minutes.
- Les contes doivent être très courts (moins de 3 minutes).
- Il faut varier le ton au maximum pour garder l'attention du public.

On en tiendra compte l'an prochain puisque nous avons déjà remis offre pour le Carnaval (2 séances) et Noël 2010 (quatre séances). Encore faut-il être choisis...

mardi 29 décembre 2009

Avant dernière...

Cette fois, les enfants étaient plus nombreux que les parents mais la surprise est venue des adultes qui ont participé chaleureusement, ont bien répondu aux questions et ont même chanté l'inévitable Petit Papa Noël !

Dans l'assistance on notait aussi la présence d'une auteure de Chloé des Lys, l'éditeur des livres de Micheline. Elle nous avait fait l'amitié de venir nous écouter et semblait heureuse de notre prestation.

C'est qu'elle en a appris des choses : l'origine de la bûche de Noël et des guirlandes qui garnissent nos sapins. Combien un petit garçon peut changer l'humeur d'une vieille tante ou encore les formules magiques du Père Noël.

Merci à toutes et tous d'être venus nous écouter, les petites étoiles dans vos yeux ont été notre meilleure récompense.

Promis, demain on fera encore mieux !

lundi 28 décembre 2009

Encore à l'hôpital !

Aujourd'hui, dernière visite de l'année, je l'espère, dans un hôpital.

J'avais rendez-vous chez un dermatologue pour résoudre un petit problème de deux excroissances de peau qui ne m'ennuyaient pas trop mais que je risque toujours de blesser, dans le bas du dos et sur la face antérieure de la cuisse droite.

J'étais attendu à 11 h30 et je suis entré à 11 heures... Le sympathique médecin a observé les deux "choses" et devant mon insistance, il a opéré habilement. Une piqûre de Xylocaïne et un coup de bistouri électrique et cela deux fois et me voila débarrassé.

Quelques conseils pour soigner et je suis dehors à 11h20 !

A part l'odeur de barbecue qui s'est infiltrée dans le cabinet médical et qui provenait de ma chair, je n'ai rien senti !

On y retournerait avec plaisr...

dimanche 27 décembre 2009

Et de trois !

Troisième séance de contes à la Maison du Tourisme. Et cette fois, il y avait beaucoup plus d'adultes que d'enfants !

Et surprise, notre amie Karine est venue nous écouter ! Pourtant, elle connaît la plupart de nos contes mais cela semble lui plaire d'entendre d'autres choses que d'habitude.

Elle a même été étonnée de voir Micheline raconter l'origine de la bûche de Noël. Une version raccourcie pour terminer et laisser les spectateurs sur leur faim !

Ah oui, Petit Papa Noël a encore remporté les suffrages ! Après analyse, c'est normal puisque c'est la seule chanson dont tout le monde se souvient du refrain et du premier couplet au contraire de "Vive le vent" ou "Mon beau sapin" !

samedi 26 décembre 2009

Lendemain de fête

Pour moi, ces lendemains de fêtes sont toujours des jours difficiles.

Manger du cougnou puis de la bûche, l'une ou l'autre friandise offerte par le Papa de Micheline est toujours synonyme d'aigreur d'estomac la nuit suivante.

2009 n'a pas dérogé à la tradition. Et c'est dons très "barbouillé" que je me suis levé ce matin.

Ce midi, nous avions décidé d'aller manger une simple viande grillée. Aucun des restaurants que nous avons contactés n'était ouvert ce lendemain de Noël. Le hasard du parking en ville a mené nos pas vers l'Impérial, un vieux classique de Charleroi.

Nous fréquentons cette bonne maison depuis près de 40 ans sans aucune mauvaise surprise. Et nous n'avons pas résisté à un petit fondu au parmesan ni aux lasagnes maison.

C'est bizarre depuis ma sortie de ce restaurant, je me sens mieux !

vendredi 25 décembre 2009

Le 25 décembre

C'est Noël et il pleut !

Que cela ne nous empêche pas de passer cette fête entourée de celles et ceux que nous aimons.

Chacun trouvera au pied du sapin ce qu'il veut. Les enfants, des jouets et des friandises, les adultes, le livre dont ils rêvaient, le dernier CD de XXX ou encore la dernière nouveauté en matière d'appareils ménagers ou de consoles de jeux.

Remarquez que je n'ai pas encore parlé des boissons qui font les belles fêtes, du champagne, du vin blanc ou rouge, un bon alcool en guise d'apéritif ou encore un petit café serré. Il y a même des gens qui préfèrent l'eau pétillante ou le coca...

Quant à moi, je vous souhaite un Noël de paix, de fraternité et d'amour. Au moins cela ne donne pas mal à la tête ni à l'estomac !

jeudi 24 décembre 2009

N'oublie pas mes petits souliers...

Lors des deux premières séances de contes nous avons demandé aux enfants le chant de Noël qu'ils voulaient chanter.

Les deux fois nous avons eu droit à la même réponse : "Petit Papa Noël" !

Et tout le monde connaît le refrain complet y compris les plus petits...

Bel exemple d'une chanson qui a fait le tour du monde, qui a mon âge et qui est toujours appréciée.

Je me demande si les prochains jours, je ne vais pas leur raconter que je suis aussi vieux que la chanson ! Je me réjouis déjà de voir leurs réactions !

Rassurez-vous, si les enfants ont cité cette chanson, nous avons aussi chanté "Vive le vent" mais les paroles sont moins connues !

Je me demande déjà ce que nous chanterons au carnaval ? Un appel d'offre nous est arrivé pour deux séances en février et pour Noël prochain. Qui a dit que Charleroi ne regardait pas vers le futur ?

mercredi 23 décembre 2009

Vrais contes et fausse impro

Voila donc notre seconde présentation terminée. Un peu semblable à la première avec toujours la même imagination des enfants qui cette fois ont voulu des hippopotames et des tigres en plus des girafes dans notre forêt !

La durée de 45 minutes nous semble bien choisie car, à partir des deux derniers contes, les gosses commencent à s'agiter sur leur siège et il nous faut faire preuve d'enthousiasme pour les "tenir" jusqu'au bout !

La soirée s'est déroulée à Ransart dans la salle qui nous sert pour nos entraînements d'impro. A notre arrivée, les cougnous n'attendaient que nous et le cacao commençait à chauffer...

Nous étions 16 autour de la table et après le repas, nous nous sommes lancés dans un jeu bien amusant consistant à faire deviner des titres, des livres, des personnages... au début en parlant autant qu'on veut, puis avec un seul mot puis en mimant.

"Dessinez, c'est gagné" a suivi et nous avons bien ri en essayant de deviner mots ou expressions plus ou moins bien représentés par chacun.

Une belle soirée pour une belle équipe !

mardi 22 décembre 2009

C'est mardi, nous contons !

Premier jour de nos prestations de conteuse et conteur pour enfants à Charleroi !

Il y a toujours deux ou trois gosses plus délurés que les autres qui vous poussent à aller plus loin, à donner des détails. Souvent des réponses sont inattendues mais bien amusantes.

Trouver des merguez sous le sapin semble normal à certains tandis que d'autres voient des girafes dans nos forêts ardennaises ! Et pourquoi pas ? Laissons les gosses avec leurs idées, elles sont toujours poétiques et interpellantes !

15 contes en 45 minutes, un programme mené à la baguette par Micheline avec mon aide et pour ne pas être taxés de calotin, nous avons évité toutes les allusions à Jésus !

En sortant, nous avons fait tous les deux la réflexion qu'aucun enfant n'avait même cité le mot "crèche" dans les choses que l'on prépare pour Noël !

lundi 21 décembre 2009

Le temps des vœux

Les vœux commencent à arriver que ce soit par la poste ou, de plus en plus nombreux, par mail.

C'est que j'aime recevoir ces cartes colorées ou ces simples messages. Savoir que quelqu'un que vous n'avez peut-être plus vu depuis des mois, si ce n'est des années, pense à vous, ne serait-ce qu'un jour par an, est bien réconfortant.

Notez que j'aime encore plus en envoyer. J'essaie de varier les formules pour que chacune et chacun des destinataires trouve un "petit plus" à son intention : un dessin, une allusion, un détail, le souvenir d'un moment de rencontre ou de bonheur vécu ensemble même si des milliers de kilomètres nous séparent.

Je conserve les anciens mails et ils sont classés par année. Pieusement, je garde trace des plus beaux et de temps en temps, je vais les relire...

Peut-être recevrez vous de ma part une liste de vœux... Ils sont à prendre tous dans n'importe quel ordre, mais tous ! Mon esprit mathématique me les a fait ranger par ordre alphabétique. Incorrigible Louis !

dimanche 20 décembre 2009

Surice 2009

Certains d'entre vous le connaissaient, voici le texte que j'ai défendu hier à Surice. Si je n'ai pas gagné, ce texte m'a prouvé deux choses, je suis capable de raconter une histoire "calme" et de conter assis. Deux belles révélations !

Entre crochets [ ], les indications scéniques que je me suis imposées.


JUSTE UN PEU DE TERRE


Emma vient de poser son balai contre le mur, elle est face à la fenêtre de l'atelier. [gros soupir]

Emma serre les poings pour retenir ses larmes. Paul, son mari, est mort dans un accident et elle est triste, infiniment triste. Et ce chagrin, il engendre l'ennui, le manque d'appétit, le désintérêt, le désamour.

Pourtant, Emma a décidé de gagner un peu d'argent en louant quelques pièces de sa grande maison pour des stages artistiques.

Ce matin, des enfants vont travailler la terre, d'autres vont faire de la peinture ou confectionner des marionnettes ou des masques.

Tout est prêt. Emma a pressé les oranges et elle vérifie le plateau de biscuits faits maison qu'on distribuera vers dix heures en guise de collation.

Il y a bientôt des voix et des cris d'enfants un peu partout.

Emma regagne son living ferme la porte et s'assied face à la photo de Paul. [je m'assieds] Elle n'arrive même plus à se souvenir précisément de sa voix. Les seules choses dont elle se souvient, c'est le bleu myosotis de ses yeux et la douceur de sa main quand il la caressait.

La journée terminée, Emma range un peu, passe un chiffon sur les tables, vide les poubelles et jette un regard furtif aux œuvres commencées.

Elle remarque deux ou trois petites figurines maladroitement sculptées. Juste à côté, un grand sac plastique avec de la terre à modeler presque blanche. Elle en prend une poignée et elle laisse faire ses mains.

Le jour est tombé et seul un mince rayon de lune éclaire encore un peu la pièce. Emma regarde son œuvre. C'est Paul qui est là, face à elle. Elle a su rendre des détails qui ne trompent pas : son éternelle mèche de cheveux sur le front, son sourire et son regard.

Elle prend son œuvre, la pose sur la table de sa chambre et va se coucher pour passer une nuit paisible comme elle n'en avait plus passé depuis l'accident de Paul.

Le matin, Emma se réveille et est accueillie par un : "Bonjour, ma belle…" Le bras de la statuette s'est soulevé et, dans un geste familier, Paul a remis en place une mèche toujours rebelle.

"Paul ?"

Emma a crié mais lui, il ne répond plus, il ne bouge plus.

Le soleil est de retour. Plusieurs fois Emma montera dans sa chambre pour voir la petite figurine qui demeure immobile et muette.

Quand tout le monde est parti…

"Bonjour ma belle…" et il passe la main dans les cheveux.

Emma dit juste : "Pourquoi ?"

"La solitude n'est pas bonne, ma belle… Voici venu le temps des souvenirs… Reprends ton travail. Tu seras plus utile à l'école qu'ici. La vie continue. N'aie crainte, je veillerai sur toi, ma belle !"

Depuis ce jour-là, Paul n'a plus rien dit…

En septembre, Emma a repris son travail à l'école. Elle a décidé de terminer les travaux entrepris avec Paul pour aménager deux chambres d'hôte. Quand elle lui en a parlé, il n'a rien dit. Il a simplement souri. Un de ces sourires qui donnent du cœur à l'ouvrage…

samedi 19 décembre 2009

Nous n'irons pas à Bruxelles !

Dimanche, nous avions rendez-vous avec Pascaline et Bob ainsi que Cathy et Diego. Une grande partie du gang des nez rouges allait se retrouver pour une journée de plaisir partagé...

Mon gros orteil gauche en a décidé autrement. Rappelez-vous, il y a quelques semaines j'avais eu recours aux urgences d'un hôpital pour un problème d'ongle incarné. Et au fait, c'était une pédicure qui avait résolu le problème.

Petite rechute aujourd'hui. Me voila donc un peu "coincé" dans mes godasses !

Pas de quoi m'empêcher d'aller défendre ma chance à Surice ce soir mais sûrement de marcher dans Bruxelles demain.

Le Musée des Instruments de Musique attendra bien notre prochaine visite.

vendredi 18 décembre 2009

Tradition


Comme chaque année, j'ai fait mes bouquettes ! Comme chaque année, je vous en parle !

C'est vrai que cette tradition bien liégeoise était au programme de la semaine avant Noël chez mes parents. Maman n'avait pas de recette écrite mais seulement une bonne idée des proportions de farine, d'eau et de levure. Contrairement à la coutume, elle utilisait de la farine de froment plus que de la farine de sarrasin ou farine de blé noir. Pourquoi, je n'en ai jamais rien su mais je perpétue SA tradition...

La meilleure partie de la préparation est la cuisson. Joyeusement, je fais sauter chaque bouquette au moins deux fois pour être sûr de la cuisson. Comme les raisins secs qui décoreront la moitié de la pile trempent depuis plusieurs heures dans le genièvre, il en reste toujours une petite gorgée pour le valeureux cuisinier : moi, en l'occurrence !

Cuire des bouquettes, c'est bien, mais les cuire en voyant le jardin enneigé, c'est vraiment Noël !

jeudi 17 décembre 2009

Il neige...

Comme d'habitude dans notre pays, les trains sont arrêtés (la presse nous annonce que les trains "P" habituellement mis en service aux heures de pointe ne roulent pas par temps de neige !), le ring de Bruxelles est bloqué, certaines routes sont fermées.

Et pourtant, la météo annonçait depuis deux jours de gros risques de neige.

Hier soir, en revenant de notre entraînement d'impro à Ransart, nous avons suivi un camion d'épandage feux clignotants allumés. Certes, il était vide mais probablement allait-il faire le plein de sel pour être prêt au cas où...

Évidemment notre pays n'est pas généralement atteint par des tempêtes de neige dignes du Canada ou de la Russie. Ceci explique cela, notre petit pays ne va pas s'équiper de matériel coûteux pour quelques jours par an. Mais dans ce cas, il vaut mieux prévenir que guérir...

mercredi 16 décembre 2009

Cartes

Voici revenu le temps des cartes de vœux.

Micheline et moi aimons beaucoup envoyer nos souhaits à plein d'amis et d'ainsi leur montrer que même si nous sommes éloignés et qu'on ne se voit guère, on pense toujours à eux.

Quoi de plus agréable que de recevoir des nouvelles de personnes que l'on a connues en vacances, sur Internet ou simplement devenus ami(e)s par la grâce d'une rencontre...

Dans presque chaque enveloppe, Micheline glisse une petite feuille de papier avec un de ses derniers poèmes, un conte ou encore un haïku. Tout cela personnalisé en fonction du ou de la destinataire...

Eh oui, les vœux cela peuvent devenir un peu moins "habituels" que ce que nous avons appris. Évidemment les traditions changent !

mardi 15 décembre 2009

Quelques textes de l'atelier d'écriture de Charleroi

Ce que j'aurais aimé

Ce que j'aurais aimé, c'est de conduire ! Pas une voiture, bien sûr, pas un camion. Non, conduire un orchestre et un grand orchestre ! Je m'imagine devant quatre-vingts musiciens attentifs. Un petit coup de baguette sur le pupitre et, c'est parti.

Pom Pom Pom Poooom ! En avant pour Beethoven et sa cinquième symphonie. Mes yeux se déplacent vers l'un ou l'autre des groupes de musiciens passant des cordes aux cuivres pour encourager ou montrer mon mécontentement. Les yeux c'est vital pour diriger un orchestre et puis c'est pratique, les spectateurs ne les voient pas !

Quand on est assis dans une salle de concert, on ne voit que le dos du chef et ses mains. La baguette est en général fort fine et on la devine plus qu'on ne la voit. Elle est le prolongement de la main droite et seuls les musiciens en perçoivent tous les mots. C'est que ça parle une baguette, ça crie, ça félicite, ça gronde, ça calme, ça impose le silence ou ça gueule !

Je ne suis pas (encore) chef d'orchestre mais qui sait si, un jour, on ne viendra pas me chercher ? Moi je suis prêt à relever le défi !


Une seconde, une minute, une heure
Texte avec pour contrainte, un laps de temps par paragraphe

Une seconde ! Voilà bien une expression galvaudée. Le commerçant pressé qui vous dit : "je suis à vous dans une seconde" ou "une seconde, j'arrive" et cela dure des heures...

