Sur le bateau qui vient de partir, Thésée a toujours en main la voile blanche que son père Égée lui a confiée et qu’il devra hisser en rentrant au port, s’il a réussi sa mission : tuer le minotaure…
« Me voilà bien seul avec cette voile blanche sur les bras. Tout le monde pleure, mes compagnons d’infortune me tournent le dos. Ils ne comprennent pas ma joie. Je vais pouvoir montrer qui je suis ! Cette voile blanche, je la ferai claquer au vent à mon retour.
Mon avenir est tout tracé. Venger les morts, venger le peuple d’Athènes.
Chaque vague qui fait tanguer le bateau oblige mon regard à se diriger soit vers le ciel, soit vers la terre.
Bientôt il n’y a plus que le ciel et la mer du même bleu à regarder. Le soleil au zénith fait encore plus resplendir cette voile. Progressivement, mes yeux s’habituent à la lumière, ciel bleu, voile blanche… Ciel bleu, voile blanche, mer bleue…
Quel meilleur endroit pour observer que la proue du navire ? Rien ne vient troubler mon destin ni ma vision. Ciel bleu, mer bleue et désormais posée à mes pieds, la voile blanche…
Quelques gouttes d’écume viennent s’y perdre, traçant sur le tissu des dessins, des lettres, des mots, peut-être. Mais le soleil a tôt fait d’effacer tout, ne laissant plus apparaître que cette voile immaculée.
Au loin apparaît une terre. Terre d’accueil ou prison ? Amie ou ennemie ? Terre d’avenir, de vengeance ou de destruction ?
Les mots écrits sur la voile ont tout dit, tout compris. Je suis le seul à les avoir vus, je suis le seul à les connaître, même si je ne les ai pas lus. »
« Me voilà bien seul avec cette voile blanche sur les bras. Tout le monde pleure, mes compagnons d’infortune me tournent le dos. Ils ne comprennent pas ma joie. Je vais pouvoir montrer qui je suis ! Cette voile blanche, je la ferai claquer au vent à mon retour.
Mon avenir est tout tracé. Venger les morts, venger le peuple d’Athènes.
Chaque vague qui fait tanguer le bateau oblige mon regard à se diriger soit vers le ciel, soit vers la terre.
Bientôt il n’y a plus que le ciel et la mer du même bleu à regarder. Le soleil au zénith fait encore plus resplendir cette voile. Progressivement, mes yeux s’habituent à la lumière, ciel bleu, voile blanche… Ciel bleu, voile blanche, mer bleue…
Quel meilleur endroit pour observer que la proue du navire ? Rien ne vient troubler mon destin ni ma vision. Ciel bleu, mer bleue et désormais posée à mes pieds, la voile blanche…
Quelques gouttes d’écume viennent s’y perdre, traçant sur le tissu des dessins, des lettres, des mots, peut-être. Mais le soleil a tôt fait d’effacer tout, ne laissant plus apparaître que cette voile immaculée.
Au loin apparaît une terre. Terre d’accueil ou prison ? Amie ou ennemie ? Terre d’avenir, de vengeance ou de destruction ?
Les mots écrits sur la voile ont tout dit, tout compris. Je suis le seul à les avoir vus, je suis le seul à les connaître, même si je ne les ai pas lus. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire