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Louis


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samedi 31 décembre 2011

Bilan 2011


Nous voici arrivés au 31 décembre et au temps du traditionnel bilan de fin d'année...

Pour 2011, citons :

- Ma mise définitive à le pension et les festivités qui ont précédé et suivi !
- La sortie de mon premier livre.
- Une participation enthousiaste à la chorale citoyenne.
- Quelques voyages aux pays de nos amis.
- Des formations de qualité.
- De belles rencontres à foison.
- Des contes à travailler, à comparer, à redire et à mettre à mon répertoire.
- Un nouveau hobby, l'interview télévisée, de l'autre côté du micro, le bon : celui où l'on pose les questions !

Comment sera 2012 ? Verrons-nous la fin du monde comme les Mayas le prédisent ? L'Euro va-t-il se redresser ? Notre gouvernement tiendra-t-il le coup ?

J'avoue ne pas le savoir mais je souhaite que les jours qui viennent soient à la hauteur de vos espérances... Cette nouvelle année sera surtout ce que nous en ferons.

En attendant le premier janvier, je vous envoie mes meilleurs vœux !

jeudi 29 décembre 2011

Ma carrière


Comme vous le savez, je suis entré aux ACEC (Ateliers de Constructions Electriques de Charleroi) en juin 1969. C'est dans cette usine que j'ai effectué toute ma carrière d'ingénieur industriel en électronique.

Certes, l'usine a souvent changé de nom mais j'y suis reté fidèle jusqu'en mars 2000 !

Un journaliste ami, à la recherche de témoignage sur la vie industrielle de la région, a eu la bonne idée (pour moi !) de venir recueillir quelques souvenirs de ces 31 années pendant lesquelles j'ai un peu touché à tout !

Le principe est simple, il pose une question et enregistre tout ce que l'on raconte. De temps en temps, il relance le sujet et essaie de rendre le récit le plus intéressant possible. Lorsqu'il rentre chez lui, il retranscrit par écrit et garde quelques extraits pour agrémenter le texte.

Je lui ai parlé de mon arrivée au Labo Espace, des premiers travaux sur du matériel pour satellite, de la télédistribution, de ma présence aux Jeux Asiatiques de Téhéran en 1974 et de plein d'autres choses, sans arriver à clôturer le sujet !

Il y aura donc une deuxième rencontre pour continuer (et terminer ?) l'histoire de ma carrière.

Première partie et seconde partie et texte complet

jeudi 8 décembre 2011

Enfin...


Le 3 avril dernier, je vous annonçais notre intention de participer activement aux festivités du centenaire de l'exposition internationale de Charleroi 1911.

Il était prévu de terminer le programme le 27 novembre et évidemment, nous nous sommes distingués, Micheline et moi, en présentant aujourd'hui les anecdotes du vieux Charleroi. La magnifique bibliothèque de Marchienne-au-Pont nous a accueillis avec une classe de 4e primaire (enfants d'environ 10 ans) accompagnée de l'institutrice.

Un vrai moment de plaisir de voir réagir les enfants à un nom connu, une musique ou encore l'évocation d'un bâtiment de la ville. Et même si les gosses semblent moins en connaître que nous à leur âge, ils ont été très attentifs, posant les bonnes questions aux bons moments et n'hésitant pas à nous interrompre à bon escient.

Voila qui me réconcilie un peu avec les générations futures. Les gosses sont restés assis pendant plus d'une heure et ont semblé nous quitter à regret. Nous leur avons donné rendez-vous au Musée de la photo pour une matinée consacrée à l'image.

Demain, Micheline enlèvera officiellement la grande affiche qui ornait notre fenêtre et nous commencerons à penser au concours de contes de Surice...

dimanche 27 novembre 2011

65 bougies


26 novembre 2011. Une date dont j'entends parler depuis juin 1969. C'est alors que mon employeur m'a annoncé que j'aurai droit à prendre ma pension, ce jour-là.

Je suis donc officiellement pensionné et traité comme tel !

Résumé de cette journée historique : Une dizaine de coups de téléphone, 82 messages sur Facebook, quelques mails et les souhaits de Micheline à mon réveil ! De quoi bien entamer ce 330e jour de l'année !

Un petit tour du marché de Namur et vers midi une arrivée à la Maison de la Poésie de Namur pour la proclamation des lauréats du concours de poésie par SMS.

Cérémonie brève (comme les poèmes) qui a permis à Micheline de voir ses trois poèmes distingués par le jury et donc de se retrouver dans le petit recueil traditionnel ! Avec un petit plus de la part de Luc Baba, un auteur que nous avions déjà rencontré à Liège : Il a dit que Micheline était la seule à être citée trois fois parmi les meilleur(e)s et ça, ça fait plaisir !

Comme nous sommes partis relativement tôt, nos pas nous ont naturellement conduits vers "Parfums de cuisine" où il y avait encore une table pour nous. Nous y avons mangé le plus extraordinaire râble de lièvre depuis bien longtemps. Plus tendre qu'un steak et merveilleusement goûteux ! Merci à Monsieur Lekeu que nous attendons toujours à Charleroi...

Bref, une excellente journée !

dimanche 30 octobre 2011

Retour de la source


Lorsqu'on leur annonce que l'on va à Vittel, les gens disent souvent : "Vous allez faire une cure ?" Je réponds toujours : "Oui, une cure de Ricard !" Ce n'est pas que je suis fana des boissons anisées, du "petit jaune" comme on dit, mais Vittel est pour nous d'abord un lieu de rencontre.

C'est là que chaque année, nous revoyons avec joie des amis français venus de Reims et de Lyon. Et que nous passons quelques bons moments avec eux autour du buffet de Club Med, du bar, des spectacles et surtout au tir à l'arc qui est pour moi, synonyme de vacances.

Cette année, j'ai fait fort ! Trois concours amicaux, trois victoires. Seul Guilhem, le moniteur, a réussi à me battre et pas de beaucoup ! Comme récompense, il a eu droit à plusieurs séances de contes !

