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Louis


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samedi 31 mai 2008

Auguste

Un grand moment aujourd'hui, une rencontre inattendue avec Auguste lors de l'inauguration du Musée de la Photographie de Mont-sur-Marchienne.

Qui est Auguste ? Un jeune Rwandais que nous avions rencontré, fin 2006, lors d'un atelier d'écriture au Centre Ouvert pour Demandeurs d'Asile à Florennes.

Quel joie de le revoir. Il est épanoui, gai et nous sommes réellement tombés dans les bras l'un de l'autre en nous retrouvant. Il faut dire qu'à l'époque nous avions tissé des liens très forts entre nous. Il était arrivé à cet atelier avec un livre sous le bras. Un livre qu'il avait lu et relu et qu'il était fier de montrer. Lors d'un exercice à deux, il m'avait emmené devant la grille du centre et m'avait dit : "C'est l'endroit que je préfère ici. Quand je le franchis, je suis libre !" Paroles d'adulte pour un si jeune garçon de moins de 18 ans...

Auguste a vécu des choses abominables dans son pays avant de faire le grand pas vers la liberté... Si vous le désirez, je vous enverrai le récit que lui-même en a fait sur Internet ! Envoyez-moi un petit message.

Malgré son penchant pour la littérature, il suit une formation technique qu'il termine cette année et vit maintenant à Namur.

Un bel exemple d'intégration parfaitement réussie. Merci Auguste pour les leçons que tu nous a données et bon vent pour l'avenir...

vendredi 30 mai 2008

Une rencontre

Je lui ai promis de parler de notre rencontre d'aujourd'hui. Et comme je tiens toujours mes promesses...

Nous revenons d'un excellent restaurant où nous avons un peu parlé avec le maître d'hôtel, des anciens établissements jadis ouverts dans cette ville et qui ont disparu...

Une dame de la table d'à côté a perçu quelques mots de notre conversation et à notre sortie, nous a interpellé gentiment : "Je vous ai entendu parler du 'X de Y', vous souvenez-vous de moi, j'y suis entrée en 1971 ? Je me souviens bien de vous deux !" Il faut dire que nous avions pratiquement notre rond de serviette dans ce restaurant.

Comme je ne suis pas du tout physionomiste, j'ai appelé Micheline à la rescousse ! De fait, elle l'a reconnue et nous avons parlé du bon vieux temps et des menus à 125 francs qui étaient proposés dans ces années bénies !

La plupart des personnes qui ont travaillé dans cette grande maison ont facilement retrouvé un emploi lors de sa fermeture. Certains sont déjà à la retraite, d'autres continuent dans la restauration.

Cela fait toujours plaisir de revoir des personnes que l'on a appréciées naguère et qui se souviennent de vous. Et comme je l'avais promis à cette charmante dame je lui ai consacré cette petite rubrique. J'en suis sûr, elle se reconnaîtra !

jeudi 29 mai 2008

Les nouvelles nouvelles...

Nous voici donc presqu'à la fin de notre travail pour fournir le nouveau recueil de nouvelles de Micheline à son éditeur. Je viens de terminer la mise en page, les dernières corrections, les derniers alignements de pages...

Pour éviter les problèmes dus au passage d'un ordinateur à un autre, depuis le début (en 2004), nous fournissons l'entièreté du bouquin en format A4 imprimé par nos soins. Y compris la couverture qui sera cette fois de couleur dominante verte... Vert, j'espère !

L'atelier d'imprimerie réduit les pages, monte le livre avec la couverture et le recoupe aux bonnes dimensions.

Le livre sera livré à Chloé des Lys, lors d'un salon de la poésie à Namur. Micheline sera sur le stand de son éditeur même si c'est pour une présence officieuse puisque, jusqu'à présent, elle n'a pas voulu sortir un recueil de poésies.

Suite à l'invitation que nous venons de lancer aux ami(e)s de la région, nous sommes déjà sûr de rencontrer l'une ou l'autre figure connue !

Si le cœur vous en dit ? Ce sera le dimanche 15 juin...

mercredi 28 mai 2008

Que va-t-il se passer, maintenant ?

