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Louis


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dimanche 13 mars 2011

Interview...

Souvent on regrette que les questions que l'on vous pose à propos de votre livre soient toujours les mêmes !

Ici, j'ai fait confiance à des personnes qui me connaissent bien en leur demandant de m'envoyer LA question qu'ils ou elles rêvaient de me poser.

J'ai répondu le plus honnêtement possible en tenant compte de leur sensibilité et des idées sous-jacentes que je devinais…

Merci à eux d'avoir joué le jeu ! Et maintenant que le spectacle commence…


Louis, mars 2011


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Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Dominique, auteure de chez CdL et amie


Un jour j'ai rencontré une personne qui m'avait entendu conter et qui aurait voulu avoir une copie écrite de mon conte. Je me suis aperçu que je ne l'avais jamais écrit !
Il m'a fallu plus de deux jours pour écrire un nouveau conte que je viens de mettre à mon répertoire et que j'ai déjà présenté devant public. Dans ce cas, j'ai vraiment l'impression d'écrire dans une autre langue. Comme si je devais traduire quelque chose de connu !
En général, j'écris peu. Je me souviens de réunion de travail où j'étais chargé de rédiger le rapport et pour lequel, je notais quelques idées sur un quart de feuille ! Et pourtant le rapport sortait complet, le lendemain !
Sans incitant, comme on en reçoit lors d'un atelier d'écriture ou d'une formation, je laisse deux ou trois mots sur un papier et je ne m'en occupe plus.
J'ai donc dû attendre d'avoir assez de textes pour constituer mon livre !
Comme j'avais envie d'avoir des illustrations, j'ai attendu l'acceptation du manuscrit par le comité de lecture de Chloé des Lys pour le confier à Maryvonne et Jean-Pierre, deux fins dessinateurs de Reims qui m'ont ravi par l'interprétation des histoires à leur manière.
Je n'ai pas eu l'audace de départager leurs œuvres… Il y a donc deux superbes dessins par texte !


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Penses-tu tremper ta plume dans un peu de curare de temps à autre comme ta douce épouse qui sait si bien tuer avec le sourire ? Ou n'as-tu, toi, aucun bonheur dans le crime ?
Edmée, auteure de chez CdL et amie


J'avoue n'y avoir jamais pensé mais je suis plutôt dans le "gentil", Si un jour, je me décidais à aborder le genre, je crois que j'aurais de bonnes idées… D'ailleurs de temps et temps, c'est moi qui incite Micheline au meurtre… Mais c'est elle qui trouve toujours la bonne méthode !


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Ma question concerne ta couverture. Elle n'est pas commune, mise sur les couleurs vives, le collage. Qu'as-tu cherché à faire passer au futur lecteur ?
Christine, auteure de chez CdL et amie


J'ai laissé carte blanche complète à mon ami Dominique Brynaert pour réaliser la couverture. Ma seule demande était la couleur bleue, ma préférée !
Dominique connaissait le conte sur Noé pour l'avoir entendu et apprécié plusieurs fois. Le résultat a dépassé mes espérances les plus folles et je lui en suis très reconnaissant.
J'espère que cela va attirer le regard des futurs lecteurs lorsque mon livre sera sur les rayons d'une librairie ou d'une bibliothèque.


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À quand un livre à quatre mains avec Micheline ?
Le petit Belge, un compatriote rencontré sur le net et devenu ami

Il est très rare que nous travaillions ensemble. Micheline écrit vite, je suis très lent. Elle est plutôt "passive" et n'aime pas trop l'action, je suis un conteur "actif et passionné" !
Très souvent, je relis ses textes et l'oblige à préciser des choses, à expliciter un point précis. J'ai toujours adoré jouer ce rôle de "Candide". C'est probablement ma formation technique qui explique ce souci de précision. J'imagine la scène, je la vois et je veux que le lecteur ne soit pas pris d'un doute…


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Tu n'as pas failli te décourager d'attendre, d'attendre et encore attendre que ton livre sorte chez CdL ?
Nathalie, auteure de chez CdL et amie

