Comme chaque année, j'ai fait mes bouquettes ! Comme chaque année, je vous en parle !
C'est vrai que cette tradition bien liégeoise était au programme de la semaine avant Noël chez mes parents. Maman n'avait pas de recette écrite mais seulement une bonne idée des proportions de farine, d'eau et de levure. Contrairement à la coutume, elle utilisait de la farine de froment plus que de la farine de sarrasin ou farine de blé noir. Pourquoi, je n'en ai jamais rien su mais je perpétue SA tradition...
La meilleure partie de la préparation est la cuisson. Joyeusement, je fais sauter chaque bouquette au moins deux fois pour être sûr de la cuisson. Comme les raisins secs qui décoreront la moitié de la pile trempent depuis plusieurs heures dans le genièvre, il en reste toujours une petite gorgée pour le valeureux cuisinier : moi, en l'occurrence !
Cuire des bouquettes, c'est bien, mais les cuire en voyant le jardin enneigé, c'est vraiment Noël !
2 commentaires:
Moi j'ai fait des cougnoux! Nous avons été chez une amie aujourd'hui, née à Spa d'un père américain et mère spadoise, et puis venue ici où elle a grandi. Elle adore Spa.
Elle a d'ailleurs sauté au plafond quand je lui ai dit que le sapin du Vatican venait de Spa cette année...
Bref, je lui ai apporté mes cougnoux, parce que les fleurs, c'est périssaaaaable!
Dorlotte ton gros orteil, dommage pour la réunion des rouges pifs...
Je rebondis sur le commentaire d'Edmé...
On m'appris le pluriel des noms en "ou" avec les fameux, choux, genoux, hiboux et autres cailloux sans jamais me parler de cougnoux !!!
Faudra que je consulte un spécialiste de la nouvelle ortografe...
Quant à ce fameux cougnou, avant d'arriver à Charleroi (il y a maintenant 40 ans) j'ignorais jusqu'à son existence. Un mot inconnu dans ma bonne ville natale de Liège.
Il faudra qu'un jour on fasse un symposium à ce sujet. Les nez rouges pourraient l'organiser non ?
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