Une minute, une belle unité de mesure pour les sociétés de téléphonie.
Taxation à la minute, dit-on. Taxation à la seconde, réclament les consommateurs.
Une minute pour dire tant de chose à un être cher ou une minute de silence, le onze novembre...

Une heure pour le repas de midi, une heure de fourche, une heure d'attente à l'hôpital. Je me demande toujours si ces toutes ces heures sont identiques. À l'école il existe même des heures de cinquante minutes, c'est vous dire...

Une seconde, une minute, une heure ? Qu'importe, j'ai le temps...

lundi 14 décembre 2009

ANNIVERSAIRE

682 messages, presque autant de commentaires et une moyenne de 14 visiteurs par jour...

Un palmarès que je n'avais jamais osé espérer quand j'ai commencé ce blog, il y a deux ans jour pour jour !

Allez, je lance un JOYEUX ANNIVERSAIRE !

Aujourd'hui, je n'ai pas eu trop de mal à trouver un sujet d'articles, les autres jours non plus d'ailleurs !

dimanche 13 décembre 2009

Dimanche

Cet après-midi, nos pas nous ont menés vers un micromarché de Noël.

Je dis micro parce qu'il se tenait chez une copine de Micheline. Tout juste deux tables remplies d'objets venant du Cambodge. Mais quels objets...

Foulards de soie au couleurs chatoyantes, foulards de coton bien chauds, jolis bijoux, ravissantes boîtes de poivre, baume du tigre et plein d'autres petits et grands cadeaux.

Et des prix à tomber à la renverse !

Quand je pense qu'il y a des gens qui vont bien loin, cela me sidère...

Enfin, chacun ses goûts, moi je préfère acheter des objets de qualité à prix doux que d'aller me geler dans une grande ville. Et en plus, on nous a offert une tasse de café ou de thé. Merci !

samedi 12 décembre 2009

Troisième journée

C'est ce samedi que s'est déroulée la troisième journée de répétition des conteurs lauréats du concours de Surice.

Comme le veut la tradition, nous avons nous-mêmes décidé de l'ordre de notre passage et chacun a pris sa mission de présentateur du conteur suivant très au sérieux. Cela fait aussi que nous ne sommes pas adversaires mais plutôt membres d'un groupe de conteurs d'un soir !

Puis, on est vraiment rentré dans le vif du sujet. Nous avons toutes et tous été "torturés" par nos formateurs qui ont vraiment essayé de nous donner toutes les armes pour bien nous comporter lors de cette finale devant public.

Certains n'ont pas eu droit à beaucoup de remarques mais certains contes ont été "démontés" pièce par pièce pour peaufiner au mieux la présentation, l'atmosphère ou les petits détails qui font qu'un conte fonctionne bien...

En ce qui me concerne, je rendrai hommage à Philippe Casterman qui a pris son rôle très au sérieux et ne nous a pas lâchés avant que notre conte soit aussi parfait que possible. Grâce à lui, je sais maintenant que je peux conter assis sans faire de grands gestes comme à mon habitude et que je suis plus ou moins capable de conter une histoire "sérieuse" !

J'en ai appris des choses au cours de ces trois jours...

vendredi 11 décembre 2009

vendredi d'impro !


Une bonne soirée d'impro ce vendredi : un match 5 femmes contre 5 hommes !

Cela s'est passé dans la grande salle de La Ruche à Marcinelle qui pour l'occasion était remplie plus qu'au deux tiers. Une très bonne organisation avec un accueil en trois temps, la caisse, la distribution des cartons de vote et enfin l'entrée de la salle dont Micheline et moi étions chargés... Un petit mot souriant pour recevoir les spectateurs, leur demander gentiment leur ticket et leur souhaiter une bonne soirée. Accueil un peu plus personnalisé avec les gens connus, comme nos collègues de l'association, nouveaux ou anciens ou encore l'un ou l'autre ami qui nous a fait le plaisir de venir !

Ajouté à cela une très bonne ambiance organisée par Corinne en maîtresse de cérémonie qui a été jusqu'à demander aux spectateurs de s'embrasser avant le début du match et les jouteuses et jouteurs qui sont même venus saluer tous ensemble à l'issue de la rencontre.

L'entracte nous a permis de faire connaissance des parents de notre collègue Jésica qui venaient voir leur fille jouer un match pour la première fois. On ne sait pas très bien qui était le plus stressé...

jeudi 10 décembre 2009

Nos contes...

Tout avance normalement pour les contes que nous présenterons au concours de Surice.

Micheline commence à bien apprivoiser son texte et semble de plus en plus à l'aise avec ce petit garçon qui quitte l'Italie pour la Belgique. Tous les jours, je la questionne pour savoir plein de détails sur les personnages, les lieux et l'histoire elle-même pour qu'enfin il y ait une vraie vie dans ce conte et ça marche : Les mots enlevés depuis samedi ont laissé la place à des regards, des sourires et des mimiques.

Quant à moi, je me trouve de mieux en mieux avec ce texte épuré qui va être rempli de petits gestes, de sous-entendus et surtout des images que vont se construire les auditeurs.

Tous les deux, nous avons décidé de mettre en pratique cette belle phrase...
"Le journaliste raconte ce qu'il voit, le conteur voit ce qu'il raconte".

Et nous voyons de mieux en mieux !

mercredi 9 décembre 2009

Le Belge de l'année

Mon ami le Petit Belge en parle sur son blog, je ne sais quel quotidien sollicite un vote pour élire celle ou celui qui sera le Belge de l'année 2009...

Il paraît que la liste des vingts candidats est le résultat d'un sondage très sérieux. Jugez plutôt sur cette liste de quelques-uns des nominés...
- Les actionnaires de Fortis
- Les agriculteurs en colère
- Michel Daerden, homme politique
- Fabiola, Reine
- Les victimes de Ghislenghien
- Younes, enfant martyr

Où allons-nous ?

J'ai poussé les investigations plus loin pour m'apercevoir que trois lettres figuraient aussi parmi les sponsors... RTL, vous connaissez ?

mardi 8 décembre 2009

Correction

Souvent, lorsque Micheline a terminé un ou plusieurs textes, elle me demande de jeter un coup d'œil et d'éventuellement corriger...

Si les fautes de frappe ou autres ponctuations erronées ne posent pas de problème, il n'en va pas toujours de même pour les phrases que je juge boiteuse, les mots que j'estime incongrus ou simplement mal choisis !

Aujourd'hui encore, nous avons longuement travaillé à améliorer une longue nouvelle écrite à l'occasion d'un concours.

C'est vrai qu'une personne qui relit un texte écrit par quelqu'un d'autre y repère très vite les petites imperfections. Je trouve très vite la situation impossible parce qu'un élément de l'histoire n'a pas été pris en considération ou la petite phrase en trop...

Jusqu'à présent, nous ne nous sommes jamais battus sur un mot ou une phrase mais il faut dire que je capitule facilement !

lundi 7 décembre 2009

Les aléas des supermarchés !

Les fêtes approchent à grands pas et nos supermarchés sont envahis de nombreuses "nouveautés" destinées à vous faire acheter.

Le seul problème est que tous ces produits prennent la place des produits habituels qui sont relégués bien loin ou pire, absents pour quelques semaines.

Cela ne plaît guère à la plupart des clients habitués qui cherchent vainement leur pâté préféré, leur petit vin du dimanche ou même leur fruit quotidien. Le pâté a été remplacé par douze sortes de boudins, le vin par du champagne et les pommes par des fruits exotiques inconnus.

Quant à l'expérience de fusion boucherie/charcuterie, j'ai encore surpris un boucher se plaignant que la dame de l'ex-charcuterie n'était pas capable de couper un rôti de bœuf dans le bon sens !

Eh oui, "chacun son métier", comme disaient nos ancêtres. De leur temps, il y avait des bouchers, des charcutiers, des tripiers et pas des polyvalents, polis certes mais sans grande valeur !

dimanche 6 décembre 2009

Famille

Un dimanche sur deux ou parfois un peu plus souvent, j'ai l'habitude de téléphoner à mes frères. Comme vous le savez maintenant, Jean-Marie et Simone habite à Fontin, près d'Esneux. Quant à Guy et Arlette, c'est à Liège, ma ville natale qu'ils habitent.

C'est toujours un grand plaisir d'entendre leur voix et d'être tenu au courant des dernières nouvelles de la famille. Avec trois enfants chacun et une quinzaine de petits-enfants (à eux deux !), il y a toujours une anecdote à raconter ou un exploit sportif, scolaire ou simplement familial à évoquer...

