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Louis


PS : Mes sites amis préférés sont tout en bas
et ma boîte mail attend vos messages :
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lundi 30 novembre 2009

Premier round !

Hier, c'était le jour de la première répétition pour le concours de contes de Surice. Eh oui, ne croyez pas que c'est facile... On travaille d'arrache-pied pour être le meilleur possible devant le public.

9 finalistes adultes et 3 adolescents se sont donc rencontrés dimanche pour la première fois. Une équipe bien sympathique face à Émile et Philippe qui seront nos mentors jusqu'au 19 décembre, jour de la finale.

Le matin, chacun a présenté une petite partie de son conte et a pu déjà entendre plein de conseils aussi bien des autres conteurs que des animateurs... Une bonne méthode qui a fait ses preuves. On remarque souvent ses propres défauts en écoutant un(e) autre !

L'après-midi, Émile nous avait confié le soin de reprendre les contes des ados et de les revoir avec eux. Nous avons donc quitté la salle de répétition pour nous réfugier à cinq au premier étage.

Les passés simples, toujours "fort appréciés" des enseignants ont été irrémédiablement traqués et transformés en indicatifs présents, bien plus vivants ! Cela fait, chacun d'eux a d'abord lu, puis interprété deux fois son texte, une fois assis, une fois debout. Une bonne méthode pour un peu les détendre car tous trois sont stressés. Puis, nous leur avons livré notre conte et en récompense, deux petites histoires de Nasreddine qui nous plaisent toujours autant.

A notre retour au rez-de-chaussée, ils étaient déjà plus relax et nous étions bien fatigués !

C'est la première fois que nous faisions ce travail et nous avons pu mesurer combien ce travail de formateur est difficile et crevant.

dimanche 29 novembre 2009

Incendie...

Lorsque vous entendez à la radio qu'une habitation située "rue xxx" a été la proie des flammes (comme disent les journalistes distingués), vous imaginez rarement que ce peut être une maison que vous connaissez bien ou dans laquelle vous avez vécu...

Hier matin la radio : "Un building de dix étages situé boulevard Frère-Orban à Liège..."

Micheline : "Tu ne crois pas que c'est le building de tes parents ?"

Moi : "Il y en a plus de trente sur l'avenue et ils ont tous dix étages !"

Un rapide passage par Internet m'a surpris : Une photo ne laissant aucun doute. Oui, c'est bien le building où mes parents ont habité pendant plus de vingt ans et où moi aussi, j'ai vécu (pendant les week-ends) jusqu'à mon mariage !

Mon frère avait racheté cet appartement à la mort de nos parents et y a habité jusqu'en 2008.

Les dégâts sont relativement importants et spectaculaires. Cinq étages sont inhabitables...

Eh oui, cette fois, on connaissait, même très bien !

samedi 28 novembre 2009

UNICEF

Comme chaque année à cette époque, l'Unicef sollicite la générosité des gens pour aider les enfants. Noble tâche, s'il en est !

Là où le bât blesse, ce sont les prix demandés...

Je m'explique : Vendre à des prix idiots n'avance pas beaucoup leur cause.

4,5 ou 8,5 ou 9,5 euros pour je ne sais quoi, est-ce bien intelligent sachant que beaucoup de vendeurs vous sollicitent en rue ou dans une grande surface et n'ont pas un fond de caisse illimité... Pourquoi pas des prix ronds qui faciliteraient le commerce ?

Quand je pense qu'il y a dans cette institution des gens qui réfléchissent beaucoup...

Allez, ce sera pour l'an prochain !

vendredi 27 novembre 2009

La photo

Lorsque vous devez renouveler votre carte d'identité, on vous demande d'amener une photo de 45x35 mm et l'on vous cite les caractéristiques de l'œeuvre qui deviendra un infâme portrait en noir et gris sur le document terminé.

C'est ici que cela se corse car la définition de la photo à l'administration communale de Charleroi n'est pas la même que la mienne. Pour le fonctionnaire derrière sa vitre, la photo doit être tirée sur un papier spécial comme depuis 180 ans. Pas question d'utiliser votre imprimante et un papier blanc de bonne qualité : ce que vous présenterez ne sera pas appelé photo !

Comme par définition, une personne derrière une vitre, même sale (la vitre !), a tous les droits et est seule détentrice de la vérité, vous quittez l'endroit à la recherche d'un photographe...

15 minutes plus tard et 8 euros en moins, on vous accueille avec le sourire du vainqueur et tout se passe bien !