C'est avec plaisir que nous avons retrouvé également Bénédicte, une amie suisse, venue en séminaire mais avec laquelle nous avons pu passer quelques bons moments. Elle est repartie vers son pays avec trois de nos livres. De quoi nous faire connaître un peu plus au pays de Guillaume Tell, un autre archer !

Notez que lors de notre voyage aller, nous étions passés par Avioth pour y vendre deux livres qui sont maintenant les fleurons de la bibliothèque municipale !

Nous avons aussi répondu à une invitation du Syndicat d'Initiative de Vittel qui proposait des minis formations au théâtre. Comme il n'y avait que nous comme client, nous avons proposé à l'organisatrice de conter... La brave dame a dû nous supporter pendant plus de deux heures (notez qu'elle a été payée pour cela) ! Je ne me souviens pas avoir conté autant en si peu de temps ! Tout mon répertoire y est passé. J'ai même emprunté un conte à Micheline !

dimanche 9 octobre 2011

Un dimanche bien mérité !


Notre journée d'hier a tenu toutes ses promesses.

Dès midi, nous étions à Bousval pour un repas amical entre les participants à la formation de Philippe Sizaire de début août mais surtout pour présenter nos contes devant un public un peu frigorifié. Notre hôte et Micheline ont presté à l'extérieur ! Sous une pluie battante, ils ont réchauffé l'atmosphère qui en avait grand besoin. Puis le climat belge nous a contraints à rentrer dans la maison... C'est donc autour d'un beau feu de bois que les autres acteurs ont officié !

J'avais préparé (sans rien faire comme à mon habitude) deux contes : une légende Inuit réécrite pour l'occasion et ce conte japonais dont je vous ai déjà parlé ici même, le 31 août.

Je me suis vraiment senti très bien, surtout dans le premier qui est pourtant à l'opposé de ce que je présente d'habitude.

Saluer tout le monde, revenir à Charleroi, manger une petite tartine, nous habiller (en noir avec accessoire rouge) et nous étions déjà aux Écuries de Charleroi pour participer à notre prestation de la Chorale ouvrière.

Que de beaux et bons moments face à une salle (invisible à cause des projecteurs) enthousiaste. Nous les avons fait chanter, battre des mains et ils nous ont portés. Notre chef de chœur nous avait dit : "amusez-vous !" et nous nous sommes amusés et cela s'est vu, cela s'est senti.

Des amis venus nous écouter nous ont dit combien notre plaisir de chanter est bien passé dans le public qui nous l'a bien rendu.

Encore un superbe souvenir à mettre dans le coin de ma mémoire déjà bien encombrée. Mais on ne s'encombre jamais trop de moments d'amour...

lundi 3 octobre 2011

La semaine infernale...


Elle a commencé cette semaine folle que nous attendions depuis longtemps.

Je vous résume :

- Lundi : atelier d'écriture
- Mardi : Répétition de notre chorale
- Mercredi : Visite à mon banquier et entraînement d'impro le soir.
- Jeudi : Repas avec notre ami Max à l'occasion de ses 80 ans.
- Vendredi : Dernière répétition de notre chorale.
- Samedi : Repas de midi amical à Bousval, suivi de l'après-midi contée par les élèves de P. Sizaire (suite du stage de début août). Dans la foulée, retour à Charleroi pour le concert aux Écuries où nous sommes attendus avant 19 heures. On va donc rater la mise en place et les derniers conseils du chef ! On fera sans...

Ajoutez quelques passages au magasin pour l'achat de nourriture, quelques anniversaires à souhaiter, une hypothétique visite au Papa de Micheline et quelques autres choses à faire...

Vivement dimanche, jour de repos !

samedi 24 septembre 2011

Alors on chante ?


Voila qui va faire plaisir à un de mes lecteurs lointains ! Eh oui, Cher Léon, Micheline et moi sommes engagés dans une chorale !

Depuis fin août, nous répétons en vue d'une unique représentation de chants "révolutionnaires". Et quels chants !

Citons "Le temps des cerises", "Le chant des partisans (version Zebda), "The partisan" de Leonard Cohen et "Alors on danse" de Stromae.

Nous passons donc en revue 140 ans de luttes, de 1871 à 2011.

Cette chorale est composée d'amateurs éclairés, habitués à chanter en groupe et d'amateurs vrais, comme nous et bien d'autres.

Oh, évidemment, ce n'est pas parfait mais l'enthousiasme règne dans ce groupe de plus de 50 personnes, entre 12 et plus de 70 ans. Notre chef de chœur n'a pas son pareil pour galvaniser ses troupes. Ses métaphores font mouche : Se faire comparer aux sept nains de Blanche-Neige ou aux Chœurs de l'Armée Rouge est sûrement plus parlant que mille explications plus musicales !

Encore quelques répétitions et ce sera au point. D'ailleurs, il le faut puisque le jour même de la représentation, la chorale cessera d'exister !

J'aime ce genre de challenge pour la seule beauté du travail effectué. Mais j'avoue que si on m'avait dit qu'un jour je chanterais des chants tels que ceux-là...

mercredi 31 août 2011

Quand un conteur rencontre un autre conteur...


Une belle demi-journée hier, en compagnie de Philippe Sizaire, un conteur français dont nous avons eu le plaisir de suivre deux formations et devenu ami.

Philippe était en transit à Charleroi entre Varsovie et Strasbourg. Nous lui avons fait visiter le Musée du Bois du Cazier pendant plus de deux heures puis nous l'avons ramené à la maison pour un repas amical.

Comme nous avons un même conte japonais à notre répertoire, nous avons comparé...

Philippe et sa poésie, son sens du mot juste, du geste épuré...

Louis et sa maladresse (non voulue) sa volonté de résumer et son manque de travail...

