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dimanche 20 janvier 2008

Les éoliennes

Voilà des "choses" inconnues il y a quelques années et qui commencent à fleurir un peu partout.

Il y en a près de Tarciennes, de Sombreffe, de Mettet et on en aperçoit le long de l'autoroute de Wallonie du côté de Villers-le-Bouillet... entre autres. Il y en aurait une bonne centaine en Wallonie.

Moi, je trouve que jusqu'à présent, celles que je viens de citer ne nuisent pas trop au paysage. En général, elles sont plutôt loin des habitations et à Sombreffe où j'ai été voir et écouter de près, le bruit est vraiment minime.

Cela gêne-t-il les oiseaux ? Je n'en sais rien.

Maintenant, il y a toujours un Don Quichotte qui va vous parler des géants et partir au combat. Bonne chance, chevalier errant, tes ennemis sont vraiment très grands et très imposants. Ce ne sont pas les "petits" moulin de la plaine espagnole.

- ¿Qué gigantes? dijo Sancho Panza.
- Aquellos que allí ves, respondió su amo, de los brazos largos; que los suelen tener algunos de casi dos leguas.

- Quels géants ? demanda Sancho Panza.
- Ceux que tu vois là-bas, lui répondit son maître, avec leurs grands bras, car il y en a qui les ont de presque deux lieues de long.

Don Quichotte (chapitre VIII)


3 commentaires:

Anonyme a dit…

T'as vu maman, j'suis fort, je souffle et elle tourne.

Anonyme a dit…

L’esthétique, ou l’inesthétique d’usines éoliennes comprenant des dizaines d’aérogénérateurs de 200m de haut, reste avant tout une question strictement individuelle. L'Académie française des Beaux-Arts juge,dans un "Livre Blanc" remarquable (2007), après consultations, que les éoliennes sont en "contradiction avec la tradition française d'harmoniser l'architecture avec le paysage".
Afin de "prendre part aux débats" sur les éoliennes, l'Académie a décidé de constituer un groupe de travail dirigé par Michel Folliasson, membre de sa section Architecture et composé d'Académiciens et d'experts français et étrangers. Elle conclut que "la confrontation de ces machines de 150 m de haut (...) avec les sites remarquables et les paysages de qualité est difficilement acceptable".
L'Académie demande, dans une lettre transmise fin octobre 2007 au Président de la République, de les interdire "dans les zones les plus sensibles" dont elle doit elle-même publier la liste et que, dans tous les cas, les autorités procèdent avant implantation à "une consultation démocratique des populations concernées".
Nous avons tous une responsabilité commune dans la manière dont nous gérons notre environnement. Si « développement durable » est un concept respectable, celui d’ « environnement durable » l’est tout autant. Que penseront les générations futures d’un environnement mutilé à la suite de la déstructuration des paysages causée par les éoliennes ; Si l’effet d’une usine éolienne en matière de déstructuration du paysage n’était pas tellement évident, le Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine (CWATUP) n’aurait pas exigé que le demandeur du permis fasse la preuve que le projet respecte, structure ou recompose les lignes de force du paysage (art 127). Et puis, nous vivons dans un état de droit, où des normes internationales en matière de protection du paysages ont été incorporées dans notre droit national. La Convention européenne du paysage de Florence du 20 octobre 2000, ratifiée par la Région wallonne le 20 décembre 2001, impose notamment de prendre en considération la dimension paysagère dans les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et environnementale.
Les objectifs développés dans la convention relèvent que le paysage doit devenir un sujet politique d’intérêt général parce qu’il contribue de façon très importante au bien-être des citoyens et que ces derniers ne peuvent plus accepter de « subir leurs paysages » en tant que résultat d’évolutions de nature technique et économiques décidées sans eux.

Dans son allocution de clôture du Grenelle de l’environnement, le Président de la République française a annoncé la fin de la « précipitation » qui caractérisait la politique française en matière d’éoliennes jusqu’à maintenant. Les nouvelles éoliennes seront installées d’abord dans les friches industrielles et loin des sites emblématiques. Signalons qu’en Wallonie, il y a 9000ha de friches…

Anonyme a dit…

Où se situe l’option éolienne dans le mix énergétique du futur ?

Il n’y a pas d’unanimité en la matière, loin s’en faut. Valérie Giscard d’Estaing, ancien président de la France, déclarait en novembre 2006 devant un foule de citoyens : «L’implantation d’éoliennes dans votre région répond exclusivement aux puissants intérêts des lobbies extérieurs. Ces éoliennes produisent en faible quantité une électricité non compétitive et appelée à le rester. »

Voici quelques conclusions du Conseil Scientifique pour le Gestion Gouvernementale néerlandaise et ses recommandations au Premier Ministre (2006. Klimaatstrategie tussen ambitie en realisme. Wetenschappelijke Raad voor het Regeringsbeleid, Amsterdam University Press)
« En 2006, l’énergie éolienne peut difficilement être qualifiée comme une option de substitution valable pour les 30-40 ans à venir. A la suite du phénomène de l’intermittence du vent et des exigences qu’une société moderne impose à la fiabilité de l’approvisionnement électrique, le potentiel mondial maximal est relativement réduit. Le choix du développement onshore, qui s’avère onéreux, fait l’objet d’une opposition de plus en plus forte, de telle sorte que la seule alternative est le développement offshore qui est encore plus onéreux et qui est caractérisé par d’importants coûts systémiques, dont, entre autres, les investissements dans la capacité de réserve nécessaire en moyens de production conventionnels. L’énergie éolienne a un score médiocre quant à la synergie avec d’autres options. Le faible potentiel de substitution et le mauvais rapport coût – efficacité ont pour effet un regain d’intérêt pour la réduction des émissions de GES du parc conventionnel. . Bien que l’énergie éolienne se caractérise par son aspect renouvelable, il y a lieu d’en relativer l’intérêt. La dépendance actuelle du secteur pétrolier touche avant tout le secteur du transport et non celui de l’énergie éolienne. Les autres combustibles fossiles sont caractérisés par des réserves de plusieurs siècles. La décision d’investir massivement, dès à présent, dans l’éolien, est généralement considéré comme un exemple de fallacieux « technology-push » (Bower, 2003, Keay, 2005, Verrips et al. 2005). D’autres options, comme des centrales conventionnelles plus efficientes grâce captage-stockage du CO², une part plus importante pour le gaz et/ou le nucléaire, l’intensification de l’utilisation de la biomasse cellulosique, et la réduction du méthane ont un potentiel bien plus important, à moindre coût. »

Et le paysage ?
L’esthétique, ou l’inesthétique d’usines éoliennes comprenant des dizaines d’aérogénérateurs de 200m de haut, reste avant tout une question strictement individuelle. L'Académie française des Beaux-Arts juge,dans un "Livre Blanc" remarquable (2007), après consultations, que les éoliennes sont en "contradiction avec la tradition française d'harmoniser l'architecture avec le paysage".
Afin de "prendre part aux débats" sur les éoliennes, l'Académie a décidé de constituer un groupe de travail dirigé par Michel Folliasson, membre de sa section Architecture et composé d'Académiciens et d'experts français et étrangers. Elle conclut que "la confrontation de ces machines de 150 m de haut (...) avec les sites remarquables et les paysages de qualité est difficilement acceptable".
L'Académie demande, dans une lettre transmise fin octobre 2007 au Président de la République, de les interdire "dans les zones les plus sensibles" dont elle doit elle-même publier la liste et que, dans tous les cas, les autorités procèdent avant implantation à "une consultation démocratique des populations concernées".
Nous avons tous une responsabilité commune dans la manière dont nous gérons notre environnement. Si « développement durable » est un concept respectable, celui d’ « environnement durable » l’est tout autant. Que penseront les générations futures d’un environnement mutilé à la suite de la déstructuration des paysages causée par les éoliennes ; Si l’effet d’une usine éolienne en matière de déstructuration du paysage n’était pas tellement évident, le Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine (CWATUP) n’aurait pas exigé que le demandeur du permis fasse la preuve que le projet respecte, structure ou recompose les lignes de force du paysage (art 127). Et puis, nous vivons dans un état de droit, où des normes internationales en matière de protection du paysages ont été incorporées dans notre droit national. La Convention européenne du paysage de Florence du 20 octobre 2000, ratifiée par la Région wallonne le 20 décembre 2001, impose notamment de prendre en considération la dimension paysagère dans les politiques d’aménagement du territoire, d’urbanisme et environnementale.
Les objectifs développés dans la convention relèvent que le paysage doit devenir un sujet politique d’intérêt général parce qu’il contribue de façon très importante au bien-être des citoyens et que ces derniers ne peuvent plus accepter de « subir leurs paysages » en tant que résultat d’évolutions de nature technique et économiques décidées sans eux.