Oh que si ! Ce n'est pas tant l'attente qui me pèse mais plutôt le manque de réactivité de tous les acteurs. Ceci est dû à la lourdeur de l'administration de mon éditeur chéri !
Très souvent, je trouve qu'un simple coup de fil serait bien plus efficace que le "système mail à CdL Barry" ! J'en reparlerai avec Laurent Dumortier lors d'une prochaine rencontre !
Depuis 2004 et le premier livre de Micheline, j'ai eu le temps de m'habituer à cette lenteur mais je comprends que les nouveaux auteurs soient inquiets !
Parfois j'éclate et alors, malheur à qui est devant moi ! Je suis capable des pires colères avec des conséquences mortelles… Mais en général, je suis "soupe au lait" et cela retombe aussi vite ! Heureusement pour certains de mes contemporains qui se reconnaîtront facilement, puisqu'ils sont encore en vie !
"Je vis avec", comme on dit et je me défoule sur ma tendre épouse ! Merci à elle de me soutenir dans ces épreuves !


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Comment cela se passe t-il dans le couple depuis que tu essaies de voler la vedette à Micheline ?
Vos styles sont 'un peu' semblables... est-ce Louis qui était le nègre de Micheline ou Micheline qui est la négresse de Louis ?
Qu'y a t-il dans la grande sacoche de celle dont on ne prononce pas le nom, à part des foulards de rechange ?
Bob, auteur de chez CdL et ami


Je crois bien que ma politique de vente sera différente de celle de Micheline et que je serai sûrement plus "mordant" qu'elle ! Ceci dit, cela ne pose pas de problèmes de couple insurmontables !
J'espère qu'à la lecture de mon livre, mes lecteurs verront quand même une différence entre nos styles.
Quant au nègre ou à la négresse, j'ai toujours beaucoup de plaisir à lire la prose de Micheline et vice-versa. Nous nous complétons bien et son sens littéraire m'est très utile. Quant à moi, j'apporte un peu de rigueur aux millions d'idées de la psychologue…
La sacoche de Micheline est suffisamment grande pour les choses indispensables à un couple de retraités en goguette ! On y trouve tout ce qui, au cours des années, a un jour été utile et qui pourrait toujours servir… J'ai renoncé à en faire l'inventaire ! La seule concession qu'elle a faite est d'avoir plusieurs sacoches en fonction des circonstances !
Au cours des années, les foulards sont devenus une marque de fabrique, un accessoire indispensable et en plus, ça fait jaser les jaloux !


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Deux écrivains de talent peuvent-ils cohabiter ensemble sans qu’une forme de jalousie s’installe entre eux ?
Alain, auteur de chez CdL et ami


Très facilement ! La jalousie est un sentiment que je ne connais pas. Que se passera-t-il quand mon livre sera sorti ? Je n'en sais rien mais je suis sûr que nous resterons comme nous sommes : unis pour le meilleur et pour le pire. Depuis 37 ans, c'est le meilleur qui l'emporte et de loin !
Comme je l'ai dit plus haut, lorsque mon livre sera paru, je vais quand même essayer de le promouvoir plus que Micheline ne le fait pour les siens. Mais comme je me connais, si j'ai une belle opportunité, elle en profitera aussi !


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L'impro peut-elle être une démarche qui mène à la rédaction d'un livre ?
L'inspiration est-elle venue en lisant et corrigeant les premiers essais de Micheline ?
Alors que tu étais très porté à réécrire l'histoire de Belgique (façon humoristique) et de ses personnalités marquantes, pourquoi se borner à écrire des contes ?
La sortie de ce livre est-ce la raison du retard ou du manque de mises à jour de ton blog ?
Qui critique ton œuvre ? Micheline n'est-elle pas trop gentille, est-elle suffisamment critique avec toi ?
En dehors de Micheline, quelles sont tes sources d inspiration ? (commerces, banquier, médecin...) ?
Donato, un ancien collègue