N'empêche, nous avons, lui et moi, une approche très différente de ce conte et il est intéressant de comprendre ce que chacun en a fait, avec ses qualités (lui), ses défauts (moi) et son vécu (nous deux !).

Merci Philippe pour ton sourire, tes yeux qui pétillent et bon vent, infatigable globe-trotter du conte !

mercredi 24 août 2011

Révolutionnaire ?


Dans le prolongement de cet atelier chant des RPé, nous avons décidé, Micheline et moi de nous joindre à une chorale.

Oh non, pas pour toujours mais plutôt pour quelques semaines, le temps d'apprendre une série de chants révolutionnaires !

La première séance de répétition a eu lieu hier et cela nous a plu. Un bon groupe qui se cherche mais commence à se trouver, quelques belles voix et un chef de chœur très charismatique.

Au programme d'hier, "Le temps des cerises" et "Bella ciao", deux chants bien connus mais plein de subtilités que nous avons découvertes au fur et à mesure des trois heures de répétition !

Rassurez-vous, il y a une longue pause, agrémentée par des sandwichs et quelques bonnes boissons (eau, bière...).


Tiendrons-nous le coup jusqu'à la fin ? Deviendrons-nous révolutionnaires et revendicatifs ?

Réponse en octobre mais en attendant, chantons, chantons...

"Quand nous en serons au temps des cerises..."

dimanche 21 août 2011

Retour enchanté...


Comme chaque année à la même époque, nous revenons des "Rencontres Pédagogiques d'été". Une fois de plus elles ont tenu leurs promesses. Formations de qualité (atelier d'écriture pour Micheline et travail de la voix pour moi), ambiance, écoute, respect...

Avec, pour fêter le 40e anniversaire de l'organisation, un texte écrit à la lumière des relations entre une remarquable conférence sur différents aspects de la pédagogie, l'atelier choisi et chacun des participants.

Certains d'entre vous on pu me voir à la télé et cela m'a inspiré ce modeste conte :

CONTES ENCHANTÉS, CONTES EN CHANSON

Il était une fois un conteur. Et ce conteur n'était pas content ! Depuis plusieurs mois, il trouvait que ses auditeurs semblaient se désintéresser de ce qu'il racontait.

Et pour un conteur, se retrouver sans public, ce n'est pas la joie !

Que faire ? Que dire ? Les idées ne viennent pas et notre conteur se désespère…

Un jour, à la télé, il voit un professeur à la retraite dire que durant toute sa carrière, il a chanté et même souvent donné cours en chantant !

C'est le déclic… C'est décidé !

"À partir de maintenant, mes contes seront agrémentés de chansons !"
"Il y a bien un problème, c'est que je ne chante pas bien du tout !"

Au mois d'août suivant, notre ami conteur se retrouve aux RPé dans un atelier intitulé "De la voix parlée, chantée à la polyphonie".

Une belle rencontre d'abord avec Jo Lesco et les participants venus de tous les horizons mais aussi avec son propre corps, sa respiration et plein d'autres choses dont il n'avait même pas conscience.

En quelques heures, des chants naissent, se bousculent, s'interpénètrent pour former un long fleuve pas toujours tranquille !

Qu'importe s'il ne chante pas parfaitement, les autres l'aident et il lui semble qu'il les aide aussi. Un atelier d'entraide où chacun amène une petite pierre pour construire quelque chose de plus solide.

Ne croyez pas que cette histoire est terminée. Non, le conteur n'a peut-être pas retrouvé son public. Non, il ne chante peut-être pas plus qu'avant mais il sait que, un peu partout, les mêmes airs viennent titiller des oreilles amies et bienveillantes.

Cette notion de travailler ensemble avec un projet commun ne restera pas vaine. Cette volonté de construire autre chose, de changer pour le bien de toutes et de tous, petits et grands. Cette relation avec des personnes inconnues quelques jours avant et avec qui on crée quelque chose de beau ne restera pas sans réponses ni sans souvenirs.

Et puis, il y a appris de petits trucs qui peuvent servir dans la vie d'un conteur : parler beaucoup sans perdre sa voix, faire vibrer ses résonateurs naturels…

Mais cela, comme disait Kipling, c'est une autre histoire…

mercredi 3 août 2011

Quelques grands moments...


Après l'Estival du Conte de dimanche, nous sommes allés suivre une formation de deux jours avec Philippe Sizaire. Le centre culturel de Philippeville nous a accueillis dans ces salles que nous connaissons si bien : Elles servent aussi pour les répétitions avant la finale du Concours de contes.

Philippe, que nous connaissions déjà, nous a, une fois de plus, surpris par la qualité de son écoute, la subtilité de ses conseils et surtout par quelques tours dont il a seul le secret !

Entendre Micheline prononcer ces deux simples mots "le gars", comme aurait pu le dire Jean-Marie Bigard, a été pour tous un grand moment de fou-rire et de joie. Il faut dire que le formateur n'a pas son pareil pour pousser le conteur (ou la conteuse) dans ses derniers retranchements. Obliger quelqu'un qui raconte une histoire triste de lire un article de journal ou à appeler ses personnages par des noms improbables, oblige à chercher, à essayer, bref à changer et cela se sent, se voit. Dieu ne se nomme pas "Coco Bel Oeil" tous les jours, ni le héros d'un conte "Marcel Dumollet" !

J'avais décidé de travailler une légende inuite entendue au hasard et dont j'avais retrouvé le texte il y a seulement quelques jours. Parler du grand nord en chantant "La bohème" d'Aznavour est difficile, je l'ai fait ! Avoir des gestes d'enthousiasme et de passion en parlant d'un simple poisson en train de cuire, je les ai faits !


On ne sort sûrement pas intact de telles rencontres et c'est tant mieux.

Merci à Philippe de nous avoir entrouvert le rideau.

Quant à moi, je resterai "assis, juste assis", les participants comprendront...

