Les "incitants" : Une première phrase obligatoire, Un lieu, Gembloux et un animal, ni chien, ni chat... Et surtout 25 minutes pour écrire !
Les fraises d'Australie
Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance, me disait toujours mon frère.
Il est vrai que mes retours d'Australie ne sont pas nombreux...
J'étais parti là-bas avec ma femme Jane pour y faire des affaires. Je m'en souviens comme si c'était hier... Le lundi 24 avril 2000, je prenais le bateau pour un voyage de près de deux mois. Sydney et Jane m'attendaient. Jane, cette jolie fille blonde de 23 ans rencontrée durant des études d'agronomie. Elle était venue pour s'initier à la culture des fraises. Moi qui habitais Gembloux, j'avais fait sa connaissance et nous étions très vite tombés amoureux.
Dès l'obtention de notre diplôme, nous nous sommes mariés et elle est repartie dans son pays. Le temps d'arranger quelques affaires, je suis parti la retrouver et nous nous sommes installés à Botany Bay au sud de Sydney.
Inutile de dire que cela n'avait pas enchanté mes parents. Mais quand on aime...
Deux enfants plus tard, je suis revenu en Belgique seul... C'était pour fermer les yeux de mon père qui avait attendu mon retour pour mourir en paix.
Le voyage suivant fut plus gai. Toute la famille est revenue en Belgique pour fêter les 80 ans de Granny, comme l'appellent ses petites-filles !
C'est vrai que les deux gamines avaient tant et tant de choses à raconter à leur grand-mère : Le pays où il fait bien plus chaud en janvier qu'en juillet, où les koalas servent d'animaux domestiques et surtout où les autos roulent à gauche !
Depuis leur naissance, elles parlent anglais avec leur mère et français avec moi.
La technique moderne permet certes de fréquents dialogues via Internet mais une rencontre face à face est quand même le meilleur moyen de communiquer...
Durant notre séjour de près de six semaines, nous en avons rencontré des gens, connus ou inconnus, parents proches ou lointains. Sydney et nos amis australiens étaient bien loin.
N'empêche, je me répétais souvent la phrase de mon frère : Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance !
Il est vrai que mes retours d'Australie ne sont pas nombreux...
J'étais parti là-bas avec ma femme Jane pour y faire des affaires. Je m'en souviens comme si c'était hier... Le lundi 24 avril 2000, je prenais le bateau pour un voyage de près de deux mois. Sydney et Jane m'attendaient. Jane, cette jolie fille blonde de 23 ans rencontrée durant des études d'agronomie. Elle était venue pour s'initier à la culture des fraises. Moi qui habitais Gembloux, j'avais fait sa connaissance et nous étions très vite tombés amoureux.
Dès l'obtention de notre diplôme, nous nous sommes mariés et elle est repartie dans son pays. Le temps d'arranger quelques affaires, je suis parti la retrouver et nous nous sommes installés à Botany Bay au sud de Sydney.
Inutile de dire que cela n'avait pas enchanté mes parents. Mais quand on aime...
Deux enfants plus tard, je suis revenu en Belgique seul... C'était pour fermer les yeux de mon père qui avait attendu mon retour pour mourir en paix.
Le voyage suivant fut plus gai. Toute la famille est revenue en Belgique pour fêter les 80 ans de Granny, comme l'appellent ses petites-filles !
C'est vrai que les deux gamines avaient tant et tant de choses à raconter à leur grand-mère : Le pays où il fait bien plus chaud en janvier qu'en juillet, où les koalas servent d'animaux domestiques et surtout où les autos roulent à gauche !
Depuis leur naissance, elles parlent anglais avec leur mère et français avec moi.
La technique moderne permet certes de fréquents dialogues via Internet mais une rencontre face à face est quand même le meilleur moyen de communiquer...
Durant notre séjour de près de six semaines, nous en avons rencontré des gens, connus ou inconnus, parents proches ou lointains. Sydney et nos amis australiens étaient bien loin.
N'empêche, je me répétais souvent la phrase de mon frère : Celui qui a grandi dans cette ville a bien de la chance !
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