Heureusement sur votre convocation, il est stipulé que le prix maximum que l'on pourra vous demander est 14,5 euros... Devinez combien j'ai payé ?

jeudi 26 novembre 2009

2009-1946=63

Un nombre magique puisqu'il est le produit de 9 et de 7, deux chiffres magiques !

C'est donc aujourd'hui que je fête mes 63 ans et je me sens bien, c'est-à-dire, pas plus mal qu'hier !

Les coups de téléphone se succèdent et nombreux sont les parent(e)s et ami(e)s qui ont pensé à moi...

Facebook, par exemple, doit être saturé de messages !

Les membres de mon forum d'énigmes m'ont inondé de souhaits aussi sympathiques qu'inattendus ! C'est vrai que depuis cette année, certain(e)s ont eu l'occasion de faire ma connaissance de visu, cela aide...

L'an prochain, ce sera encore plus magique : 64, carré, cube et puissance 6 parfait. C'est sûr on fera la fête !

En attendant je continue celle de cette année en vous disant merci !

mercredi 25 novembre 2009

Mon conte

Tout doucement, je commence à apprivoiser le texte de mon conte, lauréat au concours "Fais-moi un conte" de Surice de cette année. "Terre, ah terre" en était le thème.

Voici donc Emma, une femme veuve depuis peu qui, pour boucler ses fins de mois difficiles, accueille des ateliers artistiques. Un modelage réalisé par un enfant va changer sa vie. Elle aussi va aussitôt se mettre à travailler la terre et très vite, son œuvre ressemblera à Paul. De temps en temps, Paul lui parlera mystérieusement par l'intermédiaire de cette petite statue. Il lui rendra le moral et la volonté de vivre.

Un texte long de presque dix minutes. Je regrette de ne pas avoir été plus direct mais, honnêtement, j'espérais qu'un autre conte serait repris ! Une histoire qui se passe au temps de Christophe Colomb et que je vais mettre à mon répertoire.

Décidément, le jury n'a jamais les mêmes goûts que moi !

Sur ce, je vous quitte, je vais étudier...

mardi 24 novembre 2009

Portrait chinois

Suite d'hier. Deux portraits chinois.

Si j'étais...

Si j'étais un instrument de musique, je serais un orchestre complet.

J'aime trop la musique pour choisir et en plus, devenir chef d'orchestre a toujours été un rêve.

Je serais tour à tour, seconds violons, premiers violons, altos, violoncelles et contrebasses, bois ou cuivres, percussions ou peut-être même harpe...

Et le piano, me direz vous ?

Le piano, il attend sagement que l'orchestre lui laisse la parole. Quand il la prend cette parole, tout le monde se retire sur la pointe des pieds... Ce n'est pas la parole qu'il prend, c'est le pouvoir !

Vous voulez vous en convaincre ? Écoutez le début du concerto en la mineur de Schumann. Dès que le piano entame sa partie, il a déjà gagné ! http://www.youtube.com/watch?v=IZcuKyaBk2o

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Si j'étais un arbre, je serai déjà coupé et débité depuis bien longtemps, depuis des dizaines d'années. C'est qu'il faut être patient pour trouver la planche qui deviendra violon.

Avec amour et respect tailler, raboter, polir jusqu'à la perfection, jusqu'à ce que la forme voulue soit trouvée et harmonieuse.

Et quand le luthier insère le petit morceau d'épicéa, que l'on appelle l'âme, à l'intérieur du violon, entendre la première note. Comme le premier cri d'un nouveau né dont personne ne sait ce qu'il deviendra mais qui déjà en lui possède toute sa vie future...

lundi 23 novembre 2009

Un autre, un autre...

Un atelier d'écriture succède à un autre...

Petit exercice sur "La vie, c'est comme..." à compléter !

Nous devions trouver six phrases commençant par ces mots. J'en ai choisi quatre : mon préféré en dernier.

La vie, c'est comme...

La vie, c'est comme regarder par un trou de serrure, on voit bien quelque chose mais pas tout.

La vie, c'est comme tirer à l'arc. On vise bien mais on n'atteint pas toujours le centre de la cible.

La vie, c'est comme hier. On pense au lendemain mais demain est déjà passé.

La vie, c'est comme un chemin dont on ne connaît pas la fin sauf quand on l'a atteint.

dimanche 22 novembre 2009

Un autre atelier (voir 7 novembre dernier) à Gembloux

Les "incitants" : Une première phrase obligatoire, Un lieu, Gembloux et un animal, ni chien, ni chat... Et surtout 25 minutes pour écrire !