 

lundi 11 juillet 2011

Une interview pleine de surprises


Pendant nos vacances, nous sommes passés rendre visite à Christine Brunet, une auteure de Chloé des Lys qui habite près de Clermont-Ferrand. Elle nous a reçus comme des rois et a insisté pour que Micheline et moi répondions à une de ces interviews qu'elle affectionne particulièrement. Ce que nous avons accepté bien sûr !

Quelques jours après notre rentrée, nous recevions les questions auxquelles nous avons répondu avec franchise et très librement.

Vous voulez m'entendre dire un texte écrit lors d'un atelier d'écriture à Charleroi ? Vous voulez en savoir plus sur ma manière de conter, sur ma vie et mes passions ?

Alors je vous donne rendez-vous
ici 

Dimanche prochain ce sera au tour de Micheline de vous révéler quelques secrets...

lundi 6 juin 2011

Maaagique !

Voila bien une vidéo comme je les aime :

Présenter un produit moderne, probablement bien au point et, par la grâce de la magie, faire croire au public que tout est possible !

Eh oui, nous vivons maintenant dans un monde où tout (ou presque) est possible. Souvenez-vous des années 1990... Parlait-on des GSM, des GPS et autres trucs modernes dont nous ne pouvons plus nous passer ?

Je me souviens qu'en 1986, en visite chez Nokia, en Finlande, on m'avait montré la dernière nouveauté : un téléphone portable de la seconde génération qui ne fonctionnait que dans les grandes villes faute d'infrastructures suffisantes.

Pendant ces mêmes années, on parlait d'un système révolutionnaire pour localiser tous les véhicules de police de Charleroi... Le problème résidait surtout dans la grandeur du territoire !

De nos jours, on arrive à retrouver n'importe qui à quelques mètres près, même au milieu de l'Atlantique ou du Sahara.

Vive le progrès qui nous libère et nous rassure !

mardi 10 mai 2011

De 4 à 92 ans...


Cela ressemble à Tintin mais ce sont les âges extrêmes des membres de notre famille que nous avions invités ce dimanche.

32 personnes que nous avons revues avec plaisir et joie ! Parmi eux, certains que nous n'avions plus rencontrés depuis plusieurs années et puis tous les autres. Ceux avec qui nous restons en relation grâce à Internet ou au téléphone ou mieux encore que nous voyons régulièrement.

Le Saint Charles, l'excellent restaurant du Bois du Cazier, nous avait ouvert ses portes et nous ne l'avons pas regretté ! Un repas de qualité, bien arrosé (mais pas trop !), un service vigilant et souriant. Bref tout ce qu'il fallait pour passer une bonne journée.

Avant de repartir, j'ai eu le plaisir de guider une visite du site pour les plus courageux. Il faut dire que j'ai été bien aidé par mes petits-neveux et nièces qui avaient déjà fait le tour... Ils avaient même repéré la photo du roi Baudouin, lors de sa première visite le 8 août 56 ! Arrivé près de la dite photo, c'était plutôt Achille Van Acker qu'ils m'ont montré !

N'empêche, le site et tous ses souvenirs les a bien impressionnés. Ils ont été calmes pendant toute la journée...

samedi 23 avril 2011

Après 40 ans de bons et loyaux services...

Entre ces deux photos, plus de 40 ans.

En février 1971, j'achète ma première voiture, une Autobianchi A112 !

Fièrement, je peux exiber une plaque minéralogique probablement issue en 1960 :  


Depuis peu, je suis l'heureux propriétaire d'une nouvelle Clio...

Comme tout le monde, me voila obligé d'accepter une nouvelle plaque. Une plaque de gamin... Jugez plutôt :


Me voici retombé en enfance... Et pourquoi pas ? J'ai bien ce droit, à mon âge !


mardi 19 avril 2011

Contes de sagesse


Magali et Serge parcourent le monde à la recherche de contes de sagesse.

Il était donc normal qu'ils nous rencontrent, Micheline et moi. Nous avons toutes les qualités requises : Conteurs et sages !

Ils sont donc venus de Marseille pour nous écouter. Et j'espère qu'ils n'ont pas été déçus ! En ce qui nous concerne, nous garderons d'excellents souvenirs de leur visite. Un couple jeune et sympathique, amoureux du conte et dont le blog avait tout de suite attiré mon attention : le voici... 

Micheline et moi avons offert quelques petites pierres de plus à ce blog. Nous avions prévu un seul conte chacun, ils ont accepté d'en enregistrer quelques-uns en plus...

En ce qui me concerne, j'ai éclaté de rire quand Serge m'a dit que "L'origine de l'expression avoir un pied dans la tombe" lui était inconnue : voir ici mon article du 15 janvier dernier. Il sait maintenant que tous les conteurs disent toujours la vérité mais que cette vérité est la leur !

Je vous tiendrai au courant de notre entrée sur le merveilleux site.

mercredi 13 avril 2011

Pour les autres...

Si vous avez de bons yeux, vous le trouverez facilement... À gauche dans la rangée du milieu !

Quoi ? Eh bien mon livre. Mon premier livre. Et déjà les honneurs d'une vitrine !

De "Noé à Louis Léopold Victor" est donc exposé à la Librairie Huwart (Face au Musée de la Photographie à Mont-sur-Marchienne).

Et ça, ça fait bien plaisir !

dimanche 3 avril 2011

Une activité de plus...

Si les Japonais craignent la radio-activité, Micheline et moi apprécions l'activité. Qu'elle soit radio ou télévision. A condition d'être du bon côté... Côté acteurs !

Nous avons donc décidés de collaborer aux festivités qui vont marquer, durant plusieurs mois, le centenaire d'une grande exposition internationale qui avait eu lieu à Charleroi en 1911 !

C'est de cette époque que datent certains bâtiments de l'U.T. qui ont été construits pour servir de palais à cette grande manifestation.

Nous conterons donc pour les enfants et les adultes à la bibliothèque Marguerite Yourcenar de Marchienne-au-Pont...