Le TEC Charleroi vient de licencier son chauffeur impliqué dans une agression contre un passager. Son emprisonnement avait déclenché une grève sauvage de six jours... Il est vrai que le temps clément est toujours favorable au déclenchement d'une grève. Durant ma carrière, j'en ai connu des départs en grève dès que le soleil montrait son premier rayon !

Je me pose des questions :
- Pourquoi a-t-il fallu attendre six jours ? Les faits avérés n'ont pas changé depuis.
- Pourquoi, si le cas semble clair - on ne licencie pas ainsi sans être sûr - le mouvement de grève s'est-il déclenché ?
- Que va-t-il se passer, maintenant ?

J'imagine bien que le travail va reprendre. Mais dans quel état d'esprit seront les chauffeurs ? Pour des grévistes, être désapprouvé par les organisations syndicales n'est pas facile.

mardi 27 mai 2008

Un futur champion ?

C'est la seconde fois que je remarque le phénomène. Un petit garçon en vélo dans une grande surface !

La première fois, c'était un samedi matin à la FNAC à Bruxelles. Aujourd'hui, c'est au Carrefour à 10 heures du matin...

À l'époque cela m'avait interpellé de voir un Papa courant après son fiston dans les allées encombrées des rayons livres.

La Maman de ce jour avait l'air aussi contrariée. Diable, le caddy, le gamin, le vélo et les courses... La pauvre ne savait où donner de la tête !

J'ai observé, me disant : "Chouette, mon article est tout trouvé pour mon blog !"

Aurais-je dû prévenir cette brave dame que la circulation des vélos était réglementée ou que le futur Merckx risquait bel et bien un accident à force de rouler sans s'occuper des clients ni du personnel occupé à ranger ?

Je me le demande toujours. Je me suis tu mais je me demande pourquoi le garde de l'entrée a autorisé cette dame à rentrer dans le magasin avec le gamin et son engin.

Demain, c'est promis, je rentre avec ma voiture !

lundi 26 mai 2008

Les procès

Nous en sommes presqu'à la fin de ce procès Michel Fourniret et le procès Abdallah Aït Oud débute à Liège. Cela fait bien sûr la une de tous les journaux. RTL vient de nous distiller pendant 30 minutes, les tenants ou aboutissants du drame de Liège avec images d'hier et d'aujourd'hui, interviews des acteurs proches ou lointains. Au moment où j'écris ces lignes, la RTBF fait de même !

Pendant ce temps-là, la vie augmente, les légumes sont hors de prix, l'essence est à près de 60 francs et le steak à au moins 600 francs le kilo.

C'est à dessein que j'ai utilisé les francs plutôt que nos euros car cela frappe plus l'imagination de nos braves contemporains.

Quand je vois des personnes âgées acheter leurs pommes à 3 euros, j'ai souvent envie de leur dire que c'est 120 francs le kilo. Et comble de subtilité, certains magasins affichent maintenant le prix de la charcuterie au 100 grammes !

Mais à part ça, tout va très bien... (air connu). Les hommes politiques disent toujours autant de mensonges, les entraîneurs de football démissionnent, les Frères Dardenne obtiennent une récompense à Cannes et les TEC de Charleroi sont en grève !

dimanche 25 mai 2008

Les fraises...

Rassurez-vous, braves gens, il ne s'agit pas de celles du dentiste mais celles que l'on cultive à Wépion et ses (grands) environs.

Nous revenons d'un restaurant situé dans la zone de Wépion (25 km autour de cette commune du Namurois) où le cuisinier doit beaucoup aimer ce fruit.

Nous en avons trouvés partout ! Depuis l'entrée jusqu'au fromage... J'avoue ne pas avoir compris pourquoi un petit ravier de pâtes (mal cuites d'ailleurs) accompagnées de rares copeaux de parmesan doit obligatoirement être décoré d'une demi-fraise. Et je ne citerai que nos voisins de table qui ont eu droit à ce même cadeau dans les ravioles de ris de veau aux champignons servies dans un consommé de queue de bœuf ou encore dans leur gâteau de pommes de terre aux coquilles saint-jacques et jambon de Parme.

A mon avis, comme c'est fermé le dimanche soir et le lundi, il voulait les liquider...