Les fraises d'Australie

Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance, me disait toujours mon frère.

Il est vrai que mes retours d'Australie ne sont pas nombreux...

J'étais parti là-bas avec ma femme Jane pour y faire des affaires. Je m'en souviens comme si c'était hier... Le lundi 24 avril 2000, je prenais le bateau pour un voyage de près de deux mois. Sydney et Jane m'attendaient. Jane, cette jolie fille blonde de 23 ans rencontrée durant des études d'agronomie. Elle était venue pour s'initier à la culture des fraises. Moi qui habitais Gembloux, j'avais fait sa connaissance et nous étions très vite tombés amoureux.

Dès l'obtention de notre diplôme, nous nous sommes mariés et elle est repartie dans son pays. Le temps d'arranger quelques affaires, je suis parti la retrouver et nous nous sommes installés à Botany Bay au sud de Sydney.

Inutile de dire que cela n'avait pas enchanté mes parents. Mais quand on aime...

Deux enfants plus tard, je suis revenu en Belgique seul... C'était pour fermer les yeux de mon père qui avait attendu mon retour pour mourir en paix.

Le voyage suivant fut plus gai. Toute la famille est revenue en Belgique pour fêter les 80 ans de Granny, comme l'appellent ses petites-filles !

C'est vrai que les deux gamines avaient tant et tant de choses à raconter à leur grand-mère : Le pays où il fait bien plus chaud en janvier qu'en juillet, où les koalas servent d'animaux domestiques et surtout où les autos roulent à gauche !

Depuis leur naissance, elles parlent anglais avec leur mère et français avec moi.

La technique moderne permet certes de fréquents dialogues via Internet mais une rencontre face à face est quand même le meilleur moyen de communiquer...

Durant notre séjour de près de six semaines, nous en avons rencontré des gens, connus ou inconnus, parents proches ou lointains. Sydney et nos amis australiens étaient bien loin.

N'empêche, je me répétais souvent la phrase de mon frère :
Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance !

samedi 21 novembre 2009

Dormir à la campagne...

Pour fêter les 70 ans de mon frère Guy, nous sommes retournés à Liège, ma ville natale... Mon frère aîné, Jean-Marie et Simone, ma belle-sœur qui ont récemment emménagé à Fontin, près d'Esneux, nous y avait invités pour passer la soirée et la nuit.

Une très bonne idée qui a failli rater pour cause d'accident dans le tunnel de Cointe, ce qui nous a retardés de près de deux heures !

A notre arrivée, nous avons été accueillis par de grands sourires et nous avons pu visiter cette ravissante maison. Simone avait vraiment pensé à tout : nos lits douillets étaient déjà réchauffés par une bouillotte ! L'apéritif était au réfrigérateur et une excellente tourte dorait au four.

La soirée s'est déroulée sous le signe de la joie et nous avons pu conter quelques-uns de nos "chevaux de bataille" avant de nous plonger dans la douce chaleur de notre lit. J'avoue avoir eu un peu de mal à m'endormir tant le silence était profond. Pas un bruit de voiture ni d'usine, pas un souffle, rien... Quelle différence avec la ville !

Ce samedi matin, Simone nous avait préparé un déjeuner campagnard varié avec tout ce qu'il faut pour bien nous rassasier. En plus, elle a voulu repasser la chemise que je comptais porter pour aller fêter mon frère et qui lui semblait un peu froissée par le voyage...

Merci !!!

vendredi 20 novembre 2009

Mon agenda

C'est un des derniers souvenirs de ma vie professionnelle. Je suis parti avec lui le 31 mars 2000. Depuis ce temps, il est sagement installé sur mon bureau, juste à côté de mon ordinateur et du téléphone. Je veux parler de mon agenda.

Comme chaque année, fin novembre, je me rends chez mon libraire préféré (vous savez, celui qui vend les livres de Micheline !), pour y acheter une recharge du "semainier millésimé".

Et là, commence un moment de bonheur pour moi... Méticuleusement, je relis toutes les feuilles concernant l'année qui se termine et je "transfère" les informations importantes (anniversaires, rendez-vous, invitations) vers les bonnes dates de l'année prochaine. Très souvent, un mot inscrit en bas de page me rappelle un bon moment passé chez l'un ou l'autre, une personne reçue à la maison ou encore une journée particulièrement réussie.

