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Louis


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jeudi 31 janvier 2008

Le parfum

Peut-être avez-vous lu le remarquable livre de Patrick Süskind. Si ce n'est pas le cas, précipitez-vous chez votre libraire ou à la bibliothèque la plus proche pour lire 'Le Parfum'.

A propos, j'étais cet après-midi au rayon parfum d'un grand magasin de Charleroi. Comme à mon habitude, je "testais" quelques nouveautés en prenant bien mon temps. Diable, c'est sérieux le parfum... On ne s'engage pas à la légère et on doit prendre le temps d'apprivoiser une nouvelle senteur. Il faut laisser venir la note de tête, attendre qu'elle disparaisse pour goûter la note de cœur et espérer que la note de fond tiendra toutes les promesses des deux autres !

J'étais donc aux prises avec "Liberté" de Cacharel. Une note de tête à base d'orange amère, rapidement remplacée par le patchouli. Bref, une bonne découverte...

Je me passais la "tigette" sous les narines, quand une petite dame, m'a accosté en me disant : "Ne vous trompez pas, Monsieur !" Probablement croyait-elle que je m'apprêtais à faire un cadeau pour la Saint Valentin !

Ma réponse a été brève : "Comment pouvez-vous croire que je pourrais me tromper ?"

Elle m'a regardé un peu estomaquée de ma réponse et elle a rapidement fait demi-tour pour disparaître entre les rayons...

C'est vrai quoi, je me trompe rarement quand j'apprécie un parfum, il plaît presque toujours à celle à qui je l'offre. N'est-ce pas, Micheline ?


mercredi 30 janvier 2008

Sourire !

Lors d'une visite chez le spécialiste à l'hôpital, vous devez souvent passer par un guichet avant de vous rendre chez le médecin.

Comme tout le monde, je patientais ce matin derrière une petite dame embarrassée avec ses papiers.

Inutile de vous dire que la préposée n'était guère de bonne humeur lorsque je me suis présenté devant elle.

Son sourire est revenu immédiatement après une petite phrase de Micheline : "Oh, le joli pendentif en forme de coeur que vous portez ! Évidemment Saint Valentin n'est pas loin !"

La réponse a fusé : "Oh non, c'est un cadeau que j'ai reçu l'an dernier !"

Après cela, les opérations administratives se sont déroulées bien plus rapidement et sans problème.

Mieux, lors de mon second passage (après la consultation), dès qu'elle m'a aperçu, elle a souri !

Moralité : Un petit mot gentil ouvre plus de portes qu'un pied de biche (proverbe de Mont-sur-Marchienne)


mardi 29 janvier 2008

Huis clos...

... C'est une pièce de Jean-Paul Sartre, mais c'est aussi un match d'impro qui se déroule sans spectateur (ou très peu) et qui permet de se trouver en situation réelle de match.

C'était le cas ce soir, où notre équipe des Carigolos rencontrait l'équipe de Quiévrain. Nous connaissons bien ces jouteurs parce que nous n'en sommes pas à notre première rencontre et de plus, les deux équipes ont le même coach. De solides liens se sont établis entre eux et nous.

Une bonne soirée où l'on a pu admirer Micheline en pantin muet, mimant le mot bibliothèque ou encore en policière chargée de verbaliser des véhicules qui passaient sans s'arrêter ou encore en riche retraitée dans un vaudeville endiablé.

Quant à moi, je me suis contenté d'un modeste rôle de barman dans un western, je suis resté seul en scène avec le mot imposé "écoutille" et j'avais débuté dans le rôle d'un camionneur chargé de transporter des palettes...

Eh oui, c'est cela l'impro. Plein de situations, plein de personnages, mais aussi plein de rires, d'amitiés et de bons moments.


lundi 28 janvier 2008

Le cinquantième...

C'est paraît-il aujourd'hui que LEGO fête son 50e anniversaire.

50 ans que les enfants construisent des murs, des tours, des voitures, des machines ou encore des figurines.

C'est avec des anniversaires comme cela qu'on s'aperçoit que l'on est vieux. Jamais, je n'ai joué avec les petites briques !

De mon temps, c'était "Matador" un jeu de construction "genre Meccano" mais en bois.

Je me souviens aussi de "Bayko" qui permettait de construire des maisons plus vraies que nature.

Citons encore les boîtes "Electro-gnome" et "Radio-gnome" qui permettaient de fabriquer moteur, électro-aimant, télégraphe, micro et surtout radio complète qui permettait de capter Radio-Liège (1484kHz !).

En recherchant les images de ces jeux sur internet, j'ai retrouvé la maxime écrite sur la boîte "Electro-gnome" : "Si petit qu'il soit, précieux son savoir sera pour toi."

Ce fut le début de mon amour pour l'électronique...


dimanche 27 janvier 2008

La Meuse

La Meuse, fleuve wallon par excellence, fait beaucoup pour le tourisme de notre région. De Givet à Maastricht, elle paresse en passant par notre pays.