Quand ? Entre le 2 mai et le 27 novembre ? C'est sur réservation...

En attendant, nous revoyons nos classiques déjà présentés lors des journées du Patrimoine en septembre 2008 !

Et pour l'occasion, j'ai aussi annoncé notre participation à la fenêtre de notre living :



dimanche 13 mars 2011

Interview...

Souvent on regrette que les questions que l'on vous pose à propos de votre livre soient toujours les mêmes !

Ici, j'ai fait confiance à des personnes qui me connaissent bien en leur demandant de m'envoyer LA question qu'ils ou elles rêvaient de me poser.

J'ai répondu le plus honnêtement possible en tenant compte de leur sensibilité et des idées sous-jacentes que je devinais…

Merci à eux d'avoir joué le jeu ! Et maintenant que le spectacle commence…


Louis, mars 2011


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Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Dominique, auteure de chez CdL et amie


Un jour j'ai rencontré une personne qui m'avait entendu conter et qui aurait voulu avoir une copie écrite de mon conte. Je me suis aperçu que je ne l'avais jamais écrit !
Il m'a fallu plus de deux jours pour écrire un nouveau conte que je viens de mettre à mon répertoire et que j'ai déjà présenté devant public. Dans ce cas, j'ai vraiment l'impression d'écrire dans une autre langue. Comme si je devais traduire quelque chose de connu !
En général, j'écris peu. Je me souviens de réunion de travail où j'étais chargé de rédiger le rapport et pour lequel, je notais quelques idées sur un quart de feuille ! Et pourtant le rapport sortait complet, le lendemain !
Sans incitant, comme on en reçoit lors d'un atelier d'écriture ou d'une formation, je laisse deux ou trois mots sur un papier et je ne m'en occupe plus.
J'ai donc dû attendre d'avoir assez de textes pour constituer mon livre !
Comme j'avais envie d'avoir des illustrations, j'ai attendu l'acceptation du manuscrit par le comité de lecture de Chloé des Lys pour le confier à Maryvonne et Jean-Pierre, deux fins dessinateurs de Reims qui m'ont ravi par l'interprétation des histoires à leur manière.
Je n'ai pas eu l'audace de départager leurs œuvres… Il y a donc deux superbes dessins par texte !


***


Penses-tu tremper ta plume dans un peu de curare de temps à autre comme ta douce épouse qui sait si bien tuer avec le sourire ? Ou n'as-tu, toi, aucun bonheur dans le crime ?
Edmée, auteure de chez CdL et amie


J'avoue n'y avoir jamais pensé mais je suis plutôt dans le "gentil", Si un jour, je me décidais à aborder le genre, je crois que j'aurais de bonnes idées… D'ailleurs de temps et temps, c'est moi qui incite Micheline au meurtre… Mais c'est elle qui trouve toujours la bonne méthode !


***


Ma question concerne ta couverture. Elle n'est pas commune, mise sur les couleurs vives, le collage. Qu'as-tu cherché à faire passer au futur lecteur ?
Christine, auteure de chez CdL et amie


J'ai laissé carte blanche complète à mon ami Dominique Brynaert pour réaliser la couverture. Ma seule demande était la couleur bleue, ma préférée !
Dominique connaissait le conte sur Noé pour l'avoir entendu et apprécié plusieurs fois. Le résultat a dépassé mes espérances les plus folles et je lui en suis très reconnaissant.
J'espère que cela va attirer le regard des futurs lecteurs lorsque mon livre sera sur les rayons d'une librairie ou d'une bibliothèque.


***

À quand un livre à quatre mains avec Micheline ?
Le petit Belge, un compatriote rencontré sur le net et devenu ami

Il est très rare que nous travaillions ensemble. Micheline écrit vite, je suis très lent. Elle est plutôt "passive" et n'aime pas trop l'action, je suis un conteur "actif et passionné" !
Très souvent, je relis ses textes et l'oblige à préciser des choses, à expliciter un point précis. J'ai toujours adoré jouer ce rôle de "Candide". C'est probablement ma formation technique qui explique ce souci de précision. J'imagine la scène, je la vois et je veux que le lecteur ne soit pas pris d'un doute…


***
Tu n'as pas failli te décourager d'attendre, d'attendre et encore attendre que ton livre sorte chez CdL ?
Nathalie, auteure de chez CdL et amie

Oh que si ! Ce n'est pas tant l'attente qui me pèse mais plutôt le manque de réactivité de tous les acteurs. Ceci est dû à la lourdeur de l'administration de mon éditeur chéri !
Très souvent, je trouve qu'un simple coup de fil serait bien plus efficace que le "système mail à CdL Barry" ! J'en reparlerai avec Laurent Dumortier lors d'une prochaine rencontre !
Depuis 2004 et le premier livre de Micheline, j'ai eu le temps de m'habituer à cette lenteur mais je comprends que les nouveaux auteurs soient inquiets !
Parfois j'éclate et alors, malheur à qui est devant moi ! Je suis capable des pires colères avec des conséquences mortelles… Mais en général, je suis "soupe au lait" et cela retombe aussi vite ! Heureusement pour certains de mes contemporains qui se reconnaîtront facilement, puisqu'ils sont encore en vie !
"Je vis avec", comme on dit et je me défoule sur ma tendre épouse ! Merci à elle de me soutenir dans ces épreuves !


