Hier dimanche, nous sommes allés à deux endroits repris dans le grand livre des Journées du Patrimoine.
Nous voici donc partis vers Courcelles. Vous êtes accueillis dans la cour de cette ancienne posterie par de la musique assez assourdissante et surtout des dizaines de vélos et de cyclistes plus ou moins boueux. Vous arrivez directement dans la salle réservée aux festivités cyclistes, un bar est visible et une table où une aimable personne vous signale que pour "le patrimoine" c'est au premier étage ! Quatre ou cinq cadres, deux tableaux explicatifs et deux vitrines, c'est tout ce qu'il y a.
Où sont les activités à caractère exceptionnel et interactif promises ? Quant à la visite guidée du jardin, elle est impossible puisque ce bout d'herbe est visiblement squatté par des vélos, des voitures et des cyclistes !
Un coup dans l'eau !
Allons-y rejoignons Charleroi et le B.P.S. 22, espace de création contemporaine dans des bâtiments construits en 1911 pour l'Exposition internationale de Charleroi dont nous avons parlé dans notre causerie de samedi soir !
Une magnifique cafétéria (fermée) située dans un hall minable et décrit en ces termes par le "guide" qui accompagne une visite : "ce bâtiment qui date du début 20e siècle a été construit avec les matériaux qui ont fait la réputation de Charleroi à l'époque, le béton..." Il ne m'en fallait pas plus pour quitter ce lieu malgré l'insistance d'une personne qui était assise à l'entrée ! Non, Monsieur le guide, Charleroi n'était guère spécialisée dans le béton en 1911 et d'ailleurs le béton brillait par son absence à cet endroit !
Deuxième et dernier coup dans l'eau !
Vivement l'an prochain pour une rencontre culturelle de meilleure qualité, cela ne saurait pas être pire ! Et si cela l'était, je me ferai payer mes kilomètres...
Nous voici donc partis vers Courcelles. Vous êtes accueillis dans la cour de cette ancienne posterie par de la musique assez assourdissante et surtout des dizaines de vélos et de cyclistes plus ou moins boueux. Vous arrivez directement dans la salle réservée aux festivités cyclistes, un bar est visible et une table où une aimable personne vous signale que pour "le patrimoine" c'est au premier étage ! Quatre ou cinq cadres, deux tableaux explicatifs et deux vitrines, c'est tout ce qu'il y a.
Où sont les activités à caractère exceptionnel et interactif promises ? Quant à la visite guidée du jardin, elle est impossible puisque ce bout d'herbe est visiblement squatté par des vélos, des voitures et des cyclistes !
Un coup dans l'eau !
Allons-y rejoignons Charleroi et le B.P.S. 22, espace de création contemporaine dans des bâtiments construits en 1911 pour l'Exposition internationale de Charleroi dont nous avons parlé dans notre causerie de samedi soir !
Une magnifique cafétéria (fermée) située dans un hall minable et décrit en ces termes par le "guide" qui accompagne une visite : "ce bâtiment qui date du début 20e siècle a été construit avec les matériaux qui ont fait la réputation de Charleroi à l'époque, le béton..." Il ne m'en fallait pas plus pour quitter ce lieu malgré l'insistance d'une personne qui était assise à l'entrée ! Non, Monsieur le guide, Charleroi n'était guère spécialisée dans le béton en 1911 et d'ailleurs le béton brillait par son absence à cet endroit !
Deuxième et dernier coup dans l'eau !
Vivement l'an prochain pour une rencontre culturelle de meilleure qualité, cela ne saurait pas être pire ! Et si cela l'était, je me ferai payer mes kilomètres...
5 commentaires:
Oui, moi aussi, j'ai déjà eu des déceptions lors des Journées du Patrimoine, mais il ne faut pas faire de généralités. Samedi après-midi, j'ai découvert une intéressante exposition de l'artiste Monique Célestri dans l'ancienne chapelle du Saint-Sacrement de Mons, qui a été désacralisée et rachetée par un architecte pour en faire une salle d'expo au rez-de-chaussée et son habitation à l'étage sous les voûtes de l'ancienne chapelle.
Tout n'est pas aussi noir en Wallonie. Je me souviens d'une visite agréable, intéressante et tout... au Bois du Cazier à Marcinelle.
Un beau site, bien reconstitué.
Il est vrai que nous avions un certain Louis Delville comme guide...
Hélas, il n'y a pas que le guide qui compte !
Parfois, un bon guide est obligé de faire n'importe quoi ou un site qui en vaut la peine est "pourri" par un accueil nul ou un guide qui est là depuis une heure et qui découvre avec ses visiteurs !
Cela fait plus de 10 ans que nous fréquentons le Bois du Cazier et que nous emmagasinons des détails pour nos visiteurs.
Dommage en effet!
Dans un autre registre, mais qui a le même écho, ici, (USA...) on ne sait souvent pas tirer profit d'un lieu "historique" ou ancien si on n'est pas dans un endroit touristique qui, naturellement, va montrer la chemin de l'exploitation. Nous sommes allés, mom mari et moi, dans un "steak house" à Bloomfield, ville inconnue et qui peut le rester. La maison est ancienne, brique et colombages, et a servi surtout de relais-cachette pour les esclaves noirs qui s'enfuyaient et étaient guidés de planque en planque vers le nord et parfois retour en Afrique.
Nous pensions trouver un certain cachet, et nous avons eu la grande horreur de découvrir la steak house de Barbie. Du rose partout, des fleurs artificielles partout aussi, et les colombages et la brique intérieurs recouverts par du tissu rose! Autant pour leur sens de l'histoire et du beau...
Pour ce qui concerne Courcelles....tu révèles une bien triste réalité : tout le reste est à l'avenant chez nous...;-((
Tant de choses à faire pour mettre en valeur ce bâtiment, raconter son histoire et les gens qui y sont passés à travers les époques ( Un relai...c'est à ça que ça sert !).
Un guide ne devrait pas apprendre 300 pages pour renseigner les gens...
Je m'étais même dite qu'on pourrait un jour y faire de l'impro...à l'occasion d'une ou l'autre festivité. Mais c'est comme tu le dis, Louis : pour la majorité des gens, il faut d'abord boire et manger...ensuite, plus si affinités...AMEN
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