En général, mes interventions sur ce blog sont teintées d'optimisme et de joie mais aujourd'hui, je viens d'apprendre le décès de Monsieur Ernest Hardy, qui a été mon instituteur de première primaire et ensuite mon prof de solfège pendant 6 ans.
Quelle surprise pour un gamin entrant à la "grande école" de tomber face à un tel personnage ! Parfois sévère mais toujours juste, il nous a entraînés sur le chemin de la lecture, de l'écriture et du calcul. Je le revois encore, assis et nous lisant une aventure d'Arsène Lupin, mimant le gentleman cambrioleur en mettant ses deux pieds sur la table. La fabrication du massepain et des pommes en sucre n'ont plus de secrets pour moi, grâce à lui.
Le pont aux ânes, comme il appelait les calculs faisant passer à la dizaine supérieure, les copies "à l'alcool" qui sentaient bon. L'imprimerie du journal de la classe où nous composions les textes comme dans un miroir, dangereux exercice pour des enfants sachant à peine lire. Ma première phrase, écrite le jour de la rentrée : "René a une belle mallette." ou encore ma première lettre écrite à la main droite : un "Y". En ce temps-là, les gauchers étaient peu appréciés et il avait donc proposé à mes parents de m'aider à passer le cap !
Au cours des années, Ernest et son épouse ont continué à avoir des relations amicales avec mes parents et les occasions de rencontre ont été mises à profit pour nous remémorer les bons moments passés avec "Monsieur Hardy".
Quelle surprise pour un gamin entrant à la "grande école" de tomber face à un tel personnage ! Parfois sévère mais toujours juste, il nous a entraînés sur le chemin de la lecture, de l'écriture et du calcul. Je le revois encore, assis et nous lisant une aventure d'Arsène Lupin, mimant le gentleman cambrioleur en mettant ses deux pieds sur la table. La fabrication du massepain et des pommes en sucre n'ont plus de secrets pour moi, grâce à lui.
Le pont aux ânes, comme il appelait les calculs faisant passer à la dizaine supérieure, les copies "à l'alcool" qui sentaient bon. L'imprimerie du journal de la classe où nous composions les textes comme dans un miroir, dangereux exercice pour des enfants sachant à peine lire. Ma première phrase, écrite le jour de la rentrée : "René a une belle mallette." ou encore ma première lettre écrite à la main droite : un "Y". En ce temps-là, les gauchers étaient peu appréciés et il avait donc proposé à mes parents de m'aider à passer le cap !
Au cours des années, Ernest et son épouse ont continué à avoir des relations amicales avec mes parents et les occasions de rencontre ont été mises à profit pour nous remémorer les bons moments passés avec "Monsieur Hardy".
1 commentaire:
A cette fameuse machine à Polycopier avec son odeur particulière.
1ère et 2ème année primaire...pour moi c'était Monsieur Neusy.
Finalement, les profs c'est comme les femmes on oublie jamais le premier.
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