Au niveau du livre, l'impro n'y a aucun rôle. Maintenant, lorsque je conte une histoire, il est sûr que certains réflexes d'impro reviennent et quand j'improvise, j'ai tendance à être un peu trop "conteur". Mon coach actuel me le reproche d'ailleurs ! N'est-ce pas Corinne ?
L'inspiration vient chez moi par petits morceaux et l'accouchement d'un texte est souvent long ! Sauf si j'ai un incitant. Alors, je fonce et très souvent, je n'écris pas l'entièreté de l'histoire, j'improvise en faisant semblant de lire un texte bien structuré !
Je ne me contente pas des contes… Le livre comprend aussi des nouvelles mais rien de semblable à ce que j'ai pu écrire dans les mille articles de mon blog, des petits billets d'humeur sans lendemain. Je me suis expliqué sur l'arrêt de mon blog, non pas par manque de sujets mais plutôt par envie de changement. J'écris encore de temps en temps… Peut-être des choses un petit peu moins superficielles que ce que mon banquier, mon boucher ou l'administration me suggèrent !
Personne n'a le droit de critiquer mon œuvre, sauf moi et je ne m'en prive pas ! Plus sérieusement, Micheline apporte souvent le détail qui manquait et n'hésite guère à donner son avis. Je ne prends pas tout ce qu'elle dit pour argent comptant mais j'en retire toujours un petit quelque chose qui améliore mes écrits.
Mon inspiration ? Quelle inspiration ? J'aime la fantaisie et je suis un peu iconoclaste. Rien ne m'est plus agréable que de "jouer" avec l'Histoire (avec un grand H). Dernièrement, je me suis permis, à la grande joie de mes auditeurs, de faire envoyer un SMS par un samouraï japonais du XVIe siècle. Merci l'impro ! Mon seul problème c'est que j'ai eu cette idée lors d'une formation au conte philosophique et qu'à l'entraînement hebdomadaire d'impro, j'en manque souvent !


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Si j'en crois la quatrième de couverture, c'est le livre des pourquoi ? Pourquoi ce thème ?
Comment t'arrivent toutes ces explications plus ou moins farfelues ?
Marie-Odile, une personne rencontrée sur le net et devenu amie


Mes contes commencent souvent par une question. C'est là un moyen d'accrocher l'attention de mes auditeurs.
Les explications ne sont pas farfelues, elles sont vraies et c'est là tout l'art du conteur de le laisser penser et d'en convaincre les autres…
Je suis ainsi les préceptes de mon bon maître, Paul Fauconnier, qui dit toujours que le conteur sait tout et qu'il est le seul à connaître la suite de son histoire. Je me souviens avec délice d'un conteur amateur qui avait entièrement changé la fin d'un conte traditionnel que j'avais travaillé quelques semaines auparavant et que j'ai mis à mon répertoire. J'en suis resté sans voix… Un grand bonheur !
Après chaque phrase, le spectateur doit poser la question "et alors ?" et le conteur doit y répondre ! J'essaie de me montrer digne de ces conseils judicieux !


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Quand aura-t-on le plaisir de découvrir ce nouveau chef d'œuvre ?
J'ai pu constater que Micheline aime préparer des bonnes recettes de cuisine en y ajoutant régulièrement une bonne dose de poison. Je suis curieuse de découvrir ton propre style et tes méthodes...
D'où vient ce désir, ce besoin d'écrire et de partager son écriture ?
Régine, auteure de chez CdL, libraire et amie


La grande question ! Je n'en sais fichtre rien mais j'espère que ce sera avant la mi-mars pour me permettre d'aller le cœur léger et le stylo plein de dédicaces à la Foire du Livre de Bondues (en France).
Comme je l'ai écrit par ailleurs, je tue rarement. Jusqu'à présent en tout cas ! Mais il ne faut pas désespérer, un jour j'y arriverai et alors… Je crois bien que Micheline s'est spécialisée dans ce genre de meurtre par plaisir de concocter des recettes. Lorsqu'elle lit un de ses textes, elle salive vraiment à la seule lecture des intitulés de plats ! J'ai l'impression que cela arrive aussi à ses lecteurs !
Partager, oui ! Mais surtout faire plaisir au lecteur. Le conteur n'est content que lorsqu'il voit des petites étoiles dans les yeux de celles et ceux qui l'écoutent. Comme tout le monde n'a pas la possibilité de m'écouter…
Le plus beau compliment qu'on m'ait fait à propos d'un de mes textes, c'est qu'en le lisant, on m'entendait !