C'est ainsi qu'hier, j'ai déjà "réservé" des jours en mai pour rencontrer des amis très chers... Et je ne vous parle pas des vacances auxquelles nous commençons à penser !

jeudi 19 novembre 2009

Pédicure-podologue

Voilà bien un corps de métier auquel je n'avais encore jamais eu recours. Depuis ce matin, je connais !

Un début d'ongle incarné m'avait amené aux urgences d'un hôpital il y a quelques jours. Je ne vous en avais même pas parlé ici tellement cela avait été désespérant... Vous arrivez en ayant mal et vous le dites. On vous fait patienter pendant plus d'une heure avec d'autres personnes dans le même état. On vous fait entrer pour entendre le médecin qui doit vous examiner annoncer sans rire qu'il part en salle d'op et qu'il ne sait pas quand il reviendra... Et lorsqu'enfin il arrive, c'est pour examiner votre orteil pendant moins de dix secondes et vous conseiller d'aller consulter un pédicure !

La pédicure dont des amis m'avaient dit le plus grand bien s'est occupée de moi avec efficacité ! Après constatation des dégâts, elle s'est attaquée à cet ongle qui poussait mal pour le ramener dans le droit chemin !

À grands coups de pince et de bistouri, elle a travaillé mon gros orteil sans trop de sentiment. Certes, j'ai eu mal mais dans ces cas là, je compense en riant. Surtout que Micheline était à côté de moi et se cachait les yeux !

Bref, je ne souffre plus et quatre de mes orteils sont "habillés" de pansements plus ou moins esthétiques.

Merci et à la prochaine dans deux mois... En attendant, défense de me couper les ongles des pieds !

mercredi 18 novembre 2009

Tous les deux !

Nous y sommes enfin arrivés ! Micheline et moi serons finalistes du concours de contes de Surice.

Depuis près de 10 ans, nous envoyons chacun des contes et très souvent, le jury remarque l'une ou l'autre de nos œuvres (avec une grosse majorité pour celles de Micheline !). Depuis 1997, nous avons pris l'habitude de défendre à deux le texte choisi quelque soit l'auteur retenu !

Il nous aura donc fallu attendre cette année pour voir figurer nos deux noms dans la même liste.

Micheline défendra "Un peu de terre", l'histoire du petit garçon emportant un peu de sa terre natale dans une petite boîte bleue.

Louis se mesurera avec "Juste un peu de terre", l'histoire de cette femme qui se met à travailler la terre.


Comme je l'ai écrit aux organisateurs, nous allons enfin pouvoir critiquer l'autre pendant les répétitions qui cette année seront assurées par Émile Hesbois et Philippe Casterman (finaliste comme nous en 2001 et président du jury en 2008) !


Le plus dur va être de mémoriser et cette année, Micheline ne sera pas là pour me "rattraper"...

mardi 17 novembre 2009

Que dire ?

Nous venons d'envoyer une lettre à l'Échevin de la Culture de notre bonne ville de Charleroi.

C'est grâce à lui que Micheline avait pu vendre ses quatre premiers livres à la bibliothèque Rimbaud... Il avait fallu son intervention pour que la vente puisse se passer et nous l'en avions remercié avec gratitude.

Les liens noués à cette occasion avec l'Échevinat nous avaient d'ailleurs permis de présenter ces "Contes sur le vieux Charleroi" lors des Journées du Patrimoine 2008. Une bonne façon de se faire un peu connaître...

Il y a quelques mois, Micheline a voulu se renseigner sur la manière dont ses livres "tournaient". Quelle n'a pas été notre stupeur d'entendre que les livres achetés et payés en juillet 2008 étaient bien rangés dans une réserve et attendaient le bon vouloir de Dieu sait qui pour être inventoriés et enfin disponibles à la lecture !

J'ai donc pris ma plus belle plume pour rédiger une gentille lettre à qui de droit. Je ne doute pas un seul instant que Monsieur Tanzilli répondra...

C'est que depuis ce temps-là, Micheline a sorti deux nouveaux bouquins qu'elle voudrait également voir à disposition des clients de la bibliothèque !

lundi 16 novembre 2009

Imagination...

J'aime toujours rencontrer des gens et d'autant plus lorsque je les "connais" sans les avoir jamais vus ! Avec Internet, c'est souvent le cas. Parfois même, on refuse de rencontrer physiquement une autre personne, par pudeur, par crainte ou simplement par indifférence.

Au cours de l'été, nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec une amie écrivain avec laquelle nous correspondions déjà depuis quelques mois mais qui désirait rester anonyme. Le hasard d'une éventuelle collaboration littéraire avec Micheline a fait que nous avons dû nous voir et nous nous sommes vus !