On pourrait s'attendre à ce qu'à son arrivée en Belgique, il soit possible de s'y baigner. Pas des jours comme aujourd'hui, mais en été...

Halte ! Attention ! Ne vous y fiez pas ! Il paraît que le long de son parcours Dinant-Namur, la plupart des eaux usées y sont déversées !

Si j'étais propriétaire d'une grosse usine en bord de Meuse (dans la région liégeoise, par exemple), je me réjouirais de cette nouvelle. Savoir que les pouvoirs publics, eux-mêmes, participent à la pollution... il y a de quoi avoir la conscience tranquille.

Je comprends mieux maintenant les vers que Charles Péguy met dans la bouche de Jeanne d'Arc :
Adieu Meuse endormeuse et douce à mon enfance
Toi qui demeures aux prés où tu coules tout bas
Adieu Meuse ! j'ai déjà commencé ma partance
Vers des pays nouveaux où tu ne coules pas.

Pas folle, la pucelle !

samedi 26 janvier 2008

Rien à dire...

Aujourd'hui, j'avoue que je n'ai rien à vous dire !

Et pourtant... Les premiers perce-neige sont apparus dans notre jardin.
Je dirais même plus, l
es premières perce-neige sont apparues dans notre jardin.

Eh oui, on dit "le" ou "la" perce-neige.

C'est bizarre ces fleurs qui percent la neige, même quand il n'y en a pas ! En tout cas, cela signifie que la nature est toujours bien vivante et que doucement, elle sort de son sommeil hivernal pour nous récompenser de notre patience.

Tout n'est donc pas perdu. Nous avançons vers ce printemps auquel nous aspirons tous. C'est sûr, le 21 mars, il sera là, au rendez-vous. En attendant, s'il y a de la neige d'ici-là, les autres fleurs vont être surprises. Je pense particulièrement au fuchsia qui dort au jardin entouré de feuillages pour le protéger. L'an dernier, le jardinier l'avait emballé dans du papier journal et la plante n'avait guère apprécié...

Évidemment, c'est difficile de savoir quel journal notre fuchsia aime lire... Et avec la disparition de la grande presse d’opinion, nous sommes fort peu aidés !

vendredi 25 janvier 2008

Un petit café ?

Vous avez déjà vécu cela...

Une petite dame sympathique vous accoste dans un supermarché pour vous proposer de goûter un yaourt, un verre de bière, un morceau de pizza ou encore une tasse de café.

Aujourd'hui, chez XXX (je tairai le nom par gentillesse), on proposait une nouvelle machine à expresso de belle allure. Un aspect métallique, une apparence de qualité et la certitude pour le client d'apprécier un bon café. De la machine s'échappe un léger jet de vapeur et tout est prêt : les petites tasses, le sucre, le lait et même les petites cuillères en plastique.

La dame préposée à la vente et surtout à la dégustation se tient, telle un soldat dans une guérite, juste à côté de l'ensemble. Vous passez à côté d'elle en poussant votre caddie déjà bien rempli et vous vous dites : "Chouette, un café ! De quoi me rendre un peu de tonus !"

Vous vous approchez, l'air intéressé et là, rien ne se passe ! La dame reste de marbre, détourne les yeux et ne daigne même pas vous considérer comme un client potentiel...

Pour détendre l'atmosphère et la dame, vous demandez, faussement intéressé : "Elle est à quel prix, cette machine ?"

Sans bouger un de ces faux cils, elle vous répond : "Trois-cent-nonante-neuf euros au lieu de cinq cents..."

J'ai continué mon chemin, la bouche sèche et je me suis fait accoster par une charmante jeune dame qui voulait absolument me vendre un abonnement pour mon téléphone portable. Elle a eu l'air étonnée quand je lui ai répondu que je n'avais pas de téléphone et que je communiquais par signaux de fumée ! Mais très rapidement, elle a repris : "Vous n'avez jamais essayé le tam-tam ?"


jeudi 24 janvier 2008

J'adore les défis !

Avis à mes anciens collègues qui travaillent chez Thalès Alénia Space...

Alors, les gars, je vais vous parler de Thalès. Puisque vous m'avez mis au défi de le faire !

Thalès est un philosophe grec né vers 624 avant J-C et mort en 547.

Comme la plupart des philosophes, il a été aussi un grand précurseur de la géométrie que nous connaissons encore aujourd'hui.

Son théorème, qui a fait suer des générations d'étudiants de secondaire, est à la base des méthodes de mesure de la hauteur des bâtiments de l'époque.

On raconte qu'il a calculé la date d'une éclipse de soleil.