Depuis le décès de nos Parents, dans les années 90, nous nous voyons moins souvent mais nous communiquons beaucoup via mail ou par téléphone.

Chez Jean-Marie, je suis sûr d'entendre ma belle-sœur qui demande à me parler et chez Guy, il y a toujours un fond musical de qualité.

Aujourd'hui n'a pas failli à la tradition, Guy m'a téléphoné et sitôt notre conversation terminée, j'ai appelé Jean-Marie. C'est que je leur dois le respect à tous les deux. 7 et 11 ans d'écart, cela compte...

samedi 5 décembre 2009

Travail du samedi !

Seconde séance de répétition pour le concours de Surice.

Aujourd'hui, tout le monde est présent et chacun a pu travailler son intervention en profondeur sous la houlette d'Émile le matin et de Philippe l'après-midi.

De bonnes idées ont été données et chaque conteur a reçu de précieux avis de chacun.

Sur les conseils de Philippe, il y a gros à parier que, pour la première fois, je vais conter assis. Cette position convient à mon conte assez intimiste et qui ne nécessite guère de grands effets. Honnêtement, je me suis senti à l'aise et tout le monde m'a encouragé à adopter cette "technique".

Micheline a été très souvent interrompue pour lui demander d'alléger son texte, d'élaguer encore et encore, jusqu'à avoir un conte simple et sobre. En rentrant vers Charleroi, elle m'a dit que certaines remarques lui avaient ouvert les yeux et qu'elle allait probablement réécrire une bonne partie.

On avance... Lentement mais le résultat en vaudra la peine !

vendredi 4 décembre 2009

Le magasin de contes

Nous venons de recevoir une première impression couleur de la couverture du prochain livre de Micheline.

Nos amis Dominique et Dominique ont fait fort, très fort ! Je vous l'avais raconté début novembre mais le résultat est superbe : Le petit magasin de Mont-sur-Marchienne est devenu bien différent, il attire le regard du lecteur plus sûrement qu'une photo de star plus ou moins dénudée !

A l'arrière du livre, une photo un peu mystérieuse de l'auteur...

Si avec tous ces ingrédients, le livre n'est pas un succès planétaire, je veux bien le manger... Oui, je veux bien le dévorer et l'apprécier page par page...

Trêve de plaisanterie sur un sujet sérieux comme les contes de Micheline. Nous espérons que les personnes qui liront ce livre l'apprécieront comme nous. Et pas seulement pour la couverture !

jeudi 3 décembre 2009

Mes bretelles !

Par la grâce d'un pantalon trop long, j'ai décidé de m'acheter des bretelles.

Accessoire de vieux, me direz vous ? Eh bien, je dis non, décidément non !

D'ailleurs tous les hommes chics portent des bretelles. Preuve ? Moi, le jour de mon mariage... Portez la jaquette et un pantalon muni d'une ceinture est vraiment la dernière chose à faire... C'est que le brave loueur de costumes m'avait dit. Et j'ai obéi et je ne l'ai pas regretté !

Voyez un peu, plus de 35 ans de mariage grâce aux bretelles ! J'en connais certains qui n'en mettront jamais et d'autres qui soupirent de ne pas en avoir eu !

En attendant j'arbore cet accessoire avec dignité et plaisir et en plus j'allonge la vie de mes pantalons qui ne traînent plus trop par terre...

Il n'y a que mon tailleur qui n'apprécie pas !

mercredi 2 décembre 2009

Haïkus...

Depuis quelques semaines, la Belgique a découvert le haïku grâce à notre ex-premier ministre, Herman Van Rompuy, qui est, paraît-il, un spécialiste du genre.

Qu'est-ce qu'un haïku ? C'est un poème d'origine japonaise. Il comporte traditionnellement 17 syllabes en trois segments 5-7-5.

Pour les puristes, il paraît que notre Adamo national est apprécié au Japon parce que certaines de ses chansons sont en "5-7-5" :

Tombe la neige
Tu ne viendras pas ce soir.
Tombe la neige

Micheline s'est lancée dans ce genre poétique. Voici un haïku sur le printemps et un autre sur les Marches de l'entre Sambre et Meuse :

Tapis de pensées
en bordure du jardin.
~ Premiers pas dans l'herbe

Son criard du fifre
roulements sourds de tambour
~ La mouche bourdonne

Je me demande si elle ne va pas briguer le 16, rue de la Loi ?

mardi 1 décembre 2009

Fafouille II

Quand nous allons à Charleroi, nous avons l'habitude d'aller dire bonjour à Etienne Grandchamps dans sa librairie Fafouille, au Passage de la Bourse et aujourd'hui, nous n'avons pas manqué à la tradition. C'est que nous avons un point commun, lui et moi, nos épouses respectives, Régine et Micheline, sont auteurs chez Chloé des Lys. Le livre de Régine est pratiquement terminé et devrait donc sortir courant 2010. Quant à Micheline...

Etienne résiste avec bravoure aux promoteurs qui vont "redynamiser" la Ville Basse en y faisant des travaux qui vont durer trois ans ! Les aménagements des voiries de certaines rues ont déjà commencé au grand dam des commerçants qui regardent passer les clients loin de leurs vitrines faute de trottoirs praticables.

Notre ami a racheté l'ancienne Librairie Nouvelle (juste à côté des Mille Colonnes) et travaille d'arrache-pied pour ouvrir une "annexe" à Fafouille qui devient vraiment trop petite... Les travaux avancent selon les prévisions et l'ouverture officielle aura lieu, si tout va bien en 2009, c'est-à-dire dans moins d'un mois. Il y a gros à parier que nous y serons invités et que nous irons !

lundi 30 novembre 2009

Premier round !

Hier, c'était le jour de la première répétition pour le concours de contes de Surice. Eh oui, ne croyez pas que c'est facile... On travaille d'arrache-pied pour être le meilleur possible devant le public.

9 finalistes adultes et 3 adolescents se sont donc rencontrés dimanche pour la première fois. Une équipe bien sympathique face à Émile et Philippe qui seront nos mentors jusqu'au 19 décembre, jour de la finale.

Le matin, chacun a présenté une petite partie de son conte et a pu déjà entendre plein de conseils aussi bien des autres conteurs que des animateurs... Une bonne méthode qui a fait ses preuves. On remarque souvent ses propres défauts en écoutant un(e) autre !

L'après-midi, Émile nous avait confié le soin de reprendre les contes des ados et de les revoir avec eux. Nous avons donc quitté la salle de répétition pour nous réfugier à cinq au premier étage.

Les passés simples, toujours "fort appréciés" des enseignants ont été irrémédiablement traqués et transformés en indicatifs présents, bien plus vivants ! Cela fait, chacun d'eux a d'abord lu, puis interprété deux fois son texte, une fois assis, une fois debout. Une bonne méthode pour un peu les détendre car tous trois sont stressés. Puis, nous leur avons livré notre conte et en récompense, deux petites histoires de Nasreddine qui nous plaisent toujours autant.

A notre retour au rez-de-chaussée, ils étaient déjà plus relax et nous étions bien fatigués !

C'est la première fois que nous faisions ce travail et nous avons pu mesurer combien ce travail de formateur est difficile et crevant.

dimanche 29 novembre 2009

Incendie...

Lorsque vous entendez à la radio qu'une habitation située "rue xxx" a été la proie des flammes (comme disent les journalistes distingués), vous imaginez rarement que ce peut être une maison que vous connaissez bien ou dans laquelle vous avez vécu...

Hier matin la radio : "Un building de dix étages situé boulevard Frère-Orban à Liège..."

Micheline : "Tu ne crois pas que c'est le building de tes parents ?"

Moi : "Il y en a plus de trente sur l'avenue et ils ont tous dix étages !"

Un rapide passage par Internet m'a surpris : Une photo ne laissant aucun doute. Oui, c'est bien le building où mes parents ont habité pendant plus de vingt ans et où moi aussi, j'ai vécu (pendant les week-ends) jusqu'à mon mariage !

Mon frère avait racheté cet appartement à la mort de nos parents et y a habité jusqu'en 2008.

Les dégâts sont relativement importants et spectaculaires. Cinq étages sont inhabitables...

Eh oui, cette fois, on connaissait, même très bien !

samedi 28 novembre 2009

UNICEF

Comme chaque année à cette époque, l'Unicef sollicite la générosité des gens pour aider les enfants. Noble tâche, s'il en est !

Là où le bât blesse, ce sont les prix demandés...

Je m'explique : Vendre à des prix idiots n'avance pas beaucoup leur cause.