***


Comment cela se passe t-il dans le couple depuis que tu essaies de voler la vedette à Micheline ?
Vos styles sont 'un peu' semblables... est-ce Louis qui était le nègre de Micheline ou Micheline qui est la négresse de Louis ?
Qu'y a t-il dans la grande sacoche de celle dont on ne prononce pas le nom, à part des foulards de rechange ?
Bob, auteur de chez CdL et ami


Je crois bien que ma politique de vente sera différente de celle de Micheline et que je serai sûrement plus "mordant" qu'elle ! Ceci dit, cela ne pose pas de problèmes de couple insurmontables !
J'espère qu'à la lecture de mon livre, mes lecteurs verront quand même une différence entre nos styles.
Quant au nègre ou à la négresse, j'ai toujours beaucoup de plaisir à lire la prose de Micheline et vice-versa. Nous nous complétons bien et son sens littéraire m'est très utile. Quant à moi, j'apporte un peu de rigueur aux millions d'idées de la psychologue…
La sacoche de Micheline est suffisamment grande pour les choses indispensables à un couple de retraités en goguette ! On y trouve tout ce qui, au cours des années, a un jour été utile et qui pourrait toujours servir… J'ai renoncé à en faire l'inventaire ! La seule concession qu'elle a faite est d'avoir plusieurs sacoches en fonction des circonstances !
Au cours des années, les foulards sont devenus une marque de fabrique, un accessoire indispensable et en plus, ça fait jaser les jaloux !


***


Deux écrivains de talent peuvent-ils cohabiter ensemble sans qu’une forme de jalousie s’installe entre eux ?
Alain, auteur de chez CdL et ami


Très facilement ! La jalousie est un sentiment que je ne connais pas. Que se passera-t-il quand mon livre sera sorti ? Je n'en sais rien mais je suis sûr que nous resterons comme nous sommes : unis pour le meilleur et pour le pire. Depuis 37 ans, c'est le meilleur qui l'emporte et de loin !
Comme je l'ai dit plus haut, lorsque mon livre sera paru, je vais quand même essayer de le promouvoir plus que Micheline ne le fait pour les siens. Mais comme je me connais, si j'ai une belle opportunité, elle en profitera aussi !


***


L'impro peut-elle être une démarche qui mène à la rédaction d'un livre ?
L'inspiration est-elle venue en lisant et corrigeant les premiers essais de Micheline ?
Alors que tu étais très porté à réécrire l'histoire de Belgique (façon humoristique) et de ses personnalités marquantes, pourquoi se borner à écrire des contes ?
La sortie de ce livre est-ce la raison du retard ou du manque de mises à jour de ton blog ?
Qui critique ton œuvre ? Micheline n'est-elle pas trop gentille, est-elle suffisamment critique avec toi ?
En dehors de Micheline, quelles sont tes sources d inspiration ? (commerces, banquier, médecin...) ?
Donato, un ancien collègue


Au niveau du livre, l'impro n'y a aucun rôle. Maintenant, lorsque je conte une histoire, il est sûr que certains réflexes d'impro reviennent et quand j'improvise, j'ai tendance à être un peu trop "conteur". Mon coach actuel me le reproche d'ailleurs ! N'est-ce pas Corinne ?
L'inspiration vient chez moi par petits morceaux et l'accouchement d'un texte est souvent long ! Sauf si j'ai un incitant. Alors, je fonce et très souvent, je n'écris pas l'entièreté de l'histoire, j'improvise en faisant semblant de lire un texte bien structuré !
Je ne me contente pas des contes… Le livre comprend aussi des nouvelles mais rien de semblable à ce que j'ai pu écrire dans les mille articles de mon blog, des petits billets d'humeur sans lendemain. Je me suis expliqué sur l'arrêt de mon blog, non pas par manque de sujets mais plutôt par envie de changement. J'écris encore de temps en temps… Peut-être des choses un petit peu moins superficielles que ce que mon banquier, mon boucher ou l'administration me suggèrent !
Personne n'a le droit de critiquer mon œuvre, sauf moi et je ne m'en prive pas ! Plus sérieusement, Micheline apporte souvent le détail qui manquait et n'hésite guère à donner son avis. Je ne prends pas tout ce qu'elle dit pour argent comptant mais j'en retire toujours un petit quelque chose qui améliore mes écrits.
Mon inspiration ? Quelle inspiration ? J'aime la fantaisie et je suis un peu iconoclaste. Rien ne m'est plus agréable que de "jouer" avec l'Histoire (avec un grand H). Dernièrement, je me suis permis, à la grande joie de mes auditeurs, de faire envoyer un SMS par un samouraï japonais du XVIe siècle. Merci l'impro ! Mon seul problème c'est que j'ai eu cette idée lors d'une formation au conte philosophique et qu'à l'entraînement hebdomadaire d'impro, j'en manque souvent !


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Si j'en crois la quatrième de couverture, c'est le livre des pourquoi ? Pourquoi ce thème ?
Comment t'arrivent toutes ces explications plus ou moins farfelues ?
Marie-Odile, une personne rencontrée sur le net et devenu amie


Mes contes commencent souvent par une question. C'est là un moyen d'accrocher l'attention de mes auditeurs.
Les explications ne sont pas farfelues, elles sont vraies et c'est là tout l'art du conteur de le laisser penser et d'en convaincre les autres…
Je suis ainsi les préceptes de mon bon maître, Paul Fauconnier, qui dit toujours que le conteur sait tout et qu'il est le seul à connaître la suite de son histoire. Je me souviens avec délice d'un conteur amateur qui avait entièrement changé la fin d'un conte traditionnel que j'avais travaillé quelques semaines auparavant et que j'ai mis à mon répertoire. J'en suis resté sans voix… Un grand bonheur !
Après chaque phrase, le spectateur doit poser la question "et alors ?" et le conteur doit y répondre ! J'essaie de me montrer digne de ces conseils judicieux !