Hier, le Petit Belge nous a fait la surprise d'une rencontre à Tournai où je l'avais invité.

Je trouve ces rencontres toujours pleines de surprises... Est-elle brune ou blonde ? Est-il grand ou petit ? Quel est le son de sa voix ? Le courant passera-t-il aussi facilement que via des mails ou des commentaires sur un blog ?

Il faut laisser vagabonder son imagination et admettre que l'on peut se tromper... Jusqu'à présent, nous n'avons jamais été déçus ! Surpris, parfois mais déçus, jamais !

dimanche 15 novembre 2009

Tournai

C'était ce dimanche le dernier jour de Tournai la Page, le jour où traditionnellement, les nez rouges se réunissent pour de joyeuses retrouvailles. Cela commence sur le stand de Chloé des Lys où les auteurs rencontrent leurs collègues et surtout leurs groupies.

Vous reconnaîtrez de gauche à droite Micheline, Pascaline Boutique, alias Poussin, qui cache partiellement son époux, Bob, en grande discussion avec Martine Dillies. Au fond Messieurs Van Moer et Dumortier, deux des chevilles ouvrières de l'éditeur. Debout devant la table, Madame Cathy Bonte et son compagnon Diego. Notons aussi que nous avons eu le plaisir de faire connaissance avec un ami jusqu'ici inconnu, "le petit Belge" qui tient un blog où souvent il parle de notre groupe.

Après cette partie "boulot", nous sommes tous partis fêter cela au restaurant avant de revenir plus ou moins tard présenter respects et amitiés aux auteurs de l'après-midi.

Une belle et bonne journée !

samedi 14 novembre 2009

Pour mieux vous expliquer...

Nous venons de rencontrer un "habitué" de ce blog et qui nous a avoué ne pas comprendre notre activité qui se déroule sur une patinoire... Il nous imaginait faire des "double axel" ou des "boucles piquées" !

Évidemment, cela nécessite quelques explications pour les non initiés.

Nous faisons de l'impro théâtrale et comme cette activité a été inventée au Canada, les termes utilisés ont été empruntés au hockey sur glace, sport populaire là-bas.

L'espace de jeu se nomme la patinoire, les joueurs sont habillés de vareuse large style hockey, l'arbitre est habillé d'une tenue rayée noir et blanc...

Ceci explique cela ! Maintenant pour ceux qui veulent en savoir plus, je leur recommande ces deux sites :

vendredi 13 novembre 2009

Tout est prêt !

Le grand jour approche. Encore quelques heures et Micheline pourra enfin "tenir" son sixième livre en main. C'est devenu une habitude et le stress est bien moindre qu'en 2004 pour le premier. Je me souviens que j'avais fait l'aller-retour Charleroi-Barry (près de Tournai) pour aller chercher "Contes à travers les saisons" qui venait de sortir de l'imprimerie. Elle était très impatiente de le toucher, ce premier né !

Une découverte un peu magique d'un livre que l'on a tenu sur les fonts baptismaux, que l'on a choyé, corrigé, poli jusque dans les moindres détails, croit-on !

Ici, elle a reçu un exemplaire-test conforme à ce qu'elle désirait et le seul spectacle dont elle se délectera à Tournai la Page, c'est de voir une pile de ses livres ! En espérant qu'à la fin de la foire, la pile aura déjà diminué !

Quand je pense que dans quelques semaines, je serai peut-être plus inquiet qu'elle... Je donne mon manuscrit à son éditeur ce week-end...

jeudi 12 novembre 2009

Pourquoi pas ?

Tremblez, braves gens ! Je viens de prendre une grave décision sur les conseils de Micheline. Je vais moi aussi me lancer dans la littérature... et essayer de faire éditer un livre.

Je travaille d'arrache-pied sur un manuscrit reprenant les contes et nouvelles que j'ai écrits au cours des années. Ce n'est pas que ce soit trop difficile, l'expérience avec les livres de Micheline aidant, mais ce qui "coince" c'est le nombre relativement faible d'œuvres valables à présenter !

Évidemment, il y a les grands classiques de mon répertoire oral mais aussi quelques textes écrits pour un concours ou simplement pour le plaisir et dont je voudrais faire profiter mes lecteurs potentiels.

J'ai déjà trouvé un titre accrocheur : "De Noé à Louis Léopold Victor" puisque le premier conte est celui qui a déjà reçu deux récompenses (à Surice et au Canada), "Les mouches de Noé" et c'est avec "Généalogie" que se terminera cet ouvrage.