Thalès a prouvé aussi qu'un philosophe peut s'enrichir quand il veut. Des observations astronomiques lui ont fait entrevoir une exceptionnelle récolte d'olives. Il en profitera pour sous-louer des pressoirs qu'il avait loués bien avant et pour ainsi gagner beaucoup d'argent.

Tout cela est-il vrai, je n'en sais rien !

La seule chose que je sais, c'est que je me suis instruit en cherchant toutes ces informations !

Alors, contents les amis ?

mercredi 23 janvier 2008

L'oeuf finlandais (non ce n'est pas une recette !)

En 1984, mon employeur m'a envoyé en mission en Finlande. Un séjour de deux semaines à Oulu (au nord du Golfe de Botnie), à 150 kilomètres du cercle polaire. C'était le début de l'automne et le temps était superbe.

Un des ingénieurs avec qui je travaillais était d'origine française, ce qui arrangeait bien les choses car la langue finnoise est vraiment difficile et inaccessible. Vous en voulez une preuve ? Un mot qui est à peu près identique dans toutes les langues est bien le mot "téléphone"... En finlandais cela se dit : "Puhelin*" !

"Lait" se dit "maito*" et "chien" devient "koira*".

Jusque là tout va bien !

Un soir, ce brave garçon a eu la bonne idée de nous (nous étions deux) inviter à prendre le repas du soir chez lui avec son épouse et son fils. De plus il avait invité un de ses collègues avec son épouse, prof de français.

Au cours de la soirée, il nous a montré un lexique franco-finlandais qu'il avait utilisé lors de son arrivée dans le pays.

Nous nous sommes précipités sur ce livre pour y trouver quelques mots courants : Bonjour (hyvää päivää*), au revoir (näkemiin*), merci (kiitos*), oui (kyllä*) ou encore non (ei*)...

Pour pouvoir commander un œuf le lendemain au petit déjeuner, j'ai trouvé le mot "muna*" qui semblait beaucoup amuser les deux épouses. On m'a tout de suite dit qu'il fallait préciser "œuf de poule" soit "kanan muna*"...

Muna* utilisé seul signifie testicule !

Quand je vous disais que c'était une langue difficile...

* Pour la prononciation, prière de me consulter !

mardi 22 janvier 2008

La lune

Aujourd'hui, pleine lune au programme !

C'est bizarre, chaque mois à la pleine lune, je ne peux pas m'empêcher de me souvenir de ce 21 juillet 1969. Date historique pour moi et tous les gens qui ont eu la chance de vivre cette longue soirée.

Un homme, comme nous tous, a mis le pied sur une autre planète. Et nous l'avons vu. Et nous l'avons entendu et nous avons attendu avec lui ! De longues heures (six) entre le moment de l'alunissage et le cri d'Albert Ducrocq, le journaliste scientifique d'Europe N°1 : "L'homme est à la lune !!!" et les premières images peu claires de la descente de Neil Armstrong et son : "That's one small step for man, one giant leap for mankind".

Quelle nuit ! Tout le monde a voulu assister à cela et ceux qui n'avaient pas la télé sont venus chez leur voisin pour voir...

Je me souviens même de la phrase d'un de ces voisins qui a dit : "J'ai vu Lindberg traverser l'Atlantique et Armstrong sur la lune, je peux mourir !"

Pour lui, c'étaient les deux plus grands évènements qu'il avait vécus. Heureusement, il a quitté cette terre bien des années après !

Quant à moi, quelques semaines plus tôt, je commençais ma carrière professionnelle et je travaillais dans l'industrie spatiale. Quel programme pour un gamin de 22 ans !

lundi 21 janvier 2008

Du théâtre... à mon âge ?

Depuis quelques jours et à la demande de notre coach d'impro, Micheline et moi, nous nous sommes lancés dans un truc de fou : écrire une pièce de théâtre !

Notre ami Eduardo nous a imposé fort peu de choses, quelques personnages à peine esquissés, quelques vagues idées et vogue la galère...

En ce qui me concerne, en une semaine, je suis arrivé au bout de ce que je voulais écrire, au bout de mes idées et au bout de l'histoire.

Tout se déroulera dans une salle de café où les différents personnages passeront plus ou moins vite.

Jeunes et vieux (même très vieux) se côtoient, se déchirent, se parlent, jusqu'au dénouement ! Et comme Micheline a aussi des idées, son dénouement à elle, s'il est relativement court, risque de surprendre le public. Même si cela rentre parfaitement dans les idées que j'avais au début !

Une expérience passionnante, de nombreux aller-retour entre l'écriture et la mise en scène, les détails du décor... Je ne me croyais pas capable d'écrire des dialogues (relativement facile pour un conteur) si longs, mais de là à déjà entendre les acteurs, les voir évoluer dans "mon" décor, c'est magique !