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Quand aura-t-on le plaisir de découvrir ce nouveau chef d'œuvre ?
J'ai pu constater que Micheline aime préparer des bonnes recettes de cuisine en y ajoutant régulièrement une bonne dose de poison. Je suis curieuse de découvrir ton propre style et tes méthodes...
D'où vient ce désir, ce besoin d'écrire et de partager son écriture ?
Régine, auteure de chez CdL, libraire et amie


La grande question ! Je n'en sais fichtre rien mais j'espère que ce sera avant la mi-mars pour me permettre d'aller le cœur léger et le stylo plein de dédicaces à la Foire du Livre de Bondues (en France).
Comme je l'ai écrit par ailleurs, je tue rarement. Jusqu'à présent en tout cas ! Mais il ne faut pas désespérer, un jour j'y arriverai et alors… Je crois bien que Micheline s'est spécialisée dans ce genre de meurtre par plaisir de concocter des recettes. Lorsqu'elle lit un de ses textes, elle salive vraiment à la seule lecture des intitulés de plats ! J'ai l'impression que cela arrive aussi à ses lecteurs !
Partager, oui ! Mais surtout faire plaisir au lecteur. Le conteur n'est content que lorsqu'il voit des petites étoiles dans les yeux de celles et ceux qui l'écoutent. Comme tout le monde n'a pas la possibilité de m'écouter…
Le plus beau compliment qu'on m'ait fait à propos d'un de mes textes, c'est qu'en le lisant, on m'entendait !


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Quel est le pourcentage d'écrits qui te vient de ta propre vie, de ton expérience ?
Eduardo, un de mes anciens coachs d'impro


Dans les histoires proprement dites, vraiment très peu de choses viennent de ma vie. Par contre des éléments nombreux de culture générale jalonnent mes contes et mes nouvelles. Je m'arrange souvent pour que certains détails que je donne soient parfaitement historiques (je m'aide pour cela d'une encyclopédie ou de Google) : Quand je cite une date, par exemple, je donne souvent le jour de la semaine qui y correspond ! Comme je l'ai dit dans ma réponse à Marie Odile, cela permet de laisser croire que l'histoire que je raconte est authentique. Et plus les gens semblent y croire, plus je suis heureux !


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Y mets-tu en scène des choses que tu as toujours rêvé de faire ou des choses qui t'amusent ?
Karine, une conteuses amie


Vous y trouverez des contes de mon répertoire, des nouvelles écrites au cours du temps, des textes divers, des contes écrits pour le concours de Surice et qui n'ont pas été retenus…
Le seul dénominateur commun est que j'aime chacun de ces textes pour différentes raisons : ils sont appréciés du public, je les ai écrits avec amour, ils me rappellent de bons moments de ma vie soit par leur sujet, soit par leur histoire.


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Tu es le mari d'une écrivaine qui a déjà publié de nombreux ouvrages. Ceci sera ton premier mais as-tu l'intention d'en faire autant qu'elle ? Qui a commencé à écrire en premier ? Est-ce que vous travaillez ensemble (idées, relectures, publications) Dans quelle mesure l'émulation, la motivation voire la compétition est-elle présente entre vous ? Est-ce que tu achètes les bouquins de Micheline ? Elle te les dédicace ? Tu penses qu'elle achètera le tien ? Quelle sera ta dédicace pour elle ?
Isabelle, une conteuse amie


Je suis bien incapable d'écrire autant que Micheline. Mon livre comporte quinze textes et c'est presque l'entièreté de ce que je considère comme publiable aujourd'hui !
Micheline écrit depuis son enfance et chaque jour, elle a au moins une nouvelle idée… J'en arrive parfois à me demander si je suis normal !
En ce qui concerne les livres, la politique de notre éditeur nous oblige à travailler ensemble puisque c'est l'auteur qui est responsable de la maquette, de la couverture… Micheline s'occupe de la partie "littéraire" et je gère la partie "technique" : mise en page, présentation… Nous avons la chance d'avoir un ami qui corrige nos maquettes et croyez-moi, quand il est "passé" sur un texte, les fautes ne repoussent plus !
Contre Micheline, il n'est pas question de compétition, elle sera toujours première !
L'émulation est vraiment à sens unique. C'est elle qui me pousse. Elle voudrait que je continue à écrire sur mon blog tous les jours, elle m'oblige à mettre sur papier des récits présentés oralement…
Quant à l'achat et la vente de nos livres respectifs, c'est non ! Il n'y a jamais de question d'argent entre nous. Les cadeaux, c'est bien aussi, non ?
Pour la dédicace, je crois que ce serait quelque chose dans le genre : "Pour Micheline qui m'a poussé à écrire, voici le résultat de ton obstination ! " Elle doit assumer ses choix ! Mais j'ajouterais une seconde phrase sûrement avec les mots "amour" et "merci" !


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Trois mots, je te demande trois mots qui te viennent à l'esprit quand tu penses à cette prochaine publication... Substantifs, adjectifs, qu'importe ! Trois mots !
Carine, auteure de chez CdL et amie


Une très bonne question, comme je les aime. J'y réponds rapidement pour avoir les mots de la spontanéité qui conviennent :
TRAVAIL, AMOUR, PLAISIR.
TRAVAIL, parce que réaliser un livre avec mon éditeur, ce n'est pas de la tarte ! Il faut tout faire, penser à tout, attendre, faire de la pub, vendre et même penser au livre suivant ! Notez que grâce à Micheline, je n'en étais heureusement pas à mon coup d'essai. Je maîtrise la confection d'une maquette comme un vrai pro.
AMOUR, parce que tous les textes que vous lirez sont des textes que j'aime. Cela a d'ailleurs été mon seul critère de choix.
PLAISIR, parce que j'ai un plaisir fou à écrire certaines choses, à jouer avec l'imagination des lecteurs comme j'espère jouer avec l'imagination de mes auditeurs.