Nous avons mangé à la carte et au moment de choisir un dessert, nous avons renoncé... Pas un seul dessert avec des fraises ! Dommage.

samedi 24 mai 2008

Protégez-vous !

De plus en plus de personnes ne se sentent pas en sécurité chez eux. Les méthodes de protection proposées sont nombreuses mais souvent peu pratiques.

Un de nos amis habite un petit immeuble à appartements de cinq étages. Depuis peu, la porte donnant sur la rue est fermée et il faut donc montrer patte blanche et attendre le bon vouloir de quelqu'un qui actionne l'ouvre-porte électrique pour aller déposer une simple lettre dans sa boîte.

Pauvre facteur qui, tous les jours, doit sonner pour se faire ouvrir cette porte. Je me demande d'ailleurs s'il dérange toujours la même personne ou fait une "tournante" entre les différents habitants ?

Quant à notre ami, il vient de faire renforcer la porte de son appartement donnant sur le palier. Durant ses dernières vacances, on était venu la forcer et subtiliser quelques babioles... Une preuve que cette satanée porte de rue fermée ne sert pas à grand chose.

En ce qui me concerne quand je veux accéder à cet immeuble, je sonne n'importe où et je dis que je viens déposer une lettre pour Monsieur ... Jamais on ne m'a refusé l'entrée.

Ma voix doit inspirer confiance !


vendredi 23 mai 2008

L'avenir des jeunes

Nous revenons de l'Athénée de Jumet où nous étions invités, Micheline et moi, en tant que personnes extérieures à venir écouter des jeunes de 5e et 6e année d'humanité nous parler d'une de leurs passions et de leur avenir.

Si les deux jeunes filles qui sont passées devant moi avaient une bonne idée de leur avenir, elle n'avaient sûrement pas envisagé certaines situations qui pourraient se produire.

Et oui, Mademoiselle, c'est bien beau de vouloir s'occuper de service médical d'urgence et d'aller sauver des vies. Mais qui va s'occuper de vos enfants lorsque vous partirez secourir un accidenté de la route pendant la nuit ? Que ferez-vous le jour où la SNCB sera en grève, pour aller suivre les cours à 35 km de votre domicile ?

Et vous, qui s'occupera de votre commerce pendant que vous serez à l'école ? Qui vous a dit qu'une infirmière avec un "petit" diplôme gagne aussi bien sa vie qu'une autre ? Et tout ça pour un an d'études en plus...

Quant à vos passions ou aux faits d'actualité qui vous interpellent, ce n'est vraiment pas grand chose. La violence envers les femmes ou la délinquance des mineurs, ce ne sont guère des sujets emballants et d'ailleurs vous ne sembliez pas emballées de nous en parler...

jeudi 22 mai 2008

22 mai

Pour moi, c'est une date importante. Mon Père aurait eu 99 ans aujourd'hui. Cela fait quand même près de 12 ans qu'il n'est plus de ce monde mais la date reste !

C'est que l'on a toujours l'esprit de famille chez les Delville. Ainsi nous avons décidé de fêter l'anniversaire des 75 ans de mariage de nos Parents en invitant les descendants de toutes les personnes qui y étaient présentes en 1933 (C'est facile avec la photo d'époque) !

Et bien, il y en a fort peu. Beaucoup des oncles et tantes n'ont pas eu d'enfants ou n'ont jamais été grands-parents. En comptant large, il doit rester 7 descendants "sérieux" d'à peu près notre âge (62 à 75 ans) et seule la branche de mes neveux et nièces est bien fournie : 11 adultes et 13 enfants.

Revenons-en au 22 mai... Il y a 41 ans, c'était le terrible incendie de l'Innovation à Bruxelles. Je révisais mes cours de thermodynamique (un truc pas possible !!!), quand la radio a annoncé l'évènement. Je me souviens qu'il faisait chaud et que l'on entendait les radios des voisins diffuser des nouvelles.

Soyez sympa pour les étudiants qui bloquent. Diminuer le volume de la télé ou fermer vos fenêtres !

mercredi 21 mai 2008

On commence à voir le fond...

Le fond de quoi ? Le fond de mon répertoire de contes !