Vivement la suite... Une rencontre avec les acteurs. Là, on risque peut-être de retomber de haut ! Mais nous prenons le risque, c'est trop enthousiasmant.


dimanche 20 janvier 2008

Les éoliennes

Voilà des "choses" inconnues il y a quelques années et qui commencent à fleurir un peu partout.

Il y en a près de Tarciennes, de Sombreffe, de Mettet et on en aperçoit le long de l'autoroute de Wallonie du côté de Villers-le-Bouillet... entre autres. Il y en aurait une bonne centaine en Wallonie.

Moi, je trouve que jusqu'à présent, celles que je viens de citer ne nuisent pas trop au paysage. En général, elles sont plutôt loin des habitations et à Sombreffe où j'ai été voir et écouter de près, le bruit est vraiment minime.

Cela gêne-t-il les oiseaux ? Je n'en sais rien.

Maintenant, il y a toujours un Don Quichotte qui va vous parler des géants et partir au combat. Bonne chance, chevalier errant, tes ennemis sont vraiment très grands et très imposants. Ce ne sont pas les "petits" moulin de la plaine espagnole.

- ¿Qué gigantes? dijo Sancho Panza.
- Aquellos que allí ves, respondió su amo, de los brazos largos; que los suelen tener algunos de casi dos leguas.

- Quels géants ? demanda Sancho Panza.
- Ceux que tu vois là-bas, lui répondit son maître, avec leurs grands bras, car il y en a qui les ont de presque deux lieues de long.

Don Quichotte (chapitre VIII)


samedi 19 janvier 2008

Un texte de Gabriel Garcia Marquez

Je viens de recevoir ce très beau texte et je veux que vous en profitiez à votre tour.

Atteint d'une grave maladie, Gabriel Garcia Marquez (Prix Nobel de littérature) a envoyé cette lettre d’adieu à ses amis et grâce à Internet nous pouvons, nous aussi, la lire.

Je vous recommande de le faire car ce texte écrit par l’un des plus brillants auteurs latino-américains de ces derniers temps est vraiment émouvant.

Si, pour un moment, Dieu pouvait oublier que je suis une marionnette de chiffon et me donner en cadeau une parcelle de vie, j’en profiterais le plus possible. Je ne dirais probablement pas tout ce que je pense mais sûrement je penserais tout ce que je dis. Je donnerais une valeur aux choses, non pas pour ce qu’elles représentent, mais plutôt pour ce qu’elles signifient.

Je dormirais peu, je rêverais davantage, sachant que pour chaque minute pendant laquelle nous fermons les yeux, nous perdons soixante secondes de lumière. Je marcherais alors que les autres s’arrêtent. Je me réveillerais quand les autres s’endorment.

Aux hommes je leur prouverais combien ils se trompent en pensant qu’ils cessent d’être amoureux en vieillissant, sans savoir qu’ils vieillissent quand ils cessent d’être amoureux.

À un enfant je lui donnerais des ailes, mais je le laisserais apprendre à voler tout seul.

Aux vieux je leur apprendrais que la mort ne vient pas avec la vieillesse mais plutôt avec l’oubli.

J’ai tant appris de vous, les hommes...

J’ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne sans savoir que le vrai bonheur est dans la manière de l’escalader.

J’ai appris que lorsqu’un nouveau-né serre pour la première fois dans sa petite main le doigt de son père il le garde attrapé pour toujours.

J’ai appris qu’un homme a seulement le droit d’en regarder un autre en bas quand il faut l’aider à se relever.

Il y a tant de choses que j’ai pu apprendre de vous ! Mais réellement peu me serviront parce que quand vous les lirez, je serai probablement en train de mourir.

Dis toujours ce que tu ressens et fais ce que tu penses.

Le lendemain n’est assuré pour personne, jeune ou vieux. Aujourd’hui ce peut être la dernière fois que tu vois ceux que tu aimes. N’attends donc pas davantage, agis aujourd’hui parce que demain n’arrivera peut-être jamais et que sûrement tu regretteras le jour où tu n’as pas pris le temps d’un sourire, d’une étreinte, d’un baiser et où tu as été trop occupé pour leur adresser un ultime souhait.

Garde auprès de toi ceux que tu aimes. Dis-leur à l’oreille que tu as besoin d’eux. Aime-les et soigne-les bien. Prends le temps de leur dire « je te comprends », « pardonne-moi », « s’il te plaît », « merci » et tous les autres mots d’amour que tu connais.

Démontre à tes amis et êtres chers combien ils comptent pour toi.

Envoie ceci à ceux que tu aimes. Si tu ne le fais pas aujourd’hui, demain ressemblera à hier. Et si tu ne le fais jamais peu importe. Mais il me semble que c’est le moment de l’envoyer…

vendredi 18 janvier 2008

Le Musée de la photographie de Mont-sur-Marchienne

Nous revenons du vernissage de la nouvelle exposition.

