Né à Liège, je n'ai pas su tout de suite ce qu'était un carnaval. Pour moi aucun bal d'enfants ni de défilé déguisé. Parce que tout simplement, ça n'existait pas dans ma ville natale...
Mes premiers souvenirs remontent à mes dix ans environ, quand mes parents sont devenus amis avec des personnes qui avaient de la famille à Stavelot. Les Blancs Moussis ont été le seul groupe carnavalesque que j'ai connu dans ma jeunesse. Voir ainsi un carnaval "de l'intérieur" était magique car bien entendu l'un ou l'autre habitant de la maison où nous étions reçu faisait partie du cortège. Nous rentrions en général couvert de confetti et je me souviens avec plaisir que chaque membre de la famille était prié d'aller se déshabiller dans la baignoire... Il est vrai qu'à Stavelot, les fenêtres des maisons doivent rester ouvertes pendant le passage du "canon à confetti" !
Mon arrivée dans le Hainaut en 1969 m'a permis de faire connaissance avec des carnavals bien différents. Ici, on ne conçoit pas une sortie de Gilles sans batterie, on parle de soumonces (parfois à partir de Noël !) pour préparer le mardi gras.
Tiens, il me semble que j'entends les tambours dans le lointain...
1 commentaire:
Tu vas rire mais moi je suis née à Binche, durant la période carnavalesque ..Ceci explique cela ?? Samedi soir, j'entendais la sortie des soumonces et j'adore cela ...Cette musique me remplit d'une joie incomparable et j'ai alors envie de m'éclater et d'oublier tous les aléas de la vie ! carine-Laure desguin
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