Comme tous les mois, ce soir, nous allons à la Maison du Conte de Mont-sur-Marchienne pour rencontrer quelques collègues et aussi "travailler" l'un ou l'autre conte de notre cru en vue de le présenter devant public.

Je m'aperçois que j'arrive au bout de ceux que je connais et que je maîtrise. Ce soir, il va falloir assurer et éventuellement lire (j'ai imprimé des copions !) "Le Président", un conte écrit par Micheline, que je m'étais approprié, il y a déjà quelques années. Je me souviens l'avoir travaillé lors d'une formation mais, Dieu sait pourquoi, j'avais décidé de le remplacer par un autre.

Me voila obligé de lire ce qui ne me plaît guère mais faute de grives...

Promis, je vous tiens au courant des dernières nouveautés. Il faudra bien que j'en retravaille l'un ou l'autre pour l'Estival de Surice (27 juillet), de peur de lasser le public !

mardi 20 mai 2008

Amusez-vous !

Google, le moteur de recherche sur Internet nous offre parfois des surprises.

Si vous faites une recherche avec comme arguments vos prénom et nom, entre guillemets, vous risquez fort d'être surpris.

Ainsi en ce qui me concerne, j'ai un homonyme parfait qui a été vedette de cinéma dans un film appelé l'Oeuvre immortelle en 1924 et même avant dans les Mystères de l'ombre en 1916...

Évidemment, il y a toujours "l'Américain de service" qui vend ou achète...

Et également une foule de personnes que l'on retrouve dans les milliers d'arbres généalogiques qui traînent sur le Web.

Parfois, vous vous retrouverez à des endroits saugrenus ou sous avec une qualification inattendue : ainsi, je suis "homme de théâtre" ou "écrivain", ce qui me fait bien rire !

lundi 19 mai 2008

Il est arrivé !

Le nouvel album de Tintin en Wallon de Charleroi vient de paraître. Je viens de recevoir l'exemplaire n° 3226 dont voici la couverture :


Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce n'est pas très facile à déchiffrer mais cela semble bien savoureux. Je vous en dirai plus quand je l'aurai lu et relu pour bien m'en imprégner. J'ai comme un vague pressentiment que je devrai avoir l'album original à portée de main !

Il y a heureusement un glossaire de près de quatre pages à la fin ce qui devrait faciliter la compréhension.

J'ai beau habiter Charleroi depuis près de 40 ans, j'ai de grosses lacunes en Wallon d'ici !!!

dimanche 18 mai 2008

Encore un mois...

Encore un mois avant les vacances ! Nous avons plusieurs projets qui se réaliseront en juin, juillet et août...

Voyage en Suisse avec rencontres festives avant et après notre séjour. Deux ou trois correspondant(e)s Internet seront heureux de nous revoir ou de faire notre connaissance et ce sera réciproque !

Voyage en France, à Vittel pour changer, où nous reverrons avec plaisir Maryvonne et Jean-Pierre que nous avons quittés hier !

Rencontres Pédagogiques d'été, comme chaque année, avec pour 2008, "À toute voix", 6 jours de plaisir à chanter, écouter et vivre une expérience enrichissante pour moi et le traditionnel "Lire, écrire et créer" pour Micheline. Nous savons déjà que nous y reverrons d'autres "collègues" des années précédentes.

Pour le reste, faites-nous confiance, on trouvera bien l'une ou l'autre activité en plus !

samedi 17 mai 2008

Rassurez-vous !!!

Je suis encore vivant. Mais depuis jeudi matin, une petite escapade sportivo-gourmande nous a amené jusqu'à Vittel dans les Vosges.

Nous y avons revu de très bons amis avec qui nous avons passé de très agréables moments. Au programme : tir à l'arc, promenade apéritive, apéritif, repas et fou-rire.

Il faut dire qu'expliquer à des Français les subtilités de la politique belge, la fin de carrière de Justine ou l'augmentation du coût de la vie (bien plus important là-bas qu'ici), cela relève parfois de la mission impossible.

N'empêche que terminer vers 1h du matin, une soirée à huit dans une (grande) chambre à se goinfrer des restes du gâteau d'anniversaire et à boire du champagne, ça fait du bien de temps en temps !