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Quel est le pourcentage d'écrits qui te vient de ta propre vie, de ton expérience ?
Eduardo, un de mes anciens coachs d'impro


Dans les histoires proprement dites, vraiment très peu de choses viennent de ma vie. Par contre des éléments nombreux de culture générale jalonnent mes contes et mes nouvelles. Je m'arrange souvent pour que certains détails que je donne soient parfaitement historiques (je m'aide pour cela d'une encyclopédie ou de Google) : Quand je cite une date, par exemple, je donne souvent le jour de la semaine qui y correspond ! Comme je l'ai dit dans ma réponse à Marie Odile, cela permet de laisser croire que l'histoire que je raconte est authentique. Et plus les gens semblent y croire, plus je suis heureux !


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Y mets-tu en scène des choses que tu as toujours rêvé de faire ou des choses qui t'amusent ?
Karine, une conteuses amie


Vous y trouverez des contes de mon répertoire, des nouvelles écrites au cours du temps, des textes divers, des contes écrits pour le concours de Surice et qui n'ont pas été retenus…
Le seul dénominateur commun est que j'aime chacun de ces textes pour différentes raisons : ils sont appréciés du public, je les ai écrits avec amour, ils me rappellent de bons moments de ma vie soit par leur sujet, soit par leur histoire.


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Tu es le mari d'une écrivaine qui a déjà publié de nombreux ouvrages. Ceci sera ton premier mais as-tu l'intention d'en faire autant qu'elle ? Qui a commencé à écrire en premier ? Est-ce que vous travaillez ensemble (idées, relectures, publications) Dans quelle mesure l'émulation, la motivation voire la compétition est-elle présente entre vous ? Est-ce que tu achètes les bouquins de Micheline ? Elle te les dédicace ? Tu penses qu'elle achètera le tien ? Quelle sera ta dédicace pour elle ?
Isabelle, une conteuse amie


Je suis bien incapable d'écrire autant que Micheline. Mon livre comporte quinze textes et c'est presque l'entièreté de ce que je considère comme publiable aujourd'hui !
Micheline écrit depuis son enfance et chaque jour, elle a au moins une nouvelle idée… J'en arrive parfois à me demander si je suis normal !
En ce qui concerne les livres, la politique de notre éditeur nous oblige à travailler ensemble puisque c'est l'auteur qui est responsable de la maquette, de la couverture… Micheline s'occupe de la partie "littéraire" et je gère la partie "technique" : mise en page, présentation… Nous avons la chance d'avoir un ami qui corrige nos maquettes et croyez-moi, quand il est "passé" sur un texte, les fautes ne repoussent plus !
Contre Micheline, il n'est pas question de compétition, elle sera toujours première !
L'émulation est vraiment à sens unique. C'est elle qui me pousse. Elle voudrait que je continue à écrire sur mon blog tous les jours, elle m'oblige à mettre sur papier des récits présentés oralement…
Quant à l'achat et la vente de nos livres respectifs, c'est non ! Il n'y a jamais de question d'argent entre nous. Les cadeaux, c'est bien aussi, non ?
Pour la dédicace, je crois que ce serait quelque chose dans le genre : "Pour Micheline qui m'a poussé à écrire, voici le résultat de ton obstination ! " Elle doit assumer ses choix ! Mais j'ajouterais une seconde phrase sûrement avec les mots "amour" et "merci" !


