Nous avons appris le décès de Daniel Stir, conteur-écrivain.
Daniel était un conteur atypique. Nous avions fait sa connaissance lors de "Fais-moi un conte" de Surice en 1997 qu'il avait d'ailleurs remporté brillamment.
Toujours habillé de noir, une longue barbe un peu hirsute cachait son visage et ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules. Pas bien gros, l'air un peu absent, les yeux dissimulés derrière des lunettes aux verres fumés, Daniel cachait bien son jeu. Sous des dehors "sombres", il distillait de longues phrases, laissant entrevoir un esprit toujours tourné vers les autres, vers les plus petits, vers ceux qui ont vraiment besoin qu'on s'occupe d'eux.
Daniel était devenu un ami que nous rencontrions toujours avec plaisir. Depuis plusieurs mois, il paraissait moins percutant, moins "militant" et lors de l'Estival du Conte en juillet 2008, il avait terminé sa prestation très fatigué et à bout de souffle. En novembre, il était encore à Tournai la Page, ce fut notre dernière rencontre.
Salut l'artiste...
Daniel était un conteur atypique. Nous avions fait sa connaissance lors de "Fais-moi un conte" de Surice en 1997 qu'il avait d'ailleurs remporté brillamment.
Toujours habillé de noir, une longue barbe un peu hirsute cachait son visage et ses longs cheveux noirs tombaient sur ses épaules. Pas bien gros, l'air un peu absent, les yeux dissimulés derrière des lunettes aux verres fumés, Daniel cachait bien son jeu. Sous des dehors "sombres", il distillait de longues phrases, laissant entrevoir un esprit toujours tourné vers les autres, vers les plus petits, vers ceux qui ont vraiment besoin qu'on s'occupe d'eux.
Daniel était devenu un ami que nous rencontrions toujours avec plaisir. Depuis plusieurs mois, il paraissait moins percutant, moins "militant" et lors de l'Estival du Conte en juillet 2008, il avait terminé sa prestation très fatigué et à bout de souffle. En novembre, il était encore à Tournai la Page, ce fut notre dernière rencontre.
Salut l'artiste...
1 commentaire:
Dire que je l'ai croisé à plusieurs reprises sans prendre la peine de lui parler.
je m'en veux.
Enregistrer un commentaire