4,5 ou 8,5 ou 9,5 euros pour je ne sais quoi, est-ce bien intelligent sachant que beaucoup de vendeurs vous sollicitent en rue ou dans une grande surface et n'ont pas un fond de caisse illimité... Pourquoi pas des prix ronds qui faciliteraient le commerce ?

Quand je pense qu'il y a dans cette institution des gens qui réfléchissent beaucoup...

Allez, ce sera pour l'an prochain !

vendredi 27 novembre 2009

La photo

Lorsque vous devez renouveler votre carte d'identité, on vous demande d'amener une photo de 45x35 mm et l'on vous cite les caractéristiques de l'œeuvre qui deviendra un infâme portrait en noir et gris sur le document terminé.

C'est ici que cela se corse car la définition de la photo à l'administration communale de Charleroi n'est pas la même que la mienne. Pour le fonctionnaire derrière sa vitre, la photo doit être tirée sur un papier spécial comme depuis 180 ans. Pas question d'utiliser votre imprimante et un papier blanc de bonne qualité : ce que vous présenterez ne sera pas appelé photo !

Comme par définition, une personne derrière une vitre, même sale (la vitre !), a tous les droits et est seule détentrice de la vérité, vous quittez l'endroit à la recherche d'un photographe...

15 minutes plus tard et 8 euros en moins, on vous accueille avec le sourire du vainqueur et tout se passe bien !

Heureusement sur votre convocation, il est stipulé que le prix maximum que l'on pourra vous demander est 14,5 euros... Devinez combien j'ai payé ?

jeudi 26 novembre 2009

2009-1946=63

Un nombre magique puisqu'il est le produit de 9 et de 7, deux chiffres magiques !

C'est donc aujourd'hui que je fête mes 63 ans et je me sens bien, c'est-à-dire, pas plus mal qu'hier !

Les coups de téléphone se succèdent et nombreux sont les parent(e)s et ami(e)s qui ont pensé à moi...

Facebook, par exemple, doit être saturé de messages !

Les membres de mon forum d'énigmes m'ont inondé de souhaits aussi sympathiques qu'inattendus ! C'est vrai que depuis cette année, certain(e)s ont eu l'occasion de faire ma connaissance de visu, cela aide...

L'an prochain, ce sera encore plus magique : 64, carré, cube et puissance 6 parfait. C'est sûr on fera la fête !

En attendant je continue celle de cette année en vous disant merci !

mercredi 25 novembre 2009

Mon conte

Tout doucement, je commence à apprivoiser le texte de mon conte, lauréat au concours "Fais-moi un conte" de Surice de cette année. "Terre, ah terre" en était le thème.

Voici donc Emma, une femme veuve depuis peu qui, pour boucler ses fins de mois difficiles, accueille des ateliers artistiques. Un modelage réalisé par un enfant va changer sa vie. Elle aussi va aussitôt se mettre à travailler la terre et très vite, son œuvre ressemblera à Paul. De temps en temps, Paul lui parlera mystérieusement par l'intermédiaire de cette petite statue. Il lui rendra le moral et la volonté de vivre.

Un texte long de presque dix minutes. Je regrette de ne pas avoir été plus direct mais, honnêtement, j'espérais qu'un autre conte serait repris ! Une histoire qui se passe au temps de Christophe Colomb et que je vais mettre à mon répertoire.

Décidément, le jury n'a jamais les mêmes goûts que moi !

Sur ce, je vous quitte, je vais étudier...

mardi 24 novembre 2009

Portrait chinois

Suite d'hier. Deux portraits chinois.

Si j'étais...

Si j'étais un instrument de musique, je serais un orchestre complet.

J'aime trop la musique pour choisir et en plus, devenir chef d'orchestre a toujours été un rêve.

Je serais tour à tour, seconds violons, premiers violons, altos, violoncelles et contrebasses, bois ou cuivres, percussions ou peut-être même harpe...

Et le piano, me direz vous ?

Le piano, il attend sagement que l'orchestre lui laisse la parole. Quand il la prend cette parole, tout le monde se retire sur la pointe des pieds... Ce n'est pas la parole qu'il prend, c'est le pouvoir !

Vous voulez vous en convaincre ? Écoutez le début du concerto en la mineur de Schumann. Dès que le piano entame sa partie, il a déjà gagné ! http://www.youtube.com/watch?v=IZcuKyaBk2o

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Si j'étais un arbre, je serai déjà coupé et débité depuis bien longtemps, depuis des dizaines d'années. C'est qu'il faut être patient pour trouver la planche qui deviendra violon.

Avec amour et respect tailler, raboter, polir jusqu'à la perfection, jusqu'à ce que la forme voulue soit trouvée et harmonieuse.

Et quand le luthier insère le petit morceau d'épicéa, que l'on appelle l'âme, à l'intérieur du violon, entendre la première note. Comme le premier cri d'un nouveau né dont personne ne sait ce qu'il deviendra mais qui déjà en lui possède toute sa vie future...

lundi 23 novembre 2009

Un autre, un autre...

Un atelier d'écriture succède à un autre...

Petit exercice sur "La vie, c'est comme..." à compléter !

Nous devions trouver six phrases commençant par ces mots. J'en ai choisi quatre : mon préféré en dernier.

La vie, c'est comme...

La vie, c'est comme regarder par un trou de serrure, on voit bien quelque chose mais pas tout.

La vie, c'est comme tirer à l'arc. On vise bien mais on n'atteint pas toujours le centre de la cible.

La vie, c'est comme hier. On pense au lendemain mais demain est déjà passé.

La vie, c'est comme un chemin dont on ne connaît pas la fin sauf quand on l'a atteint.

dimanche 22 novembre 2009

Un autre atelier (voir 7 novembre dernier) à Gembloux

Les "incitants" : Une première phrase obligatoire, Un lieu, Gembloux et un animal, ni chien, ni chat... Et surtout 25 minutes pour écrire !

Les fraises d'Australie

Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance, me disait toujours mon frère.

Il est vrai que mes retours d'Australie ne sont pas nombreux...

J'étais parti là-bas avec ma femme Jane pour y faire des affaires. Je m'en souviens comme si c'était hier... Le lundi 24 avril 2000, je prenais le bateau pour un voyage de près de deux mois. Sydney et Jane m'attendaient. Jane, cette jolie fille blonde de 23 ans rencontrée durant des études d'agronomie. Elle était venue pour s'initier à la culture des fraises. Moi qui habitais Gembloux, j'avais fait sa connaissance et nous étions très vite tombés amoureux.

Dès l'obtention de notre diplôme, nous nous sommes mariés et elle est repartie dans son pays. Le temps d'arranger quelques affaires, je suis parti la retrouver et nous nous sommes installés à Botany Bay au sud de Sydney.

Inutile de dire que cela n'avait pas enchanté mes parents. Mais quand on aime...

Deux enfants plus tard, je suis revenu en Belgique seul... C'était pour fermer les yeux de mon père qui avait attendu mon retour pour mourir en paix.

Le voyage suivant fut plus gai. Toute la famille est revenue en Belgique pour fêter les 80 ans de Granny, comme l'appellent ses petites-filles !

C'est vrai que les deux gamines avaient tant et tant de choses à raconter à leur grand-mère : Le pays où il fait bien plus chaud en janvier qu'en juillet, où les koalas servent d'animaux domestiques et surtout où les autos roulent à gauche !

Depuis leur naissance, elles parlent anglais avec leur mère et français avec moi.

La technique moderne permet certes de fréquents dialogues via Internet mais une rencontre face à face est quand même le meilleur moyen de communiquer...

Durant notre séjour de près de six semaines, nous en avons rencontré des gens, connus ou inconnus, parents proches ou lointains. Sydney et nos amis australiens étaient bien loin.

N'empêche, je me répétais souvent la phrase de mon frère :
Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance !

samedi 21 novembre 2009

Dormir à la campagne...

Pour fêter les 70 ans de mon frère Guy, nous sommes retournés à Liège, ma ville natale... Mon frère aîné, Jean-Marie et Simone, ma belle-sœur qui ont récemment emménagé à Fontin, près d'Esneux, nous y avait invités pour passer la soirée et la nuit.

Une très bonne idée qui a failli rater pour cause d'accident dans le tunnel de Cointe, ce qui nous a retardés de près de deux heures !

A notre arrivée, nous avons été accueillis par de grands sourires et nous avons pu visiter cette ravissante maison. Simone avait vraiment pensé à tout : nos lits douillets étaient déjà réchauffés par une bouillotte ! L'apéritif était au réfrigérateur et une excellente tourte dorait au four.