De nombreux visiteurs, plus ou moins experts, plus ou moins photographes, plus ou moins artistes mais toujours ce remarquable bâtiment sentant bon la cire et propice au silence. Vivement la fin des travaux d'agrandissement pour que nous puissions en profiter pleinement.

Merci à ceux qui, il y a près de trente ans, ont "inventé" de mettre ce musée dans l'ancien carmel. Son architecture néo-gothique donne au bâtiment une solennité et une beauté réelle. Les deux anciennes chapelles constituent la grande salle d'exposition. Dans les salles jouxtant le cloître, on trouvera des centaines d'appareils de toutes les époques et par-ci par-là, une ancienne photo des lieux...

Dans le courant de cette année, les travaux seront terminés et nous pourrons alors nous vanter d'avoir un des plus beaux et des plus modernes musées en Europe. Voila au moins de l'argent bien dépensé !

En attendant, dès demain, Joël Meyerowitz (USA) et Marc Wendelski (Belgique) vous en mettent plein la vue avec des photos "américaines" ou "belges".


jeudi 17 janvier 2008

La porte du médecin...

Je vous assure que maintenant, il faut au moins un diplôme d'ingénieur et la subtilité de Sherlock Holmes, pour entrer le soir, dans la salle d'attente de mon médecin !

Vous arrivez dans la rue sombre après avoir évité les travaux de la Ville de Charleroi pour dépanner le chauffage urbain. Chouette, vous ne vous êtes rien cassé et la porte d'entrée est devant vous.

Comme d'habitude, vous poussez la porte et rien ne se passe ! Votre oeil est attiré par une affiche annonçant qu'il faut pousser le bouton doré. Vous commencez à chercher mais allez donc trouver un bouton dans le noir. C'est qu'il est bien dissimulé près de la serrure.

Quand vous poussez le dit-bouton, il ne se passe rien, si ce n'est la mise en branle d'une machine infernale qui émet un déclic genre ouverture d'une porte blindée de Fort Knox (La réserve d'or des USA). Ouf, vous êtes admis !

C'est promis, la prochaine fois, je prends une lampe de poche, je demande à Avatar (vous le connaissez depuis le 3 janvier) de me précéder et si cela ne fonctionne pas, j'attends sur le trottoir en risquant d'attraper un mauvais rhume ou pire, une pneumonie. Bref, de quoi donner un bon supplément de travail à celui que je suis venu consulter !

mercredi 16 janvier 2008

Pour satisfaire notre coach

Nous sommes toujours mercredi, il est 22h51 et je viens de rentrer d'une réunion importante !

C'est parfois prenant de chanter, c'est encore plus difficile de composer. C'est pourtant à cet exercice que nous nous sommes attaqués hier à l'impro avec comme challenge : composer l'hymne de notre équipe "Les Carigolos".

90 secondes de délire, de chanson, de chorégraphie...

Comme nous avons une grande imagination, tout y est passé : de Jacques Brel à Annie Cordy, du thème des 7 nains à Jacques Dutronc, de Queen à Nino Ferrer...

Pour finir par "accoucher" de quelque chose qui nous plaît ! Vous désirez l'entendre et le vivre cet hymne, vous êtes curieux de savoir ce que nous avons pu trouver, vous voulez délirer avec nous ? Une seule occasion : Venez assister au match d'impro du jeudi 24 janvier à 20 heures au Théâtre Poche à Charleroi.

Vous voulez en savoir plus ? Contactez-moi par téléphone ou par mail.

Alors Eduardo, cela valait la peine d'attendre ???

mardi 15 janvier 2008

Vive le vent !

Eh oui, ça a soufflé fort aujourd'hui.

Quelques bonnes rafales ont secoué les arbres autour de la maison. Comme c'est mardi, jour de l'entraînement d'impro, j'ai l'impression que cela va booster les jouteurs...

Verrons-nous l'un(e) ou l'autre jouer un rôle de composition. Je vois bien XXX emmener son partenaire dans un asile, YYY avoir une crise de mysticisme ou encore ZZZ jongler avec des noix de coco ?

Quant à vous dire qui est XXX, YYY ou ZZZ, je vous laisse deviner !

Ambiance assurée. Promis, je vous tiens au courant.

lundi 14 janvier 2008

Un mois

Cela fait maintenant un mois que, chaque jour, j'écris un article pour ce blog.

De quoi me faire phosphorer pour trouver une idée qui vous titillera les méninges, vous fera sourire ou râler !

J'ai essayé d'être éclectique en vous proposant contes, petites nouvelles, réflexions, humour ou encore billet de (bonne ou de mauvaise) humeur.

Ce que je peux vous dire c'est que j'ai écrit en pensant à vous, mes lectrices et mes lecteurs.

Avec une seule idée en tête, vous obliger, vous aussi à penser à moi ! C'est ainsi que l'on garde ses ami(e)s.

Ai-je réussi ? Je l'espère de tout coeur...