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Trois mots, je te demande trois mots qui te viennent à l'esprit quand tu penses à cette prochaine publication... Substantifs, adjectifs, qu'importe ! Trois mots !
Carine, auteure de chez CdL et amie


Une très bonne question, comme je les aime. J'y réponds rapidement pour avoir les mots de la spontanéité qui conviennent :
TRAVAIL, AMOUR, PLAISIR.
TRAVAIL, parce que réaliser un livre avec mon éditeur, ce n'est pas de la tarte ! Il faut tout faire, penser à tout, attendre, faire de la pub, vendre et même penser au livre suivant ! Notez que grâce à Micheline, je n'en étais heureusement pas à mon coup d'essai. Je maîtrise la confection d'une maquette comme un vrai pro.
AMOUR, parce que tous les textes que vous lirez sont des textes que j'aime. Cela a d'ailleurs été mon seul critère de choix.
PLAISIR, parce que j'ai un plaisir fou à écrire certaines choses, à jouer avec l'imagination des lecteurs comme j'espère jouer avec l'imagination de mes auditeurs.

Mais j'aurais pu dire aussi :
IMAGINATION, ILLUSTRATIONS, BLEU
IMAGINATION, la mienne, peu importante par rapport à celle du lecteur qui pourra rêver grâce aux textes mais aussi aux dessins.
ILLUSTRATIONS, Là, j'ai été bluffé par mes amis rémois ! J'ai beau les connaître, certains de leurs dessins sont vraiment extraordinaires et "collent" parfaitement aux bêtises que j'écris…
BLEU, comme la mer et l'eau qui sont bien présentes tout au long du livre, comme la couverture, comme le ciel de mes histoires et surtout bleu qui est ma couleur préférée. Vous en doutez encore ? Regardez mes foulards, mes chemises et mes yeux…


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Échangerais-tu le paradis des lettres contre l'enfer des bulles ?
Échangerais-tu deux Sand contre une Boland ?
Et, selon que tu répondes oui ou non à la deuxième question, emploies-tu un goûteur à l'heure des repas ?
Étienne, ami libraire


La seule BD qui a sa place dans ma bibliothèque (ou plutôt sur le petit morceau d'une planche concédé par Micheline !), c'est Tintin. Pour mes 50 ans, je me suis "ré-offert" la collection complète que je relis toujours avec passion. Souvent, je retrouve des petits détails qui avaient échappé à mes yeux d'enfant. J'estime être un tintinophile honnête et averti (qui en vaut bien deux !). J'ai une très bonne mémoire visuelle et je pense que ce qu'on a appris étant gamin, cela reste en soi pour toujours !
Quant à choisir ou à échanger, je préfère ce que j'ai à ce que je pourrais (ne pas) avoir !
Et puis après 37 ans de mariage, on a pris des habitudes…
Un goûteur n'est pas nécessaire à la maison, puisque c'est moi qui cuisine ! Néanmoins, par politesse (croit-elle), je la laisse toujours entamer son assiette la première. On n'est jamais trop prudent !


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Même si toute fiction a un fond de vérité, je suppose que ton livre sera surtout un produit de ton imagination, de ta créativité.
Peux-tu me proposer une ou plusieurs (vraies) photos qui pourraient illustrer ton livre ?
Jean-Marie, mon frère aîné


Je reconnais bien là une certaine subtilité familiale !
En relisant la table des matières, je dirais dans le désordre, une photo de :
Guernica de Picasso, en hommage à Pablo !
Le jardin de notre grand-père à Esneux avec les pommiers, en souvenir des pommes neige !
Un orgue à parfums, comme celui sur lequel j'ai travaillé plusieurs fois au Club Med d'Opio, pour faire le pendant au parfum N° 5 d'Aldébaran !
La première case de la page 31 de Tintin au Congo, en comparant l'accoutrement du méchant sorcier !
La Catedral de Santa María de la Sede de Séville, puisque c'est là que se trouve le tombeau de Christophe Colomb.
Mais comme cette interview va se retrouver sur le net, pour éviter des ennuis, je vous laisse le plaisir de trouver vous-mêmes les photos… D'ailleurs si vous en aviez une du jardin de notre grand-père, je suis preneur !
Tout bien considéré, les dessins de Maryvonne et de Jean-Pierre sont encore plus explicites et il y en a deux par texte !