La soirée s'est déroulée sous le signe de la joie et nous avons pu conter quelques-uns de nos "chevaux de bataille" avant de nous plonger dans la douce chaleur de notre lit. J'avoue avoir eu un peu de mal à m'endormir tant le silence était profond. Pas un bruit de voiture ni d'usine, pas un souffle, rien... Quelle différence avec la ville !

Ce samedi matin, Simone nous avait préparé un déjeuner campagnard varié avec tout ce qu'il faut pour bien nous rassasier. En plus, elle a voulu repasser la chemise que je comptais porter pour aller fêter mon frère et qui lui semblait un peu froissée par le voyage...

Merci !!!

vendredi 20 novembre 2009

Mon agenda

C'est un des derniers souvenirs de ma vie professionnelle. Je suis parti avec lui le 31 mars 2000. Depuis ce temps, il est sagement installé sur mon bureau, juste à côté de mon ordinateur et du téléphone. Je veux parler de mon agenda.

Comme chaque année, fin novembre, je me rends chez mon libraire préféré (vous savez, celui qui vend les livres de Micheline !), pour y acheter une recharge du "semainier millésimé".

Et là, commence un moment de bonheur pour moi... Méticuleusement, je relis toutes les feuilles concernant l'année qui se termine et je "transfère" les informations importantes (anniversaires, rendez-vous, invitations) vers les bonnes dates de l'année prochaine. Très souvent, un mot inscrit en bas de page me rappelle un bon moment passé chez l'un ou l'autre, une personne reçue à la maison ou encore une journée particulièrement réussie.

C'est ainsi qu'hier, j'ai déjà "réservé" des jours en mai pour rencontrer des amis très chers... Et je ne vous parle pas des vacances auxquelles nous commençons à penser !

jeudi 19 novembre 2009

Pédicure-podologue

Voilà bien un corps de métier auquel je n'avais encore jamais eu recours. Depuis ce matin, je connais !

Un début d'ongle incarné m'avait amené aux urgences d'un hôpital il y a quelques jours. Je ne vous en avais même pas parlé ici tellement cela avait été désespérant... Vous arrivez en ayant mal et vous le dites. On vous fait patienter pendant plus d'une heure avec d'autres personnes dans le même état. On vous fait entrer pour entendre le médecin qui doit vous examiner annoncer sans rire qu'il part en salle d'op et qu'il ne sait pas quand il reviendra... Et lorsqu'enfin il arrive, c'est pour examiner votre orteil pendant moins de dix secondes et vous conseiller d'aller consulter un pédicure !

La pédicure dont des amis m'avaient dit le plus grand bien s'est occupée de moi avec efficacité ! Après constatation des dégâts, elle s'est attaquée à cet ongle qui poussait mal pour le ramener dans le droit chemin !

À grands coups de pince et de bistouri, elle a travaillé mon gros orteil sans trop de sentiment. Certes, j'ai eu mal mais dans ces cas là, je compense en riant. Surtout que Micheline était à côté de moi et se cachait les yeux !

Bref, je ne souffre plus et quatre de mes orteils sont "habillés" de pansements plus ou moins esthétiques.

Merci et à la prochaine dans deux mois... En attendant, défense de me couper les ongles des pieds !

mercredi 18 novembre 2009

Tous les deux !

Nous y sommes enfin arrivés ! Micheline et moi serons finalistes du concours de contes de Surice.

Depuis près de 10 ans, nous envoyons chacun des contes et très souvent, le jury remarque l'une ou l'autre de nos œuvres (avec une grosse majorité pour celles de Micheline !). Depuis 1997, nous avons pris l'habitude de défendre à deux le texte choisi quelque soit l'auteur retenu !

Il nous aura donc fallu attendre cette année pour voir figurer nos deux noms dans la même liste.

Micheline défendra "Un peu de terre", l'histoire du petit garçon emportant un peu de sa terre natale dans une petite boîte bleue.

Louis se mesurera avec "Juste un peu de terre", l'histoire de cette femme qui se met à travailler la terre.


Comme je l'ai écrit aux organisateurs, nous allons enfin pouvoir critiquer l'autre pendant les répétitions qui cette année seront assurées par Émile Hesbois et Philippe Casterman (finaliste comme nous en 2001 et président du jury en 2008) !


Le plus dur va être de mémoriser et cette année, Micheline ne sera pas là pour me "rattraper"...

mardi 17 novembre 2009

Que dire ?

Nous venons d'envoyer une lettre à l'Échevin de la Culture de notre bonne ville de Charleroi.

C'est grâce à lui que Micheline avait pu vendre ses quatre premiers livres à la bibliothèque Rimbaud... Il avait fallu son intervention pour que la vente puisse se passer et nous l'en avions remercié avec gratitude.

Les liens noués à cette occasion avec l'Échevinat nous avaient d'ailleurs permis de présenter ces "Contes sur le vieux Charleroi" lors des Journées du Patrimoine 2008. Une bonne façon de se faire un peu connaître...

Il y a quelques mois, Micheline a voulu se renseigner sur la manière dont ses livres "tournaient". Quelle n'a pas été notre stupeur d'entendre que les livres achetés et payés en juillet 2008 étaient bien rangés dans une réserve et attendaient le bon vouloir de Dieu sait qui pour être inventoriés et enfin disponibles à la lecture !

J'ai donc pris ma plus belle plume pour rédiger une gentille lettre à qui de droit. Je ne doute pas un seul instant que Monsieur Tanzilli répondra...

C'est que depuis ce temps-là, Micheline a sorti deux nouveaux bouquins qu'elle voudrait également voir à disposition des clients de la bibliothèque !

lundi 16 novembre 2009

Imagination...

J'aime toujours rencontrer des gens et d'autant plus lorsque je les "connais" sans les avoir jamais vus ! Avec Internet, c'est souvent le cas. Parfois même, on refuse de rencontrer physiquement une autre personne, par pudeur, par crainte ou simplement par indifférence.

Au cours de l'été, nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec une amie écrivain avec laquelle nous correspondions déjà depuis quelques mois mais qui désirait rester anonyme. Le hasard d'une éventuelle collaboration littéraire avec Micheline a fait que nous avons dû nous voir et nous nous sommes vus !

Hier, le Petit Belge nous a fait la surprise d'une rencontre à Tournai où je l'avais invité.

Je trouve ces rencontres toujours pleines de surprises... Est-elle brune ou blonde ? Est-il grand ou petit ? Quel est le son de sa voix ? Le courant passera-t-il aussi facilement que via des mails ou des commentaires sur un blog ?

Il faut laisser vagabonder son imagination et admettre que l'on peut se tromper... Jusqu'à présent, nous n'avons jamais été déçus ! Surpris, parfois mais déçus, jamais !

dimanche 15 novembre 2009

Tournai

C'était ce dimanche le dernier jour de Tournai la Page, le jour où traditionnellement, les nez rouges se réunissent pour de joyeuses retrouvailles. Cela commence sur le stand de Chloé des Lys où les auteurs rencontrent leurs collègues et surtout leurs groupies.

Vous reconnaîtrez de gauche à droite Micheline, Pascaline Boutique, alias Poussin, qui cache partiellement son époux, Bob, en grande discussion avec Martine Dillies. Au fond Messieurs Van Moer et Dumortier, deux des chevilles ouvrières de l'éditeur. Debout devant la table, Madame Cathy Bonte et son compagnon Diego. Notons aussi que nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec un ami jusqu'ici inconnu, "le petit Belge" qui tient un blog où souvent il parle de notre groupe.

Après cette partie "boulot", nous sommes tous partis fêter cela au restaurant avant de revenir plus ou moins tard présenter respects et amitiés aux auteurs de l'après-midi.

Une belle et bonne journée !

samedi 14 novembre 2009

Pour mieux vous expliquer...

Nous venons de rencontrer un "habitué" de ce blog et qui nous a avoué ne pas comprendre notre activité qui se déroule sur une patinoire... Il nous imaginait faire des "double axel" ou des "boucles piquées" !

Évidemment, cela nécessite quelques explications pour les non initiés.

Nous faisons de l'impro théâtrale et comme cette activité a été inventée au Canada, les termes utilisés ont été empruntés au hockey sur glace, sport populaire là-bas.

L'espace de jeu se nomme la patinoire, les joueurs sont habillés de vareuse large style hockey, l'arbitre est habillé d'une tenue rayée noir et blanc...

Ceci explique cela ! Maintenant pour ceux qui veulent en savoir plus, je leur recommande ces deux sites :

vendredi 13 novembre 2009

Tout est prêt !