A demain pour la suite !

En attendant une petite maxime trouvée sur le net :
"Aujourd'hui est le premier jour du reste de ta vie !"

dimanche 13 janvier 2008

Ça a attiré mon attention…

Eddy Merckx, champion de Belgique de billard

Eddy Merckx est devenu champion de Belgique de billard aux trois bandes à Blankenberge.
Notre compatriote avait déjà été champion du monde et de Belgique en 2006 et champion d’Europe…

La Belgique va-t-elle, une fois de plus, vibrer aux exploits de notre Eddy ? De quoi
faire peur à ceux qui ont été ses adversaires malheureux et ressusciter Luc Varenne (*) !

Bizarre cette histoire, personne n’a rien dit, le Roi ne l’a pas reçu au palais, ni RTL ni la RTBF n’ont consacré d’émissions spéciales !

La seule chose que je n’avais pas lu c’est que ce champion a 39 ans. Ça ne doit pas être le même !

(*) Luc Varenne (1914-2002), journaliste sportif radio qui a été le chantre des victoires d’Eddy (le cycliste). Il avait commencé sa carrière radiophonique à Londres pendant la guerre. Il est resté célèbre par sa volubilité et ses commentaires imagés. À l’époque, on regardait la télé dont on coupait le son pour écouter ses reportages à la radio. C'était un homme charmant et j'avais eu le plaisir de le rencontrer à l'hippodrome d'Oostende, où il venait régulièrement jouer.

samedi 12 janvier 2008

Un texte écrit lors d'un atelier d'écriture animé par Myriam Mallié en octobre 2005.

Sur le bateau qui vient de partir, Thésée a toujours en main la voile blanche que son père Égée lui a confiée et qu’il devra hisser en rentrant au port, s’il a réussi sa mission : tuer le minotaure…

« Me voilà bien seul avec cette voile blanche sur les bras. Tout le monde pleure, mes compagnons d’infortune me tournent le dos. Ils ne comprennent pas ma joie. Je vais pouvoir montrer qui je suis ! Cette voile blanche, je la ferai claquer au vent à mon retour.

Mon avenir est tout tracé. Venger les morts, venger le peuple d’Athènes.

Chaque vague qui fait tanguer le bateau oblige mon regard à se diriger soit vers le ciel, soit vers la terre.

Bientôt il n’y a plus que le ciel et la mer du même bleu à regarder. Le soleil au zénith fait encore plus resplendir cette voile. Progressivement, mes yeux s’habituent à la lumière, ciel bleu, voile blanche… Ciel bleu, voile blanche, mer bleue…

Quel meilleur endroit pour observer que la proue du navire ? Rien ne vient troubler mon destin ni ma vision. Ciel bleu, mer bleue et désormais posée à mes pieds, la voile blanche…

Quelques gouttes d’écume viennent s’y perdre, traçant sur le tissu des dessins, des lettres, des mots, peut-être. Mais le soleil a tôt fait d’effacer tout, ne laissant plus apparaître que cette voile immaculée.

Au loin apparaît une terre. Terre d’accueil ou prison ? Amie ou ennemie ? Terre d’avenir, de vengeance ou de destruction ?

Les mots écrits sur la voile ont tout dit, tout compris. Je suis le seul à les avoir vus, je suis le seul à les connaître, même si je ne les ai pas lus. »

vendredi 11 janvier 2008

Une bonne nouvelle, enfin !

Deux otages colombiennes ont été libérées !

Réjouissons-nous que Clara Rojas et Consuelo González aient pu ainsi retrouver leur famille après 6 ans de privations, de menaces et d'espoirs déçus.

Quelle que soit la personnalité des libérateurs et leurs options politiques, je pense particulièrement à Hugo Chavez, qu'ils soient remerciés de leur action.

Mon Père a passé cinq années en Allemagne, comme prisonnier de guerre, entre 1940 et 1945 et je sais que son retour n'a pas été commenté dans les médias...

Des retrouvailles sur le quai de la gare d'Esneux avec sa femme, ma Mère, qui ne l'avait pas reconnu et deux enfants comprenant à peine qui il était. Il a fallu que tout le monde se "réapprivoise" sans aucun soutien psychologique.

Ma naissance, environ un an après son retour, a été vécue comme un nouveau départ pour la famille.

Quand mon Père parlait de la guerre, c'était pour n'en raconter que les rares bons souvenirs !

Il a vécu encore près de cinquante ans après son retour de captivité et s'il a rapidement pardonné, il n'a jamais oublié...

jeudi 10 janvier 2008

J'apprends le chinois...

Vous le savez (voir 23 décembre), un de mes contes s'appelle "Le pommier de mon grand-père". Il commence par cette phrase : "Mon Grand-Père aimait les pommes" et comme une partie de l'histoire se déroule en Chine, j'ai décidé de la terminer par cette même phrase mais en chinois.