Pour son anniversaire, Micheline a reçu une icône peinte par notre amie Maryvonne qui a utilisé des techniques très anciennes pour "fabriquer" ses couleurs : jaune d'œuf, pigment naturel, cochenille... et le résultat est superbe. Il ne reste plus qu'à trouver quelqu'un pour la bénir, puisque traditionnellement, une icône offerte doit être bénie avant "utilisation" !

mercredi 14 mai 2008

Justine s'en va...

19461375 $, soit plus de 12 millions d'euros, environ un demi milliard de francs belges. Voilà, paraît-il, les gains de notre Justine nationale au terme de sa carrière. Cette somme ne tient évidemment pas compte des contrats publicitaires !

Personnellement, je trouve qu'elle a raison de quitter le tennis en pleine gloire... Quand on voit certaines joueuses terminer leur carrière dans les profondeurs du classement, on ne peut qu'envier notre joueuse de sortir par la grande porte.

Hélas, je crains bien que l'influence qu'elle a eue sur les jeunes et sur leur motivation à pratiquer le tennis va vite disparaître. Finis les reportages télévisés, finies les retransmissions de ses succès. Le public oublie très vite celles et ceux qu'il a portés aux nues.

Je souhaite que tout l'argent qu'elle a gagné soit dépensé intelligemment et pour le bien du plus grand nombre. En Belgique, elle restera l'exemple d'une sportive de premier plan. Un petit pays qui possède une telle joueuse, cela ne se voit pas tous les jours ! Elle a quand même été la meilleure pendant plus de 100 semaines !

mardi 13 mai 2008

Le château de Barbe-Bleue

Ce matin, je patientais en attendant Micheline qui allait faire une prise de sang à l'hôpital. Comme elle devait être à jeun, nous sommes arrivés vers 7h30 et il y avait quelques personnes avant elle.

C'est le genre de situation où, en général, je fais ce que j'appelle pompeusement une étude... Aujourd'hui, au programme : "De l'influence de l'âge sur l'heure d'arrivée au travail", tout un programme.

Voici mes conclusions basées sur une trentaine de membres du personnel hospitalier : Plus on est ancien dans le métier, plus on arrive tôt.

Dès 7h30, vous voyez arriver les anciennes, déjà habillées, un cabas bien plein au bout du bras, une thermos, des tartines bien emballées... Puis vient le tour des plus jeunes, petite robe estivale, ballerines aux pieds et un petit viatique, de quoi tenir le coup toute la journée. Il est presque 8 heures, les "gamines" arrivent en courant, elles entrent en jeans, bouteille de coca à la main, basket aux pieds.

Quel rapport avec Barbe Bleu ? Et bien voici... Chacun présentait un badge devant un lecteur et entrait dans une pièce protégée par une porte épaisse. Mais le plus extraordinaire c'est que personne ne ressortait de cette pièce, comme dans le fameux château !

Comme je suis curieux, j'ai profité de l'entrée de quelqu'un pour regarder... Cette porte si bien surveillée donnait tout simplement sur un escalier menant aux différents services.

Ouf !

lundi 12 mai 2008

Je n'aime pas...

Je n'aime pas beaucoup les jours fériés !

C'est drôle, me direz-vous, et pourtant c'est vrai.

J'ai ma petite vie bien réglée et bien connue. Dès que quelque chose ou un évènement extérieur vient changer cette vie, je me sens un peu désemparé. Pourtant, je suis toujours prêt à faire face mais je suis très routinier !

Il y a quelques mois, notre facteur avait la mauvaise habitude de passer n'importe quand (entre 8 et 17 heures). Cela me déplaisait, non pas de recevoir mon courrier très tard, mais plutôt de ne pas le recevoir tous les jours à la même heure !

Idem pour ces jours fériés à répétition qui m'empêchent de faire ce que je fais d'habitude... Et je ne vous parle pas des restaurants qui m'obligent à manger des "repas de fête" que je n'apprécie guère. Pour moi, un repas de fête, c'est manger ce que je veux, quand je veux !

C'était "la complainte" du vieux !!!

J'assume...

dimanche 11 mai 2008

7 heures du matin

Cela m'arrive souvent de me lever tôt. Bien que nous soyons dimanche, j'étais debout à 6h38 !