Le grand jour approche. Encore quelques heures et Micheline pourra enfin "tenir" son sixième livre en main. C'est devenu une habitude et le stress est bien moindre qu'en 2004 pour le premier. Je me souviens que j'avais fait l'aller-retour Charleroi-Barry (près de Tournai) pour aller chercher "Contes à travers les saisons" qui venait de sortir de l'imprimerie. Elle était très impatiente de le toucher, ce premier né !

Une découverte un peu magique d'un livre que l'on a tenu sur les fonts baptismaux, que l'on a choyé, corrigé, poli jusque dans les moindres détails, croit-on !

Ici, elle a reçu un exemplaire-test conforme à ce qu'elle désirait et le seul spectacle dont elle se délectera à Tournai la Page, c'est de voir une pile de ses livres ! En espérant qu'à la fin de la foire, la pile aura déjà diminué !

Quand je pense que dans quelques semaines, je serai peut-être plus inquiet qu'elle... Je donne mon manuscrit à son éditeur ce week-end...

jeudi 12 novembre 2009

Pourquoi pas ?

Tremblez, braves gens ! Je viens de prendre une grave décision sur les conseils de Micheline. Je vais moi aussi me lancer dans la littérature... et essayer de faire éditer un livre.

Je travaille d'arrache-pied sur un manuscrit reprenant les contes et nouvelles que j'ai écrits au cours des années. Ce n'est pas que ce soit trop difficile, l'expérience avec les livres de Micheline aidant, mais ce qui "coince" c'est le nombre relativement faible d'œuvres valables à présenter !

Évidemment, il y a les grands classiques de mon répertoire oral mais aussi quelques textes écrits pour un concours ou simplement pour le plaisir et dont je voudrais faire profiter mes lecteurs potentiels.

J'ai déjà trouvé un titre accrocheur : "De Noé à Louis Léopold Victor" puisque le premier conte est celui qui a déjà reçu deux récompenses (à Surice et au Canada), "Les mouches de Noé" et c'est avec "Généalogie" que se terminera cet ouvrage.

Reste encore à passer le redoutable test du comité de lecture de Chloé des Lys, l'éditeur de Micheline.

Bref, une affaire de famille...

mercredi 11 novembre 2009

Trois anniversaires !

Facebook l'a dit et quand Facebook parle, c'est la vérité : nous avions trois amis qui fêtaient leur anniversaire aujourd'hui !

Par ordre d'âge, mon frère aîné, Jean-Marie, 74 ans, ancien prof de math et encore un bel enthousiasme. Il vit à Esneux avec Simone, son épouse.

Francis, 58 ans, un "ami" de Micheline, un spécialiste en haïkus (petits poèmes japonais), avec qui elle entretient une correspondance suivie et qui l'aide à entrer dans ce monde un peu étrange.

Gaetano, 34 ans, un ancien collègue et ami. Nous avons usé nos fonds de culotte au même "Service Achats". Il achetait les composants passifs et moi les actifs !

Nous avons bien pensé à chacun d'entre eux aujourd'hui. Ce n'est que justice et ce n'est pas parce qu'il y avait trois anniversaires qu'il faut diviser les souhaits par trois !

Trois anniversaires le même jour, c'est suffisamment rare pour que j'en parle !

mardi 10 novembre 2009

Petite journée

Il y a des jours comme ça pendant lesquels il ne se passe rien ou si peu.

Ah si, nous avons presque fini de corriger le livre de contes de Micheline ! C'est qu'elle a lu et relu les 153 pages déjà imprimées pour aller à la chasse à la dernière virgule manquante, au mot mal placé ou au verbe incorrect. Et elle en a retrouvé de ces petites choses ! Allez, on réimprime la page et on la tourne...

Autre nouvelle, M., notre voisine chinoise, est partie vers son pays en bien mauvaise santé. Un taxi l'a amenée vers Amsterdam pour y passer la nuit avant de prendre l'avion demain mercredi. Espérons qu'elle trouvera là-bas le remède à ses problèmes. Mon tailleur qui habite juste en face de chez elle nous a téléphoné pour nous dire combien il l'avait trouvé amaigrie et très faible en la voyant partir aidée par sa belle-sœur et sa nièce qui l'accompagneront jusqu'à Taïwan.

Demain est un autre jour. Le 11 novembre est férié pour tous sauf les membres de l'Association Carolorégienne d'Impro, ACI, en abrégé !

lundi 9 novembre 2009

Changement d'attitude

Il y a trois ans que je n'avais plus mis les pieds à l'hôpital Notre-Dame de Charleroi. Quel changement !

Un hall luxueux et monumental digne d'une galerie commerciale de luxe comme je n'en connais guère en Belgique. Escalators et ascenseurs modernes, une magnifique fresque décore l'un des murs et le tout a un aspect "riche". Une ambiance feutrée bien différente de celle qui règne dans d'autres établissements de la région.

Pratiquement chaque personne travaillant dans ce grand hall est devant un écran d'ordinateur et le programme de gestion est des plus performants. Quelques secondes suffisent à vous retrouver dans les anciens clients et à obtenir rendez-vous, explications ou accueil au sein d'un service.

C'est surtout dans l'accueil que j'ai remarqué le plus de progrès. Fini le petit chef caché derrière son guichet et qui vous laisse poireauter pendant de longues minutes en terminant sa tasse de café. Fini l'infirmière revêche qui vous accueille d'un "vous venez voir qui ?" du plus mauvais goût.

Il faut croire que le changement d'ambiance de travail a bénéfiquement influencé les travailleurs qui semblent plus détendus, plus souriants et plus efficaces.

dimanche 8 novembre 2009

Dimanche au resto...

Nous sommes allés découvrir un nouveau restaurant à deux (trois ?) pas de chez nous à Montigny-le-Tilleul.

Un joli nom "le Mistralya" dans lequel on retrouve le mot mistral qui évoque les vacances dans le sud.

Une gentille équipe qui se décarcasse pour vous faire passer un bon moment. Et le plus important est qu'ils y réussissent.

Nous avons simplement mangé une escalope milanaise mais elle était parfaitement cuite. En accompagnement, pâtes pour Micheline et frites pour moi. De bonnes frites comme on aimerait toujours en avoir !

Un petit pousse-café ou un café offerts et voila une bonne petite adresse...

Petit message aux patrons : "Vous voyez bien que ce n'est pas trop difficile de trouver un sujet par jour ! Il suffit de fréquenter les bons endroits... "

samedi 7 novembre 2009

Atelier d'écriture à la bibliothèque de l'UT

Les "incitants" : Un ticket de l'expo 58, une carte postale représentant un immeuble futuriste, une phrase de début obligatoire : "Cela n'a pas l'air de t'émouvoir..." Un titre :"Racines", voila de quoi m'inspirer...

Racines

"Cela n'a pas l'air de t'émouvoir" me dit-elle en remettant le livre dans la bibliothèque. Et ceci, qu'en penses-tu ? Elle me tendit un livret jauni, le catalogue de l'expo 58 à Bruxelles.

Je l'ai pris avec précaution comme une relique précieuse. Les souvenirs me revenaient en pagaille, l'Atomium, les pavillons des USA et de Russie, face à face, les fontaines,les glaces, ah les glaces tricolores... !

Devant moi défilaient des centaines d'images de joie, de soleil, de futur flamboyant, de paix, de technique, de progrès. Les toiles de Salvador Dali de l'Espagne, la machine à faire des vagues des Hollandais et surtout la flèche du génie civil qui était à l'origine du choix de métier que je ferais bien plus tard, architecte.

C'est vrai qu'à douze ans, on accumule les métiers futurs et parfois le métier que l'on exercera n'a jamais fait partie de la liste !

Dix ans après, je sortais de l'école avec un beau diplôme qui allait me permettre de gagner ma vie. L'expérience acquise, je me suis lancé dans de grands projets qui n'ont jamais vu le jour. Un méchant virus attrapé en Afrique m'a peu à peu rongé la vue jusqu'à me rendre non pas aveugle mais suffisamment mal voyant pour m'empêcher de continuer à travailler.

Certes, le cabinet fonctionnait bien sans moi mais finis les châteaux en Espagne, comme on dit. Fini aussi le projet "Bâtiment de la Paix", un immense complexe de plus de trois cents appartements où chacun devait se sentir chez soi. Une idée géniale qui m'était venue et que la municipalité avait décidé de soutenir en me laissant carte blanche. Moi, maintenant, c'était plutôt canne blanche qui me convenait...