Reste encore à passer le redoutable test du comité de lecture de Chloé des Lys, l'éditeur de Micheline.

Bref, une affaire de famille...

mercredi 11 novembre 2009

Trois anniversaires !

Facebook l'a dit et quand Facebook parle, c'est la vérité : nous avions trois amis qui fêtaient leur anniversaire aujourd'hui !

Par ordre d'âge, mon frère aîné, Jean-Marie, 74 ans, ancien prof de math et encore un bel enthousiasme. Il vit à Esneux avec Simone, son épouse.

Francis, 58 ans, un "ami" de Micheline, un spécialiste en haïkus (petits poèmes japonais), avec qui elle entretient une correspondance suivie et qui l'aide à entrer dans ce monde un peu étrange.

Gaetano, 34 ans, un ancien collègue et ami. Nous avons usé nos fonds de culotte au même "Service Achats". Il achetait les composants passifs et moi les actifs !

Nous avons bien pensé à chacun d'entre eux aujourd'hui. Ce n'est que justice et ce n'est pas parce qu'il y avait trois anniversaires qu'il faut diviser les souhaits par trois !

Trois anniversaires le même jour, c'est suffisamment rare pour que j'en parle !

mardi 10 novembre 2009

Petite journée

Il y a des jours comme ça pendant lesquels il ne se passe rien ou si peu.

Ah si, nous avons presque fini de corriger le livre de contes de Micheline ! C'est qu'elle a lu et relu les 153 pages déjà imprimées pour aller à la chasse à la dernière virgule manquante, au mot mal placé ou au verbe incorrect. Et elle en a retrouvé de ces petites choses ! Allez, on réimprime la page et on la tourne...

Autre nouvelle, M., notre voisine chinoise, est partie vers son pays en bien mauvaise santé. Un taxi l'a amenée vers Amsterdam pour y passer la nuit avant de prendre l'avion demain mercredi. Espérons qu'elle trouvera là-bas le remède à ses problèmes. Mon tailleur qui habite juste en face de chez elle nous a téléphoné pour nous dire combien il l'avait trouvé amaigrie et très faible en la voyant partir aidée par sa belle-sœur et sa nièce qui l'accompagneront jusqu'à Taïwan.

Demain est un autre jour. Le 11 novembre est férié pour tous sauf les membres de l'Association Carolorégienne d'Impro, ACI, en abrégé !

lundi 9 novembre 2009

Changement d'attitude

Il y a trois ans que je n'avais plus mis les pieds à l'hôpital Notre-Dame de Charleroi. Quel changement !

Un hall luxueux et monumental digne d'une galerie commerciale de luxe comme je n'en connais guère en Belgique. Escalators et ascenseurs modernes, une magnifique fresque décore l'un des murs et le tout a un aspect "riche". Une ambiance feutrée bien différente de celle qui règne dans d'autres établissements de la région.

Pratiquement chaque personne travaillant dans ce grand hall est devant un écran d'ordinateur et le programme de gestion est des plus performants. Quelques secondes suffisent à vous retrouver dans les anciens clients et à obtenir rendez-vous, explications ou accueil au sein d'un service.

C'est surtout dans l'accueil que j'ai remarqué le plus de progrès. Fini le petit chef caché derrière son guichet et qui vous laisse poireauter pendant de longues minutes en terminant sa tasse de café. Fini l'infirmière revêche qui vous accueille d'un "vous venez voir qui ?" du plus mauvais goût.

Il faut croire que le changement d'ambiance de travail a bénéfiquement influencé les travailleurs qui semblent plus détendus, plus souriants et plus efficaces.

dimanche 8 novembre 2009

Dimanche au resto...

Nous sommes allés découvrir un nouveau restaurant à deux (trois ?) pas de chez nous à Montigny-le-Tilleul.

Un joli nom "le Mistralya" dans lequel on retrouve le mot mistral qui évoque les vacances dans le sud.

Une gentille équipe qui se décarcasse pour vous faire passer un bon moment. Et le plus important est qu'ils y réussissent.

Nous avons simplement mangé une escalope milanaise mais elle était parfaitement cuite. En accompagnement, pâtes pour Micheline et frites pour moi. De bonnes frites comme on aimerait toujours en avoir !

Un petit pousse-café ou un café offerts et voila une bonne petite adresse...