Un jour comme aujourd'hui, c'est un peu magique. Ma fenêtre est grande ouverte et le soleil levant est là inondant déjà le paysage de sa lumière forte...

Pas de voitures passant dans l'avenue, le calme absolu et les oiseaux qui chantent rien que pour moi, j'en suis sûr !

Que me disent-ils ces oiseaux ? Que la vie est belle, que j'ai de la chance de les entendre, que bientôt je reverrai des amis, qu'il faut être optimiste et qu'à chaque chose, il y a un bon côté.

Je vous souhaite de toujours trouver ce bon côté des choses et de le faire partager aux autres. Peut-être ne vous diront-ils rien mais il y a des regards qui ne trompent pas...

samedi 10 mai 2008

Cuisine ouverte

Ce n'est pas encore très courant mais certains restaurants possèdent une cuisine ouverte. Les clients peuvent ainsi admirer le(s) chef(s) au travail. C'est toujours amusant de voir comment ils font, ces chefs étoilés ou pas.

Une partie de la cuisine est réservée à la préparation des plats "froids", style hors-d'œuvre. En général, tous les différents ingrédients ont été préparés à l'avance et sont sortis en dernière minute pour composer votre entrée.

Lorsque les entrées sont servies pour toutes les tables, tout est remis en frigo, les plans de travail sont nettoyés pour, plus tard, accueillir les desserts !

Pendant ce temps-là, les plats chauds sont préparés suivant la même technique. Pendant que l'on cuit les viandes, une autre personne s'occupe des accompagnements et l'assiette est "montée" très rapidement pour garantir une bonne température. J'ai chronométré, il faut moins d'une minute pour dresser les assiettes destinées à une table. Et malheur au serveur qui "oublierait" de venir chercher l'assiette pour l'amener rapidement aux convives.

Dans les "petits" (par la taille) restaurants, il y a une ou deux personnes en cuisine. Mais les restaurants capables de servir 40 ou 100 personnes utilisent parfois plusieurs dizaines de cuisiniers. Chacun y a sa tâche et sauf catastrophe, on ne se marche pas sur les pieds.

Je vous souhaite d'aller une fois dans une maison avec "cuisine ouverte" c'est en général un gage de qualité !

vendredi 9 mai 2008

Nouvelle génération

De retour du vernissage de l'excellente nouvelle exposition du Musée de la Photographie à Mont-sur-Marchienne, j'ai remarqué que le public commence sérieusement à changer.

Je m'explique. L'an dernier on rencontrait régulièrement quelques hommes politiques du PS, c'est normal, accompagnés de leur cour.

Aujourd'hui, la roue a tourné et c'est Antoine Tanzilli, jeune Échevin de la Culture CdH qui vient assister à ces manifestations. Lui aussi est accompagné de jeunes groupies qui se pressent autour de lui.

De plus, on assiste à un rajeunissement très net des personnes présentes lors des vernissages. Ce qui n'est pas fait pour me déplaire !

Il est quand même plus gai de regarder de jeunes et jolies filles que de voir passer des personnes qui ne semblaient être là que pour faire plaisir à Monsieur l'Échevin...

jeudi 8 mai 2008

Une grande première

Aujourd'hui, pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé sur les bancs du tribunal. Rassurez-vous, je n'ai aucun meurtre, aucun viol ni aucune magouille sur la conscience.

Micheline avait simplement appelé en conciliation un locataire pour le moins indélicat.

Convocation à 9 heures devant Madame le Juge de Paix à Gembloux. Une salle ressemblant étrangement à celle que l'on voit dans tous les feuilletons télévisés, quelques personnes disséminées sur les bancs et trois ou quatre "chers maîtres" embarrassé(e)s par leurs dossiers.

La plupart des gens convoqués ne sont pas présents et ceux qui sont là sont bien seuls, leur adversaire étant aux abonnés absents... Cela va très vite :
- "Oui je sais, ils vont divorcer donc la demande est annulée !"
- "Madame, les intérêts en jeu sont importants, je vous conseille de prendre un avocat"
- "Ils ne sont pas là ? Remis à quinzaine !"
Etc, etc...