J'ai reposé le catalogue sur la table, je lui ai souri et elle a pris mes mains dans les siennes pour une longue étreinte. Je suis sûr que tous les souvenirs qui venaient de refaire surface, elles les avaient vécus en même temps que moi.

Quelques mois après, pour mon anniversaire, elle m'offrait une simple petite enveloppe blanche. Quand je l'ai ouverte, un petit carton orange en est tombé. Je l'ai ramassé et je l'ai approché très près pour pouvoir lire. J'ai d'abord cru à un billet de cinéma puis j'ai pu déchiffrer les gros caractères : "EXPRESS EXPO 58". En se tenant derrière moi, elle a continué à lire : "Ticket valable pour une course. Les organisateurs déclinent toute responsabilité... "

Alors, on y va ? lui ai-je dit.
Où ça ?
Mais visiter l'Atomium, pardi. Bruxelles n'est pas si loin !

vendredi 6 novembre 2009

Rendez-vous manqué

J'avais rendez-vous ce matin chez la dermatologue à l'hôpital de Marchienne.

Arrivé à l'accueil, on m'a prétendu que je n'avais jamais pris de rendez-vous, que le médecin qui devait me voir ne travaillait plus dans l'hôpital et comble, que sûrement je mentais en disant que...

Il y a des gens qui sont morts pour m'en avoir dit moins !

Retour à la maison pour prendre le papier imprimé lors de ma dernière visite et spécifiant "vendredi 6 novembre 2009 à 11 heures"... Puis retour...

Enfin, on s'occupe de moi, enfin je rencontre quelqu'un qui ne me prend pas pour un menteur. Le malentendu vient de la poste qui n'a pas distribué une lettre datée du 31 août et me demandant de contacter le service pour arranger les choses !

Maintenant qui me prouve que cette lettre a bien été envoyée ?

Vous voyez, quand je veux être de mauvaise foi, je le suis !

jeudi 5 novembre 2009

Retour

Elle est rentrée chez elle. Faible bien sûr mais heureuse d'avoir passé si peu de temps à l'hôpital.

Je veux parler d'Isabelle Roso, conteuse et amie, qui vient de subir une intervention au cœur mais qui déjà reprend le dessus ! Il faut dire que tous ses amis l'ont soutenue et encouragée durant ces jours difficiles.

Nous nous sommes rencontrés lors d'une finale du concours de Surice en décembre 2003. Sous la houlette de celui qui allait devenir notre ami, Émile Hesbois, nous avons suivi avec attention et enthousiasme les séances de préparation à notre passage devant le jury et le public. C'est lors de ces journées que nous avons pu commencer à apprécier ses qualités de conteuse ! Radana, sa sorcière, faisait écho au tilleul parlant de Micheline.

Concurrents nous étions, amis, nous sommes devenus. De fréquentes rencontres un petit peu partout ont tissé entre nous des liens forts et joyeux et c'est toujours avec plaisir que nous nous retrouvons au hasard des contes et de la vie.

J'apprécie beaucoup sa façon de conter, son jeu corporel et sa diction impeccable. Elle semble aimer ce que Micheline et moi essayons de faire.

Elle est rentrée, elle va revenir, elle est déjà là, parmi nous, dans nos meilleures pensées ! Bienvenue Isabelle !

Retard ou oubli ?

Je le jure, j'avais bien l'intention d'écrire mon article quotidien hier soir en rentrant de notre entraînement d'impro mais il y a de ces priorités...

Jugez plutôt un mail important nous attendait : la couverture du septième livre de Micheline !

Je vous avais parlé le 7 octobre de ce petit magasin de Mont-sur-Marchienne que j'étais allé photographier. Notre ami Dominique B. qui nous avait proposé son aide en a fait une couverture flamboyante.

Je vous assure que nous n'en croyions pas nos yeux tellement le résultat est magnifique. Et je ne vous parle pas de la quatrième de couverture !

Encore un peu de patience et je vous dévoilerai le chef-d'œuvre !

En attendant, le sixième livre sort dans quelques jours. Il faut assurer quand on est l'époux d'une grande travailleuse !

mardi 3 novembre 2009

En ville...

De temps en temps, nous devons aller à Charleroi. Que ce soit pour y faire quelques courses, aller dans une administration quelconque, un bureau ou l'autre.

Le problème est souvent de trouver une place pour se garer pas trop lointaine de notre but... Miracle, nous avons été accueillis par une rue du centre ! Et comme le temps n'était guère encourageant, nous ne nous sommes guère attardés à l'extérieur.

Les 4 jours fous de ... (qui en durent d'ailleurs neuf, d'où le nom de "fous"), de quoi attirer les amateurs de bonnes affaires et nous avons été attirés ! Direction le rayon des parfums pour un premier passage rapide, de quoi découvrir les nouveautés ou se remémorer une senteur un peu oubliée. Puis, comme nous avions un rendez-vous à 14 heures, nous y rendre et en sortir près de deux heures après pour retourner vers les jours toujours aussi fous !

J'ai quand même essayé deux blousons et une dizaine de parfums pendant que Micheline se lançait à l'assaut du rayon mode. Et bien, croyez-moi si vous voulez, nous sommes revenus sans avoir rien acheté !

Quelle journée...

lundi 2 novembre 2009

Peintures...

C'est donc ce lundi que notre peintre est arrivé pour refaire toutes les peintures extérieures. De la corniche à la porte du garage. À l'avant et à l'arrière de la maison, tout va être remis à neuf !

La plupart des châssis ont déjà reçu la première couche et nous sommes donc obligés de rester pendant quelques heures avec les fenêtres entrebaîllées.

Comme certains mastics sont devenus cassants, il a donc été décidé de remplacer ce qui devait l'être !

Notons aussi que l'ouvrier qui devait venir aider le patron lui a envoyé un SMS pour lui annoncer qu'il est malade. J'en connais un qui est heureux et qui m'a dit que c'était toujours le lundi matin que cela se produisait !

Peut-être le malade sera-t-il là demain ? Allez, on croise les doigts. La médecine a quand même fait de gros progrès !

dimanche 1 novembre 2009

Pluie et vent

Je suppose que cela a été le cas de tous les Belges, aujourd'hui !

Des bourrasques de vent, de la pluie drue et abondante ont radicalement rappelé aux optimistes que nous sommes en novembre et que l'été est bien terminé.

Les routes sont encombrées de feuilles rendues glissantes par l'eau et les conditions de circulation sont mauvaises. Même sur autoroute, il faut être prudent et réduire sa vitesse en fonction de la visibilité.

Nous revenons de Sombreffe et cela n'a pas été de tout repos. Heureusement, les camions étaient rares sur la E42...

Seul point positif, la température qui reste bien douce. De quoi faire des économies de chauffage !

samedi 31 octobre 2009

Parfums

Vous qui commencez à me connaître, vous savez donc que j'adore le parfum mais que je suis aussi amateur de bonne cuisine. Que puis-je rêver de mieux que d'aller dans un restaurant dont le nom est "Parfums de cuisine" ?

J'avais déjà eu l'occasion de vous en parler le 10 mai dernier... Aujourd'hui, nous y sommes retournés avec plaisir. Accueil personnalisé, repas de qualité, vin au diapason et prix vraiment doux. Que demander de plus ?

Ce restaurant est vraiment un endroit où l'on se sent bien et c'est toujours avec grand plaisir que nous y allons chaque fois que nos pas nous amènent à Namur.

Cela a heureusement compensé le fait que la Maison de la Poésie est fermée le samedi et que la Maison du Conte, que nous fréquentons régulièrement, était fermée (vacances scolaires).

Rassurez-vous, nous sommes quand même passés dire bonjour chez "Point Virgule" et "Au vieux quartier", deux excellentes maisons aussi !

vendredi 30 octobre 2009

Le magasin

Nous avons reçu le dernier manuscrit de Micheline, intitulé "le magasin de contes" de la dernière équipe de correction !

Rien ne leur a échappé à ces amis ! Pas la moindre virgule manquante, pas le moindre accord délicat, ni même l'espace oublié entre deux mots... Ils sont vraiment très forts, Suzanne et Jean-Claude sont devenus de plus en plus "indispensables" au cours des parutions !

Merci à eux d'avoir fait ce travail ingrat de relire et de corriger les 175 pages de ce prochain livre.

Micheline est très contente de sortir prochainement un recueil de contes moins noir et moins "hard" que certains des nouvelles publiées ces dernières années ! Evidemment, je sais que certain(e)s ami(e)s regretteront un peu l'ambiance bien particulière qui règne dans ce genre d'écrits mais comme on dit, il faut de tout pour faire un monde !