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Louis


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mercredi 31 août 2011

Quand un conteur rencontre un autre conteur...


Une belle demi-journée hier, en compagnie de Philippe Sizaire, un conteur français dont nous avons eu le plaisir de suivre deux formations et devenu ami.

Philippe était en transit à Charleroi entre Varsovie et Strasbourg. Nous lui avons fait visiter le Musée du Bois du Cazier pendant plus de deux heures puis nous l'avons ramené à la maison pour un repas amical.

Comme nous avons un même conte japonais à notre répertoire, nous avons comparé...

Philippe et sa poésie, son sens du mot juste, du geste épuré...

Louis et sa maladresse (non voulue) sa volonté de résumer et son manque de travail...

N'empêche, nous avons, lui et moi, une approche très différente de ce conte et il est intéressant de comprendre ce que chacun en a fait, avec ses qualités (lui), ses défauts (moi) et son vécu (nous deux !).

Merci Philippe pour ton sourire, tes yeux qui pétillent et bon vent, infatigable globe-trotter du conte !

mercredi 24 août 2011

Révolutionnaire ?


Dans le prolongement de cet atelier chant des RPé, nous avons décidé, Micheline et moi de nous joindre à une chorale.

Oh non, pas pour toujours mais plutôt pour quelques semaines, le temps d'apprendre une série de chants révolutionnaires !

La première séance de répétition a eu lieu hier et cela nous a plu. Un bon groupe qui se cherche mais commence à se trouver, quelques belles voix et un chef de chœur très charismatique.

Au programme d'hier, "Le temps des cerises" et "Bella ciao", deux chants bien connus mais plein de subtilités que nous avons découvertes au fur et à mesure des trois heures de répétition !

Rassurez-vous, il y a une longue pause, agrémentée par des sandwichs et quelques bonnes boissons (eau, bière...).


Tiendrons-nous le coup jusqu'à la fin ? Deviendrons-nous révolutionnaires et revendicatifs ?

Réponse en octobre mais en attendant, chantons, chantons...

"Quand nous en serons au temps des cerises..."

dimanche 21 août 2011

Retour enchanté...


Comme chaque année à la même époque, nous revenons des "Rencontres Pédagogiques d'été". Une fois de plus elles ont tenu leurs promesses. Formations de qualité (atelier d'écriture pour Micheline et travail de la voix pour moi), ambiance, écoute, respect...

Avec, pour fêter le 40e anniversaire de l'organisation, un texte écrit à la lumière des relations entre une remarquable conférence sur différents aspects de la pédagogie, l'atelier choisi et chacun des participants.

Certains d'entre vous on pu me voir à la télé et cela m'a inspiré ce modeste conte :

CONTES ENCHANTÉS, CONTES EN CHANSON

Il était une fois un conteur. Et ce conteur n'était pas content ! Depuis plusieurs mois, il trouvait que ses auditeurs semblaient se désintéresser de ce qu'il racontait.

Et pour un conteur, se retrouver sans public, ce n'est pas la joie !

Que faire ? Que dire ? Les idées ne viennent pas et notre conteur se désespère…

Un jour, à la télé, il voit un professeur à la retraite dire que durant toute sa carrière, il a chanté et même souvent donné cours en chantant !

C'est le déclic… C'est décidé !

"À partir de maintenant, mes contes seront agrémentés de chansons !"
"Il y a bien un problème, c'est que je ne chante pas bien du tout !"

Au mois d'août suivant, notre ami conteur se retrouve aux RPé dans un atelier intitulé "De la voix parlée, chantée à la polyphonie".

Une belle rencontre d'abord avec Jo Lesco et les participants venus de tous les horizons mais aussi avec son propre corps, sa respiration et plein d'autres choses dont il n'avait même pas conscience.

En quelques heures, des chants naissent, se bousculent, s'interpénètrent pour former un long fleuve pas toujours tranquille !

Qu'importe s'il ne chante pas parfaitement, les autres l'aident et il lui semble qu'il les aide aussi. Un atelier d'entraide où chacun amène une petite pierre pour construire quelque chose de plus solide.

Ne croyez pas que cette histoire est terminée. Non, le conteur n'a peut-être pas retrouvé son public. Non, il ne chante peut-être pas plus qu'avant mais il sait que, un peu partout, les mêmes airs viennent titiller des oreilles amies et bienveillantes.

Cette notion de travailler ensemble avec un projet commun ne restera pas vaine. Cette volonté de construire autre chose, de changer pour le bien de toutes et de tous, petits et grands. Cette relation avec des personnes inconnues quelques jours avant et avec qui on crée quelque chose de beau ne restera pas sans réponses ni sans souvenirs.

Et puis, il y a appris de petits trucs qui peuvent servir dans la vie d'un conteur : parler beaucoup sans perdre sa voix, faire vibrer ses résonateurs naturels…

Mais cela, comme disait Kipling, c'est une autre histoire…

mercredi 3 août 2011

Quelques grands moments...


Après l'Estival du Conte de dimanche, nous sommes allés suivre une formation de deux jours avec Philippe Sizaire. Le centre culturel de Philippeville nous a accueillis dans ces salles que nous connaissons si bien : Elles servent aussi pour les répétitions avant la finale du Concours de contes.

Philippe, que nous connaissions déjà, nous a, une fois de plus, surpris par la qualité de son écoute, la subtilité de ses conseils et surtout par quelques tours dont il a seul le secret !

Entendre Micheline prononcer ces deux simples mots "le gars", comme aurait pu le dire Jean-Marie Bigard, a été pour tous un grand moment de fou-rire et de joie. Il faut dire que le formateur n'a pas son pareil pour pousser le conteur (ou la conteuse) dans ses derniers retranchements. Obliger quelqu'un qui raconte une histoire triste de lire un article de journal ou à appeler ses personnages par des noms improbables, oblige à chercher, à essayer, bref à changer et cela se sent, se voit. Dieu ne se nomme pas "Coco Bel Oeil" tous les jours, ni le héros d'un conte "Marcel Dumollet" !

J'avais décidé de travailler une légende inuite entendue au hasard et dont j'avais retrouvé le texte il y a seulement quelques jours. Parler du grand nord en chantant "La bohème" d'Aznavour est difficile, je l'ai fait ! Avoir des gestes d'enthousiasme et de passion en parlant d'un simple poisson en train de cuire, je les ai faits !


On ne sort sûrement pas intact de telles rencontres et c'est tant mieux.

Merci à Philippe de nous avoir entrouvert le rideau.

Quant à moi, je resterai "assis, juste assis", les participants comprendront...