Mais j'aurais pu dire aussi :
IMAGINATION, ILLUSTRATIONS, BLEU
IMAGINATION, la mienne, peu importante par rapport à celle du lecteur qui pourra rêver grâce aux textes mais aussi aux dessins.
ILLUSTRATIONS, Là, j'ai été bluffé par mes amis rémois ! J'ai beau les connaître, certains de leurs dessins sont vraiment extraordinaires et "collent" parfaitement aux bêtises que j'écris…
BLEU, comme la mer et l'eau qui sont bien présentes tout au long du livre, comme la couverture, comme le ciel de mes histoires et surtout bleu qui est ma couleur préférée. Vous en doutez encore ? Regardez mes foulards, mes chemises et mes yeux…


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Échangerais-tu le paradis des lettres contre l'enfer des bulles ?
Échangerais-tu deux Sand contre une Boland ?
Et, selon que tu répondes oui ou non à la deuxième question, emploies-tu un goûteur à l'heure des repas ?
Étienne, ami libraire


La seule BD qui a sa place dans ma bibliothèque (ou plutôt sur le petit morceau d'une planche concédé par Micheline !), c'est Tintin. Pour mes 50 ans, je me suis "ré-offert" la collection complète que je relis toujours avec passion. Souvent, je retrouve des petits détails qui avaient échappé à mes yeux d'enfant. J'estime être un tintinophile honnête et averti (qui en vaut bien deux !). J'ai une très bonne mémoire visuelle et je pense que ce qu'on a appris étant gamin, cela reste en soi pour toujours !
Quant à choisir ou à échanger, je préfère ce que j'ai à ce que je pourrais (ne pas) avoir !
Et puis après 37 ans de mariage, on a pris des habitudes…
Un goûteur n'est pas nécessaire à la maison, puisque c'est moi qui cuisine ! Néanmoins, par politesse (croit-elle), je la laisse toujours entamer son assiette la première. On n'est jamais trop prudent !


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Même si toute fiction a un fond de vérité, je suppose que ton livre sera surtout un produit de ton imagination, de ta créativité.
Peux-tu me proposer une ou plusieurs (vraies) photos qui pourraient illustrer ton livre ?
Jean-Marie, mon frère aîné


Je reconnais bien là une certaine subtilité familiale !
En relisant la table des matières, je dirais dans le désordre, une photo de :
Guernica de Picasso, en hommage à Pablo !
Le jardin de notre grand-père à Esneux avec les pommiers, en souvenir des pommes neige !
Un orgue à parfums, comme celui sur lequel j'ai travaillé plusieurs fois au Club Med d'Opio, pour faire le pendant au parfum N° 5 d'Aldébaran !
La première case de la page 31 de Tintin au Congo, en comparant l'accoutrement du méchant sorcier !
La Catedral de Santa María de la Sede de Séville, puisque c'est là que se trouve le tombeau de Christophe Colomb.
Mais comme cette interview va se retrouver sur le net, pour éviter des ennuis, je vous laisse le plaisir de trouver vous-mêmes les photos… D'ailleurs si vous en aviez une du jardin de notre grand-père, je suis preneur !
Tout bien considéré, les dessins de Maryvonne et de Jean-Pierre sont encore plus explicites et il y en a deux par texte !

jeudi 10 février 2011

Noé est arrivé !!!



Grande nouvelle, mon livre a enfin vu le jour !

Je viens de recevoir l'exemplaire test par la poste et je suis tout ému de tenir dans mes mains cet objet. Eh oui, à près de 65 ans, on est encore sujet à l'émotion !

Il va encore vous falloir attendre un peu avant de pouvoir l'acheter mais, si tout va bien (et pourquoi cela n'irait-il pas bien ?), je pourrai dédicacer les premiers exemplaires en France dans un bon mois.

Qui sera mon pemier acheteur ? Que vais-je écrire comme dédicace ? Vais-je seulement en vendre un seul de ces livres ?

Je n'en sais rien mais après tant de jours d'attente, on peut toujours espérer, non ?

Et puis, comme disait je ne sais plus qui, l'important est de participer !

Livre à vendre, qui veut mon beau livre ? Beau et pas cher, regardez Mesdames et Messieurs. Une belle couverture, de jolis dessins... Tout ce qu'il vous faut pour faire un cadeau de choix...

Qui veut mon livre ?

samedi 15 janvier 2011

Atelier d'écriture


"AVOIR UN PIED DANS LA TOMBE"
Origine historique de l'expression

Mardi 22 mars 1547. François 1er règne sur la France et souffre de la goutte. Évidemment, l'excès de vins capiteux et de mets savoureux n'est pas étranger à ce mal.

Le médecin du roi est appelé à son chevet car Sa Majesté souffre et n'arrive même plus à chausser sa botte tant son gros orteil est gonflé et douloureux.

- Majesté, il va vous falloir faire régime !

- La peste soit des régimes, Monsieur mon médecin ! J'aime la bonne chère et ne puis m'en passer !

- Ce sera le régime ou alors…

- Ou alors quoi, Monsieur mon médecin ?

- Oh, Majesté, j'ai trouvé un remède dans un livre arabe que le Grand Mufti de Constantinople m'a offert après que je l'aie guéri de la peste !

- Diable, notre cousin, le Grand Mufti s'y connaît en médecine ?

- Non Majesté mais certains de ses médecins ont fort bonne réputation. On raconte même que le meilleur d'entre eux, le grand Ahmed Ben Oujda est capable de soigner rien qu'en regardant le malade dans les yeux ! Si j'en crois ce livre précieux, il conseille d'entourer le pied douloureux avec des bandelettes trempées dans l'eau s'écoulant d'un cimetière !

Le roi fut soigné de cette manière très peu orthodoxe, ce qui était normal pour un remède arabe et, ma foi, il guérit en très peu de temps. Le médecin du Grand Mufti avait raison !

Ce que l'histoire ne dit pas c'est que, quelques jours après sa guérison miraculeuse, le roi mourrait sans raison apparente…

Le médecin du roi fut condamné à mort, exécuté comme régicide, c'est-à-dire qu'il fut écartelé et son corps fut brûlé !

Ce n'est que quelques années plus tard, sous le règne d'Henri IV que le fou du roi, Nicolas Joubert, sieur d’Angoulevent, osa prétendre que le bon François 1er avait un pied dans la tombe avant d'y être tout entier !

Extrait des chroniques de Robert Dupin,
Vicomte de Flandre et d'Artois,
Astrologue et historien français
(1604-1666)