Ma charmante voisine (voir l'article daté du 28 décembre 2007) qui est d'origine taïwanaise m'a aidé. Et c'est ainsi que depuis quelques jours, je répète "WA DÂ TSOU FOU CHI WAÏN TCHIE PINKÔ" qui, d'après elle, est phonétiquement la traduction de la fameuse phrase.

Si l'un de vous pouvait me rassurer et me confirmer que cette phrase est bien dite et surtout que sa signification est bien celle que je crois...

Je n'ai vraiment pas envie d'aller un jour conter devant des chinois et les voir rire ou pleurer en m'écoutant !

Une fois suffit, j'ai déjà eu un problème similaire avec un mot finlandais. Mais cela c'est une autre histoire, comme disait Kipling.

C'est promis, je vous la raconterai un jour.

mercredi 9 janvier 2008

Bob, le libraire

Personne n'ignore que Micheline édite ses livres chez Chloé des Lys.

Depuis quelques mois, cette excellente maison d'édition a ouvert un forum réservé à ses auteurs. Nous avons donc fait connaissance, par ordinateur interposé, avec des écrivain(e)s sympathiques qui fréquentaient ce site.

Notre désir de rencontre a été le plus fort et les occasions n'ont pas manqué. Au hasard d'un chemin, nous avons vu ou revu l'un(e) ou l'autre... Certains nous ont fait la bonne surprise de venir nous voir et nous entendre conter à l'Estival du Conte de Surice en juillet. D'autres étaient présents à "Tournai la Page", foire du livre, où Chloé des Lys les accueillait sur son stand pour présenter leurs œuvres.

Le gang des nez rouges a été créé à cette occasion !!! Les photos des membres les plus éminents se retrouvent sur les sites amis dont vous trouverez les adresses tout en bas de ce blog.

Évènement original, Bob Boutique, un des membres fondateurs, habitant Schaerbeek, vient de passer sur Télé-Bruxelles pour expliquer comment il saute allégrement de son métier de libraire à celui d'écrivain. Une séquence de choix diffusée à la télé, voilà de quoi booster les ventes ! Nous nous réjouissons de ces lauriers cent fois mérités.

Dans les milieux autorisés, on parle d'une réunion des fondateurs à Charleroi, dès le printemps. Culture, souvenir et gastronomie seraient au programme.

Il est sûr que cette journée fera l'objet d'un article ici-même !

mardi 8 janvier 2008

Tintin à Charleroi ?

En date du 5 janvier, le journal LE SOIR titre : "Tintin et Milou adoptent l’accent de Charlerwé" !

D'après cet article, l'album retenu, "Les bijoux de la Castafiore", sera traduit en wallon de Charleroi et paraîtra dans le courant de ce premier semestre 2008.

Je serai sûrement parmi les acheteurs. Lors de chacune de nos visites hors Belgique, nous essayons de trouver des présents typiques, plutôt que le traditionnel ballotin de pralines, à offrir à nos hôtes et amis. Un album de Tintin traduit dans notre patois local me semble un cadeau original pour certains amis étrangers que je sais grands amateurs des aventures du reporter belge le plus célèbre.

Eh oui, Tintin est peut-être moins prisé de nos têtes blondes mais toujours connu et apprécié pas les 'non-belges'.

Comme nos dirigeants accordent une grande importance à nos langues locales, nul doute que les écoles en parleront et feront connaître les beautés du wallon à nos enfants.

Et tant pis pour les petits esprits qui trouvent que le wallon est une langue grossière et réservée au bas peuple !

lundi 7 janvier 2008

Les petites pièces

On parle de supprimer les pièces de 1 et 2 cents. Une expérience serait même en cours en Flandre, à Waregem.

Il est vrai que la Finlande n'a jamais mis ces pièces en circulation. Mais, étant donné le niveau des prix dans ce pays, ce n'est pas étonnant !

J'en connais qui vont être contents : les curés ! Ils ne vont plus trouver que des jolies pièces dorées (ou mieux ?) dans leurs collectes. Je me demande ce que va faire le Vatican ?

Allez, je fais confiance aux spécialistes. Il y en aura qui nous prouveront que cette mesure fera diminuer les prix et d'autres le contraire.

Moi, je serai content de ne plus trimballer cette mitraille et de ne plus obliger qui vous savez à réparer mes poches trouées !

dimanche 6 janvier 2008

La Part des Anges

Quand un alcool est mis en fût pour vieillir, au cours du temps, une partie s'évapore. On l’appelle la part des anges.

Notamment présente dans les chais d'armagnac ou de cognac, l'expression aurait pour origine l'alchimie qui désignait par "anges" les substances volatiles.
(Extrait de Wikipédia)

Mais « La Part des Anges » c’est aussi un excellent restaurant situé à Ragnies, un joli petit village de Thudinie, pas très loin de chez moi.