Petit message aux patrons : "Vous voyez bien que ce n'est pas trop difficile de trouver un sujet par jour ! Il suffit de fréquenter les bons endroits... "

samedi 7 novembre 2009

Atelier d'écriture à la bibliothèque de l'UT

Les "incitants" : Un ticket de l'expo 58, une carte postale représentant un immeuble futuriste, une phrase de début obligatoire : "Cela n'a pas l'air de t'émouvoir..." Un titre :"Racines", voila de quoi m'inspirer...

Racines

"Cela n'a pas l'air de t'émouvoir" me dit-elle en remettant le livre dans la bibliothèque. Et ceci, qu'en penses-tu ? Elle me tendit un livret jauni, le catalogue de l'expo 58 à Bruxelles.

Je l'ai pris avec précaution comme une relique précieuse. Les souvenirs me revenaient en pagaille, l'Atomium, les pavillons des USA et de Russie, face à face, les fontaines,les glaces, ah les glaces tricolores... !

Devant moi défilaient des centaines d'images de joie, de soleil, de futur flamboyant, de paix, de technique, de progrès. Les toiles de Salvador Dali de l'Espagne, la machine à faire des vagues des Hollandais et surtout la flèche du génie civil qui était à l'origine du choix de métier que je ferais bien plus tard, architecte.

C'est vrai qu'à douze ans, on accumule les métiers futurs et parfois le métier que l'on exercera n'a jamais fait partie de la liste !

Dix ans après, je sortais de l'école avec un beau diplôme qui allait me permettre de gagner ma vie. L'expérience acquise, je me suis lancé dans de grands projets qui n'ont jamais vu le jour. Un méchant virus attrapé en Afrique m'a peu à peu rongé la vue jusqu'à me rendre non pas aveugle mais suffisamment mal voyant pour m'empêcher de continuer à travailler.

Certes, le cabinet fonctionnait bien sans moi mais finis les châteaux en Espagne, comme on dit. Fini aussi le projet "Bâtiment de la Paix", un immense complexe de plus de trois cents appartements où chacun devait se sentir chez soi. Une idée géniale qui m'était venue et que la municipalité avait décidé de soutenir en me laissant carte blanche. Moi, maintenant, c'était plutôt canne blanche qui me convenait...

J'ai reposé le catalogue sur la table, je lui ai souri et elle a pris mes mains dans les siennes pour une longue étreinte. Je suis sûr que tous les souvenirs qui venaient de refaire surface, elles les avaient vécus en même temps que moi.

Quelques mois après, pour mon anniversaire, elle m'offrait une simple petite enveloppe blanche. Quand je l'ai ouverte, un petit carton orange en est tombé. Je l'ai ramassé et je l'ai approché très près pour pouvoir lire. J'ai d'abord cru à un billet de cinéma puis j'ai pu déchiffrer les gros caractères : "EXPRESS EXPO 58". En se tenant derrière moi, elle a continué à lire : "Ticket valable pour une course. Les organisateurs déclinent toute responsabilité... "

Alors, on y va ? lui ai-je dit.
Où ça ?
Mais visiter l'Atomium, pardi. Bruxelles n'est pas si loin !

vendredi 6 novembre 2009

Rendez-vous manqué

J'avais rendez-vous ce matin chez la dermatologue à l'hôpital de Marchienne.

Arrivé à l'accueil, on m'a prétendu que je n'avais jamais pris de rendez-vous, que le médecin qui devait me voir ne travaillait plus dans l'hôpital et comble, que sûrement je mentais en disant que...

Il y a des gens qui sont morts pour m'en avoir dit moins !

Retour à la maison pour prendre le papier imprimé lors de ma dernière visite et spécifiant "vendredi 6 novembre 2009 à 11 heures"... Puis retour...

Enfin, on s'occupe de moi, enfin je rencontre quelqu'un qui ne me prend pas pour un menteur. Le malentendu vient de la poste qui n'a pas distribué une lettre datée du 31 août et me demandant de contacter le service pour arranger les choses !

Maintenant qui me prouve que cette lettre a bien été envoyée ?

Vous voyez, quand je veux être de mauvaise foi, je le suis !

jeudi 5 novembre 2009

Retour

Elle est rentrée chez elle. Faible bien sûr mais heureuse d'avoir passé si peu de temps à l'hôpital.

Je veux parler d'Isabelle Roso, conteuse et amie, qui vient de subir une intervention au cœur mais qui déjà reprend le dessus ! Il faut dire que tous ses amis l'ont soutenue et encouragée durant ces jours difficiles.