Dans son allocution de clôture du Grenelle de l’environnement, le Président de la République française a annoncé la fin de la « précipitation » qui caractérisait la politique française en matière d’éoliennes jusqu’à maintenant. Les nouvelles éoliennes seront installées d’abord dans les friches industrielles et loin des sites emblématiques. Signalons qu’en Wallonie, il y a 9000ha de friches…
Qu’est ce que l’effet NIMBY ?

Le qualificatif de NIMBY (not in my backyard – pas dans mon jardin) s’applique à ceux qui approuvent les énergies renouvelables, mais ne veulent pas d’éoliennes chez eux. Et qui se font immanquablement traiter de « politiquement incorrects », si pas d’égoïstes, d’attardés, de réactionnaires.

Faut-il du courage pour être NIMBY ? Assurément. Car il est mal vu de parler paysages face à l’autosuffisance du monde éolien. Tous les promoteurs éoliens font écrire par les auteurs d’études d’incidence sur l’environnement, à leur solde, que … « l’incidence paysagère est minimale », ou que «le parc recompose le paysage », ou « qu’il rompt utilement la monotonie de la plaine ». En on les croît…

Et pourtant. Ce même CWATUP, qui régit la procédure éolienne, annonce clairement la couleur. Son article premier dispose :

« Le territoire de la Région wallonne est un patrimoine commun de ses habitants. La Région et les autres autorités publiques, chacune dans le cadre de ses compétences et en coordination avec la Région, sont gestionnaires et garantes de l’aménagement du territoire. Elles rencontrent de manière durable les besoins sociaux, économiques, patrimoniaux et environnementaux de la collectivité par la gestion qualitative du cadre de vie, par l’utilisation parcimonieuse du sol et de ses ressources et par la conservation et le développement du patrimoine culturel, naturel et paysager »

Et le Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER), prenant appui sur cet article premier, de constater : « Considérer que le territoire de la Wallonie est "un patrimoine commun de ses habitants" revient à donner à chacun la responsabilité de gérer ce territoire "en bon père de famille". Ce patrimoine reçu, dont les particularités naturelles, culturelles et paysagères constituent une richesse irremplaçable, doit être non seulement conservé, mais aussi développé. ».

Le CWATUP et le SDER seraient-ils nimbies ?

Dépréciation immobilière à proximité des éoliennes ?
Bien que les instances officielles invoquent invariablement l’absence de statistiques, la dépréciation du patrimoine immobilier à proximité d’une usine éolienne est une certitude. Mais quel en est le montant ? Voyons le cas de nos voisins hollandais où ce problème est désormais entré dans le droit subjectif néerlandais. Et permet de conclure à une dépréciation de 30%.
Aux Pays Bas, un citoyen a réclamé une réduction de son précompte immobilier (onroerende zaak belasting, OZB) pour cause de moins-value de son patrimoine causée par les éoliennes (Anonyme, 2007). Le tribunal de Delfzijl a jugé en sa faveur. Une décision judiciaire similaire était déjà intervenue devant la Cour de Leeuwarden en date du 18-07-2003 (BK 74/02), considérant la réduction de la valeur à 30%. Un jugement semblable, toujours à Leeuwarden en date 18 janvier 2006 a motivé la réduction de la valeur taxable séparément pour la proximité, les nuisances sonores et les nuisances stroboscopiques.
Défaut d’indemnisation
Si les propriétaires et exploitants des terrains agricoles, même les terrains sur lesquels aucune éolienne n’est implantée se voient octroyer une indemnisation, il n’y a pas de raison qu’il en soit autrement pour les riverains. Car dommage il y a .

Conclusions.
Si le Conseil Scientifique néerlandais pour la Gestion Gouvernementale a estimé que l’éolien industriel ne constitue pas une solution d’avenir (coût, pollution, rejet) pourquoi vouloir savoir mieux qu’eux ?
L’éolien individuel, régulé par le photovoltaïque et un moyen de stockage adéquat peut constituer une solution écologique (très coûteuse) pour des petites collectivités isolées comme l’expédition belge en Antarctique