On y sert une cuisine goûteuse à des prix normaux pour la qualité. En sortant de cette maison, aujourd’hui vers 14 heures, j’avais promis d’en parler… Voilà c’est fait !

Ce n’était pas notre première visite et ce ne sera pas la dernière. J’apprécie beaucoup l’accueil reçu dans ce restaurant. Le service est aimable, efficace et sympathique.

Micheline et moi, nous aimons. Pourquoi ne pas le dire ?


samedi 5 janvier 2008

Le "Dakar" est annulé !

Evidemment, cela va coûter cher à tous les participants, cela va coûter cher aux organisateurs.

Soit le concurrent est un "privé" qui fait cela pour son plaisir et qui peut tomber en panne le premier jour sans espoir de reprendre le lendemain... Eh bien, cette année, la panne s'est produite un jour plus tôt ! Et sans blessure ni décès.

Si c'est un "pro", le riche constructeur de sa voiture fera passer cela aux pertes et profits !

Les conséquences pour les "spectateurs malgré eux" sont plutôt positives. Cette année, il n'y aura pas de morts sur la piste. Qui s'en plaindra ?

Et avec un peu de chance, toute l'essence prévue pour les véhicules de la caravane et achetée il y a quelques semaines, pourra être revendue au prix fort !

vendredi 4 janvier 2008

Une journée sans relief

Ciel bas, température douce et ce je ne sais quoi qui fait que la journée est bien morne.

Dans le centre commercial, des centaines de personnes déambulent sans joie, sans sourire, sans penser. Ils sont poussés vers un but incertain et tournent en rond. Les commerçants eux-mêmes semblent fatigués : accueil inexistant, réponse évasive à la demande d'une cliente. À chaque instant, on s'attend à les voir consulter leur montre pour savoir combien de temps ils devront encore prester (j'allais écrire s'ennuyer !).

Les vieux couples se fraient un chemin à travers la foule, les jeunes passent en buvant une canette, les parents tirent leurs enfants. Parfois une grand-mère promène un gosse somnolant dans un caddie du supermarché.

Puis, dans la grisaille, une petite fille aux cheveux noirs tout bouclés qui sourit de toutes ses dents et dit merci à son papa pour le cornet de crème glacée qu'il lui tend.

Un sourire et un merci, cela vaut bien 2 euros, non ?

jeudi 3 janvier 2008

Il désirait faire votre connaissance !


Et comme je ne peux rien lui refuser, je vous le présente :

Avatar, Saint Bernard de profession !

Ce charmant animal a vu le jour (dans mon imagination) le 1er août 2000 (jour de la Fête Nationale Suisse) lorsque j'ai découvert le mot dans son sens informatique !

J'ai toujours désiré avoir un gros chien. Depuis mon plus jeune âge, j'ai caressé tous les chiens que je rencontrais au grand effroi de mes Parents et jamais je n'ai eu la moindre réaction d'hostilité des bêtes...

Avatar a donc été créé et depuis, il m'accompagne sur les forums où je sévis !

Cela procure plein d'avantages :
- Aucune nourriture à prévoir si ce n'est quelques flatteries dont il est particulièrement friand !
- Si j'ai une vacherie à dire, c'est lui qui s'en charge !
- Un sentiment de sécurité vu la taille et l'aspect de celui qui, au cours du temps, est devenu un compagnon fidèle, que dis-je, UN AMI, mais aussi un défenseur féroce et un pourfendeur de casse-pieds !


mercredi 2 janvier 2008

Préparez-vous !


S'il vous reste quelques euros après les fêtes, les dépenser va être un jeu d'enfant...

Demain, les soldes commencent. Vous trouverez partout des choses dont vous n'avez pas trop besoin mais que les prix "astucieux", "compressés", "d’amis", "déments", "diaboliques", "fous", "futés", "hallucinants", "incroyables", "jamais vus", "malins", "minis", "petits", "réduits", "sacrifiés" ou simplement "soldés" vous pousseront à acquérir.

Avant de vous décider, posez-vous la bonne question : "En ai-je vraiment besoin ? "»

Et si demain, vous me rencontrez, suivant Micheline comme un chien docile, dites-vous bien que j'ai peut-être oublié mon portefeuille et ma carte de crédit !!!

mardi 1 janvier 2008

L'arbre à souhaits...


"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se douter qu'il venait de trouver un arbre magique...

Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur serait atteint si une jeune fille venait le masser. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

"J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à coup sûr un délice." Une table surgit, chargée de nourritures succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette journée extraordinaire.

"Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait qu'un tigre passe par ici pendant que je dors."

Un tigre surgit aussitot et le dévora.

Vous avez en vous un Arbre à souhaits qui attend vos ordres. Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.

En cette année 2008, je vous souhaite de le trouver et de vous en servir positivement...