Nous nous sommes rencontrés lors d'une finale du concours de Surice en décembre 2003. Sous la houlette de celui qui allait devenir notre ami, Émile Hesbois, nous avons suivi avec attention et enthousiasme les séances de préparation à notre passage devant le jury et le public. C'est lors de ces journées que nous avons pu commencer à apprécier ses qualités de conteuse ! Radana, sa sorcière, faisait écho au tilleul parlant de Micheline.

Concurrents nous étions, amis, nous sommes devenus. De fréquentes rencontres un petit peu partout ont tissé entre nous des liens forts et joyeux et c'est toujours avec plaisir que nous nous retrouvons au hasard des contes et de la vie.

J'apprécie beaucoup sa façon de conter, son jeu corporel et sa diction impeccable. Elle semble aimer ce que Micheline et moi essayons de faire.

Elle est rentrée, elle va revenir, elle est déjà là, parmi nous, dans nos meilleures pensées ! Bienvenue Isabelle !

Retard ou oubli ?

Je le jure, j'avais bien l'intention d'écrire mon article quotidien hier soir en rentrant de notre entraînement d'impro mais il y a de ces priorités...

Jugez plutôt un mail important nous attendait : la couverture du septième livre de Micheline !

Je vous avais parlé le 7 octobre de ce petit magasin de Mont-sur-Marchienne que j'étais allé photographier. Notre ami Dominique B. qui nous avait proposé son aide en a fait une couverture flamboyante.

Je vous assure que nous n'en croyions pas nos yeux tellement le résultat est magnifique. Et je ne vous parle pas de la quatrième de couverture !

Encore un peu de patience et je vous dévoilerai le chef-d'œuvre !

En attendant, le sixième livre sort dans quelques jours. Il faut assurer quand on est l'époux d'une grande travailleuse !

mardi 3 novembre 2009

En ville...

De temps en temps, nous devons aller à Charleroi. Que ce soit pour y faire quelques courses, aller dans une administration quelconque, un bureau ou l'autre.

Le problème est souvent de trouver une place pour se garer pas trop lointaine de notre but... Miracle, nous avons été accueillis par une rue du centre ! Et comme le temps n'était guère encourageant, nous ne nous sommes guère attardés à l'extérieur.

Les 4 jours fous de ... (qui en durent d'ailleurs neuf, d'où le nom de "fous"), de quoi attirer les amateurs de bonnes affaires et nous avons été attirés ! Direction le rayon des parfums pour un premier passage rapide, de quoi découvrir les nouveautés ou se remémorer une senteur un peu oubliée. Puis, comme nous avions un rendez-vous à 14 heures, nous y rendre et en sortir près de deux heures après pour retourner vers les jours toujours aussi fous !

J'ai quand même essayé deux blousons et une dizaine de parfums pendant que Micheline se lançait à l'assaut du rayon mode. Et bien, croyez-moi si vous voulez, nous sommes revenus sans avoir rien acheté !

Quelle journée...

lundi 2 novembre 2009

Peintures...

C'est donc ce lundi que notre peintre est arrivé pour refaire toutes les peintures extérieures. De la corniche à la porte du garage. À l'avant et à l'arrière de la maison, tout va être remis à neuf !

La plupart des châssis ont déjà reçu la première couche et nous sommes donc obligés de rester pendant quelques heures avec les fenêtres entrebaîllées.

Comme certains mastics sont devenus cassants, il a donc été décidé de remplacer ce qui devait l'être !

Notons aussi que l'ouvrier qui devait venir aider le patron lui a envoyé un SMS pour lui annoncer qu'il est malade. J'en connais un qui est heureux et qui m'a dit que c'était toujours le lundi matin que cela se produisait !

Peut-être le malade sera-t-il là demain ? Allez, on croise les doigts. La médecine a quand même fait de gros progrès !

dimanche 1 novembre 2009

Pluie et vent

Je suppose que cela a été le cas de tous les Belges, aujourd'hui !

Des bourrasques de vent, de la pluie drue et abondante ont radicalement rappelé aux optimistes que nous sommes en novembre et que l'été est bien terminé.

Les routes sont encombrées de feuilles rendues glissantes par l'eau et les conditions de circulation sont mauvaises. Même sur autoroute, il faut être prudent et réduire sa vitesse en fonction de la visibilité.

Nous revenons de Sombreffe et cela n'a pas été de tout repos. Heureusement, les camions étaient rares sur la E42...

Seul point positif, la température qui reste bien douce. De quoi faire des économies de chauffage !