Pour Micheline, étant donné que le locataire était présent, Madame le juge les a appelés dans son bureau pour acter les faits et leur faire signer un document. Durée 4 minutes !

Qui a dit que la justice était lente ?

mercredi 7 mai 2008

Un jour sans ?

Il y a des jours comme ça. Vous arrivez au supermarché et directement vous sentez qu'il y a quelque chose qui cloche...

Beaucoup de voitures sont mal garées. Les clients sont trop nombreux, ils laissent traîner leur caddie n'importe où, ils vous serrent de près. Certains rayons sont squattés par quelques personnes sans-gêne et dans l'ensemble rien ne va bien.

Ne cherchez pas, c'est ce que j'appelle le syndrome du 1er mai. Je m'explique : La semaine dernière certaines personnes ont été privées de leur magasin favori pendant deux jours et cette semaine, ils redoutent que la même mésaventure se reproduise ! En plus, les télés françaises nous annoncent un viaduc de 5 jours pour certains. Au secours, nous allons mourir de faim et de soif, précipitons-nous, achetons, dépensons !

Puis-je rappeler que nous sommes en Belgique. Que rares sont les personnes qui sont en congé demain et que, sauf erreur de ma part, on n'a pas rétabli les tickets de rationnement !

mardi 6 mai 2008

Après 28 ans...

Je viens de recevoir un mail de mon ami Allen.

J'ai rencontré Allen, ingénieur chez Raytheon (une grosse firme de matériel militaire aux USA) en octobre 1979. Il était chargé de donner cours à propos du matériel de test que mon entreprise de l'époque (les ACEC) allait recevoir pour la fabrication des radars du missile anti-avion HAWK.

Allen s'est très vite révélé un homme de qualité et d'une grande générosité. Il a passé de nombreuses heures à nous apprendre tout à propos du matériel que nous allions utiliser. Sa pédagogie nous a permis de devenir de vrais spécialistes et si, comme nous l'avait annoncé notre directeur de l'époque, les Américains ne sont pas plus intelligents que nous, Allen a vraiment été un maître.

Notre première rencontre a été particulièrement surprenante puisque dès notre arrivée dans son usine, nous avons été soumis à un quizz d'évaluation de nos connaissances ! Les résultats ont donné une bonne impression des petits Belges et le courant a directement passé entre nous.

Sa présence en Belgique en mai 1980, pendant laquelle il est venu, à la maison nous a permis d'apprécier sa délicatesse et son humour. Ce garçon est vraiment "civilisé", ce qui est rare aux USA.

C'est par hasard que j'ai retrouvé sa trace et que j'ai pris contact avec un de ses amis. Son message de ce matin m'a fait grand plaisir et m'a rajeuni de 28 ans !

lundi 5 mai 2008

Un coup au cœur

Quelle n'a pas été ma surprise ce matin en recevant mon relevé de compte de carte VISA !

Deux prélèvements (plus de 150 €) pour deux dépenses effectuées en septembre et novembre 2007, dans le même établissement !

Vite, mes archives et, ouf ! bien payés en leur temps !

J'ai immédiatement empoigné mon téléphone pour savoir de quoi il retournait... Je suis tombé sur une charmante dame qui a tenté de m'expliquer qu'une institution financière avait, par erreur, réexpédié des documents de l'an dernier, que VISA avait fait le nécessaire pour résoudre le problème dans le relevé du mois de mai et que tout serait bien.

C'est bien mal me connaître car j'ai posé alors la question qui tue : "Aujourd'hui, je vais être débité de 150 € et crédité de cette même somme dans un mois. Qui va compenser la perte d'intérêt que j'aurais pu toucher si j'avais placé cette somme ?"

La brave dame est restée muette quelques secondes et a promis de poser la question à un expert et de me répondre dans la journée... Depuis lors, j'attends !

Ne riez pas, en estimant le nombre de client de VISA à environ 250.000 et le préjudice moyen identique au mien, j'arrive à la somme de 125.000 € ! Car cet argent indûment retenu va bien rapporter des intérêts à quelqu'un !

Comme d'habitude, si cette personne lit ce billet, je me contenterai du quart de la somme en question pour effacer ce message et écrire quelque chose sur la culture des artichauts !

dimanche 4 mai 2008

50 ans après...


Mieux qu'Alexandre Dumas qui n'a écrit "que" 20 ans après, moi, c'est aujourd'hui que, 50 ans après (ma communion solennelle !), j'ai guidé six amis venus à Charleroi à travers les méandres du Bois du Cazier.

Belle journée, avec un soleil bien présent. Nous en avons donc profité pour effectuer une visite de plus de deux heures dans cet endroit chargé de souvenirs...

Visite préparée depuis bien longtemps et qui a semblé plaire à nos invités : Musée de l'industrie et du verre, carreau de la mine avec un rappel des heures sombres de 1956 et visite de l'espace du 8 août 1956. Le film retraçant les jours qui ont suivi la catastrophe a particulièrement frappé les imaginations.

Le repas qui a suivi s'est parfaitement inscrit dans le droit fil de cette journée qui s'est terminée par la reconstitution du fameux gang des nez rouges qui avait été créé à l'instigation de Micheline lors du dernier 'Tournai la Page'. La photo représente les quatre principaux protagonistes.

samedi 3 mai 2008

Un ciel tout bleu

En regardant par la fenêtre, je constate que le temps est superbe, le ciel tout bleu et le soleil étincelant.

Eh oui, nous sommes en mai, faisons donc ce qui nous plaît ! Découvrons-nous d'un fil et même de plusieurs !

Moi, un temps comme cela, j'en veux bien tous les jours, ni trop chaud, ni trop froid... Un temps à aller au jardin, à se promener, à admirer la nature, à parler avec les gens.

Pianoter sur son ordinateur à côté d'une fenêtre grande ouverte avec vue sur le jardin, voila une occupation de qualité. Je suis en train de réviser un peu mon histoire pour servir de guide à six ami(e)s écrivain(e)s édité(e)s par Chloé des Lys, l'éditeur de Micheline. Au programme : visite au Bois du Cazier (d'où mes révisions), gueuleton et bonne humeur garantie. La reconstitution du gang des nez rouges qui avait déjà sévi à Tournai la Page en novembre dernier ne se fera pas sans fou-rire, c'est garanti !

C'est promis, je vous raconterai ce 4 mai en détail !

vendredi 2 mai 2008

Mon jardin

Une fois de plus, nous n'avons pas eu de muguet au jardin pour le 1er mai ! Malgré des recherches sérieuses, pas le moindre brin digne de ce nom n'a montré sa tête ! Notez que c'est relativement normal !

Par contre, les pissenlits se portent bien ainsi que les myosotis, les fougères et la mousse dans le gazon.

Vivement la semaine prochaine pour voir arriver le jardinier. Le grand ordonnateur du jardin a promis sa venue vers le 8 mai. Il aura un peu plus de travail que d'habitude...

Les tulipes commencent à faner et les petits rosiers sont "nominaux". Quant aux deux rosiers grimpants, ils sont bien avancés et semblent en pleine forme.

La seule perte que nous avons eue à déplorer est le fuchsia qui n'a pas résisté à cet hiver pourtant peu rigoureux...

jeudi 1 mai 2008

Conduire sous la pluie

Nous revenons des Ardennes où nous sommes allés pour fêter un de nos petits-neveux qui faisait sa communion solennelle.

Un temps exécrable nous a accompagnés entre Liège et Charleroi avec parfois de telles averses que les essuie-glaces n'arrivaient plus à évacuer l'eau. Il y a des moments comme cela où on regrette de ne pas avoir un abri pour s'arrêter quelques minutes !

Eh bien certains automobilistes (mais méritent-ils ce titre ?) roulaient sans phares dans ce déluge. Même des poids lourds conduits, je l'espère, par des professionnels, ne daignaient pas se signaler...

Puis-je rappeler à mes fidèles lecteurs que l'utilisation du feu arrière anti-brouillard est obligatoire par fortes pluies ?

Et demain dans le journal on va pouvoir lire qu'il y a eu des morts sur les routes belges... Cela ne m'étonne pas, mais j'aimerais autant que mon nom ne figure pas dans la rubrique faits divers !

On l'a déjà dit : les assassins sont parmi nous !