Faire la fête le lendemain d'une catastrophe ferroviaire n'est pas facile et je suppose bien qu'à Binche, certains auront eu le coeur gros.
C'est là le propre de l'homme : Rire et pleurer.
Maintenant, je n'apprécie guère les gens qui sont intervenus sur plusieurs sites pour demander l'annulation pure et simple du carnaval de Binche ou d'ailleurs.
Si on ne peut pas s'amuser parce que notre planète compte des millions de victimes des guerres, des tremblements de terre ou de faim, alors arrêtons tout. Réfugions-nous dans notre maison, ne voyons plus personne et attendons patiemment de disparaître.
Le carnaval est un moment où l'ordre des choses est un peu sens dessus dessous et où les plus faibles prennent leur revanche. Un jour par an, ce n'est pas trop, quand même ?
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